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Pourquoi les femmes en Kabylie n'héritent pas ?
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tout sa est une tradition méditerranéenne dans beaucoup de pays Italie Grèce maintenant héritage de la terre et maison est pour les garçon et les fille récupére OR et BIJOUX
pour tizi ouzou héritage est spéciale a légaliser car la plupart des notaire et mème état refuse de traiter les dossier trop risquer pour eux a par si les famille sont accord a 100%
les peuple méditerranéen sont rebelle les lois ancestrale avant les lois de état
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Oui cette injustice existe et il faut y remédier le plus tôt possible, et il faut la mettre au même niveau que son frère, y a pas de raison!
Les femmes non kabyles que je connais de très près n’ont rien hérité, je poserai la question.
J’ai cru que partout en Algérie, la femme n’héritait que son trousseau de mariage ... à tort ?
Donnez-nous des exemples où la femme hérite sa part et quelle est sa part.
En Kabylie, cela dépend des familles : En général, la femme kabyle hérite de l’argent المال mais pas du resteVotre ennemi c'est celui que vous n'avez pas encore invité à déjeuner Edgar Faure
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tout sa est une tradition méditerranéenne dans beaucoup de pays Italie Grèce maintenant héritage de la terre et maison est pour les garçon et les fille récupére OR et BIJOUX
pour tizi ouzou héritage est spéciale a légaliser car la plupart des notaire et mème état refuse de traiter les dossier trop risquer pour eux a par si les famille sont accord a 100%
les peuple méditerranéen sont rebelle les lois ancestrale avant les lois de état
tu comprends benali ?
C pour ca que te dis qu'il faut être kabyle ou méditerranéen pour pouvoir comprendre.
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En Kabylie, cela dépend des familles : En général, la femme kabyle hérite de l’argent المال mais pas du reste
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Oui cette injustice existe et il faut y remédier le plus tôt possible
J’ai commencé mon message par dire que c’est injuste, as-tu lu?
oui j'ai tout lu et si tu veux bien je peux même te rappelé ce que tu as dis
On a aucune leçon à donner aux kabyles au sujet des femmes
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...469225&page=16
aucune leçon à donné non mais aucune
et du coup l'interprétation fausse de ce que l'on perçoit disparaît pour regardé le réalité en faceL'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
Albert Einstein
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Pas de problème,
Mais si au moins ils s'en tenaient aux prescriptions duالشرع pour contourner cette tradition.
Honnêtement,je ne la connaissais pas.
Au Maroc il y avait un problème similaire où les femmes n'héritaient mais ça ne concerne que ce qu'on appelleالاراضي السلالية،
Grâce a leurs manifestations avec l'aide d'autre personnalités et organisations, contre cette injustice depuis des années, elles ont eu gain de cause.Dernière modification par Anzoul, 16 août 2020, 21h22.
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Il faut bien commencer quelque part par quelque chose pour l'améliorer cette situation.
Pourquoi pas par cette tradition archaïque du non héritage de la terre par la femme,
Ou alors ils faut toujours qu'elle soit sous la tutelle de l'homme ?!!oeilfermé
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Ah non,il faut pas toucher la charia, sinon ce sera faire face a maintes accusations de la part des religieux,ils ont une grande influence sur la population et bien plus qu'on le pense, pour beaucoup moins que ça Ils sont capables de te mobiliser des foules.
Il faut commencer par les traditions archaïques qui n'ont rien a voir avec la religion ce qui permettra facilement la persuasion.
le temps peut être et un changement des mentalités faciliteront les choses.
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Exhérédation des femmes kabyles : Tout a commencé à Djemâa Saharidj
By
Memoria
Lorsqu’on évoque la question de l’héritage chez les Kabyles, revient la question de l’exhérédation des femmes kabyles. Si, de nos jours, cette pratique n’est pas généralisée, elle existe toujours dans certaines tribus et villages. Mais quelle est l’origine de cette « loi » ?
Tout commence du temps de la Régence d’Alger. Avec la guerre de course instituée en Méditerranée, au lendemain des premières croisades, des Kabyles pour subvenir aux besoins de leurs familles louent leurs services aux Raïs corsaires d’Alger. Malheureusement, beaucoup sont faits prisonniers et jetés dans les geôles espagnoles. Dans les villages de Kabylie, il est de coutume de considérer les hommes pris par les corsaires comme morts. Une fois le temps des lamentations passé, les « veuves » devenues libres ont, nombreuses été à se remarier.
Mais voilà, coup de théâtre : en 1768 un traité est signé entre la Régence d’Alger et le royaume d’Espagne qui conduisit à la libération de quelques 1200 prisonniers parmi eux de nombreux Kabyles. En revenant dans leurs villages, quelle ne fut leur surprise de retrouver leurs femmes mariées à d’autres hommes. Ces dernières avaient bien évidemment emporté avec elles leurs biens permettant ainsi à des « étrangers » d’en disposer. « Triste situation pour l’esclave qui ne revenait à la liberté que pour se voir dépossédé de son bien, chassé de son foyer. Cette liberté dut lui paraître bien amère », disait Boulifa.
Cela ne fut pas sans conséquence puisque des conflits prenant parfois des allures de vendettas éclatèrent entre les familles, les âarouch et villages. Pour les sages de la région, il fallait apaiser les colères et trouver des solutions pour remédier à cette situation pour le moins unique.
Un conclave est alors convoqué par l’un des descendants des Ath Lqadi Boukhtouche, auquel participent plusieurs tribus dont les Ath Fraoussen, Ath kKhellili, les Ath Bouchaïb…etc
La réunion qui eut lieu vers la fin de l’année 1768 se tient sur la placette du village de Djemâa Saharidj, à l’ombre d’un olivier centenaire. Il semblerait que des conclaves similaires furent tenus dans d’autres régions de Kabylie, notamment à l’Arbâa (tribu des Att Irathen), Ouacif (confédération des Ath Betroun) et les Fliki (chez les Iâazouguen).
Après d’âpres discussions, il sera décidé de « l’exhérédation des femmes, comme mesure préventive des conflits ravageurs, mais à charge que celles-ci, en cas de divorce, puissent retrouver leur foyer paternel, et recouvrir pleinement du droit d’héritage tant qu’elles demeurent veuves. Si elles se remarient, elles perdent de fait leurs droits d’héritage.
Alors, pour sceller cet accord « confédéral » et mémoriser les actes de ce conclave, une « pierre salique » fut alors dressée sur la place du Marché ».
Il faut savoir que cette loi n’est pas immuable puisqu’en 1818, lorsque la peste ravagea la Kabylie, la Djemâa d’Ath Lahcene (tribu des Beni Yenni) décida d’accorder à la femme ses droits successoraux. Il fut, en effet, décidé que « quand un homme meurt sans postérité mâle, mais laisse soit des filles, soit des sœurs, une mère ou une veuve, à condition que celle-ci reste au domicile conjugal, le tiers de la succession du défunt leur est attribué… ».
A noter que « la coutume admet que la femme dans le besoin a droit à l’usufruit d’une partie (généralement 1/3) des biens de son père ou de son mari. Entre autres procédés utilisés, la constitution des habous (ayant pour dernier dévolutaire une institution pieuse, zaouia) semble avoir la préférence des « testeurs ». Il est cependant précisé que le bénéficiaire ne doit pas quitter la maison du « De Cujus ».
Si, d’aucuns considèrent, cette loi comme injuste et en totale contradiction avec le texte coranique qui accorde à la femme la qualité d’héritière, dans la Kabylie d’aujourd’hui, l’application de droit coutumier n’est pas en passe d’être abandonné. Il existe, certes, des exceptions à la règle mais le rétablissement de la femme dans ses droits à l’héritage reste un chemin long et ardu.
Hassina Amrouni
http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=468884The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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