Interrogé sur l’affaire du journaliste Khaled Drareni, condamné en appel à 2 ans de prison ferme par la Cour d’Alger pour « atteinte à l’unité nationale » et « incitation à attroupement », Kamel Daoud a préféré botter en touche. Invité de l’émission Boomerang de France Inter ce jeudi 01 octobre 2020, il révèle s’être abstenu de se prononcer sur cette affaire et ce, pour une raison « très simple »: la « radicalité de militants » du Hirak.
L’écrivain a-t-il jugé vain de se prononcer sur cette affaire, en raison de ce qu’il a qualifié de « radicalité » et d »aveuglement » des militants ? Ou s’abstient-il faute de « sens de la mesure » autour de cette affaire ? Considère-t-il que la décision de la Cour d’Alger lors du procès en appel de Khaled Drareni est la condamnation d’un militant et pas d’un journaliste et de ce fait, Khaled Drareni un militant lui aussi sujet à cette « radicalité », à cet « aveuglement », à cette « naïveté » ?
Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas attendu davantage d’explications de la part de l’écrivain. Des journalistes et internautes ont fait part de leur colère, voire leur indignation, devant la position de Kamel Daoud. Ils lui reprochent particulièrement de ne pas avoir exprimé sa solidarité avec le journaliste ni avec les autres détenus d’opinion.


24H Algérie
01 octobre 2020
L’écrivain a-t-il jugé vain de se prononcer sur cette affaire, en raison de ce qu’il a qualifié de « radicalité » et d »aveuglement » des militants ? Ou s’abstient-il faute de « sens de la mesure » autour de cette affaire ? Considère-t-il que la décision de la Cour d’Alger lors du procès en appel de Khaled Drareni est la condamnation d’un militant et pas d’un journaliste et de ce fait, Khaled Drareni un militant lui aussi sujet à cette « radicalité », à cet « aveuglement », à cette « naïveté » ?
Sur les réseaux sociaux, les réactions n’ont pas attendu davantage d’explications de la part de l’écrivain. Des journalistes et internautes ont fait part de leur colère, voire leur indignation, devant la position de Kamel Daoud. Ils lui reprochent particulièrement de ne pas avoir exprimé sa solidarité avec le journaliste ni avec les autres détenus d’opinion.


24H Algérie
01 octobre 2020
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