Une autre politique est possible ! Un autre monde est possible
L’Algérie vit ce paradoxe de moyens financiers inouïs avec 60 milliards de dollars qui dorment dans les banques occidentales et une richesse insolente qui s’affiche dans nos villes, pendant que la majorité laborieuse de notre peuple s’enfonce dans une régression sociale programmée. Alors que les puissances impérialistes mettent en œuvre leur arsenal militaire pour reconquérir le monde, pour effacer le souvenir des luttes nationales et pour écraser les noyaux industriels indépendants, le pouvoir de Bouteflika cède pacifiquement aux multinationales le contrôle des richesses du pays et réalise par avance tous leurs voeux.
Alors que les USA ont interdit le rachat d’une petite entreprise pétrolière UNOCAL pour des raisons de « sécurité nationale », les entreprises étrangères contrôlent déjà prés d’un tiers de la production pétrolière avant même la mise en œuvre de la loi sur les hydrocarbures.
Alors que l’UE et les Etats-Unis ont imposé des quotas au textile chinois, le marché national est ouvert à une concurrence déloyale des plus puissants de la planète avant même l’entrée à l’OMC. Alors que la France se mobilise pour empêcher Pepsico d’acheter Danone, notre économie productive continue d’être démantelée ou bradée. Ceux qui s’opposent au projet de l’indien Mittal de contrôler la sidérurgie européenne sont les mêmes qui l’ont applaudi quand il a pris El Hadjar.
Alors que les diplomates des grandes puissances démarchent pour obtenir des contrats à leurs propres entreprises, on dissout Batos (ex DNC) à la veille de bâtir un million de logements !
Le gigantesque programme d’investissement obtenu par les grèves et les révoltes populaires de 2001 est, comme nous le craignions, une distribution de contrats juteux aux entreprises européennes américaines ou chinoises au lieu d’être l’occasion de développer la capacité productive du pays. Face à cette complaisance, les prestations sont proposées pour des sommes mirifiques. Les capitalistes nationaux brimés ont de beaux restes quand un seul industriel bénéficie d’un prêt bancaire sans garantie équivalent au montant nécessaire pour prendre en charge les augmentations générées par l’abrogation du fameux article 87bis.
Alors qu’à Cancun comme à Hong Kong des Etats du Sud ont résisté à la libéralisation des services, Bouteflika, lui, a donné la gestion de l’eau au groupe Suez pour un prix astronomique, l’aéroport d’Alger, le seul rentable avec Hassi Messaoud, est confié aux aéroports de Paris. L’activité portuaire est démonopolisée pour s’offrir aux opérateurs impérialistes. Sonatrach cherche un partenaire français pour concurrencer Air Algérie et Mittal veut la voie ferrée Annaba Tebessa, qui procure l’essentiel des ressources de la SNTF.
Mais le pillage n’est pas fini. Le FMI exige la privatisation des banques pour contrôler directement l’économie. Les concessions pétrolières sont annoncées en Mars 2006…
Le capitalisme n’est pas une solution pour l’humanité. Le miracle libéral a un secret : augmenter les profits en payant le travailleur moins cher, en supprimant la protection sociale et les droits sociaux conquis par un siècle de luttes ouvrières, en abolissant les droits nationaux obtenus par les luttes de libération.
Le programme antisocial cynique de la mondialisation libérale a un alibi : créer les conditions pour attirer les investisseurs étrangers. D’abord abaisser le coût du travail. Réduire nos salaires et les charges liées à la protection sociale. Réduire les droits des travailleurs pour les mettre à la merci des employeurs. Réduire la liberté des opprimés pour empêcher nos protestations et désorganiser notre résistance.
L’humanité vit ce paradoxe d’une prodigieuse progression de la technologie et de la productivité du travail plongeant dans le désarroi et parfois la misère une part considérable de la population du globe jusque et y compris au cœur des métropoles les plus prospères. Jamais l’humanité n’a eu tant de moyens pour rendre possible un autre monde débarrassé de l’exploitation et de la misère. La seule force de l’offensive libérale réside dans notre faiblesse, dans le reflux des résistances sociales et nationales. Elle se situe dans la lenteur de la recomposition du mouvement ouvrier mondial après l’effondrement du bloc stalinien et dans le retard de la reconstruction de l’avant-garde anticapitaliste malgré l’ampleur des mobilisations de la jeunesse altermondialiste. Il faut reconstruire nos instruments syndicaux et politiques, reconstruire une internationale de masse pour organiser notre résistance et relancer la perspective socialiste.
Toutes et tous avec le PST pour bâtir
une alternative de résistance et de lutte démocratique, antilibérale et anti-impérialiste.
L’Algérie vit ce paradoxe de moyens financiers inouïs avec 60 milliards de dollars qui dorment dans les banques occidentales et une richesse insolente qui s’affiche dans nos villes, pendant que la majorité laborieuse de notre peuple s’enfonce dans une régression sociale programmée. Alors que les puissances impérialistes mettent en œuvre leur arsenal militaire pour reconquérir le monde, pour effacer le souvenir des luttes nationales et pour écraser les noyaux industriels indépendants, le pouvoir de Bouteflika cède pacifiquement aux multinationales le contrôle des richesses du pays et réalise par avance tous leurs voeux.
Alors que les USA ont interdit le rachat d’une petite entreprise pétrolière UNOCAL pour des raisons de « sécurité nationale », les entreprises étrangères contrôlent déjà prés d’un tiers de la production pétrolière avant même la mise en œuvre de la loi sur les hydrocarbures.
Alors que l’UE et les Etats-Unis ont imposé des quotas au textile chinois, le marché national est ouvert à une concurrence déloyale des plus puissants de la planète avant même l’entrée à l’OMC. Alors que la France se mobilise pour empêcher Pepsico d’acheter Danone, notre économie productive continue d’être démantelée ou bradée. Ceux qui s’opposent au projet de l’indien Mittal de contrôler la sidérurgie européenne sont les mêmes qui l’ont applaudi quand il a pris El Hadjar.
Alors que les diplomates des grandes puissances démarchent pour obtenir des contrats à leurs propres entreprises, on dissout Batos (ex DNC) à la veille de bâtir un million de logements !
Le gigantesque programme d’investissement obtenu par les grèves et les révoltes populaires de 2001 est, comme nous le craignions, une distribution de contrats juteux aux entreprises européennes américaines ou chinoises au lieu d’être l’occasion de développer la capacité productive du pays. Face à cette complaisance, les prestations sont proposées pour des sommes mirifiques. Les capitalistes nationaux brimés ont de beaux restes quand un seul industriel bénéficie d’un prêt bancaire sans garantie équivalent au montant nécessaire pour prendre en charge les augmentations générées par l’abrogation du fameux article 87bis.
Alors qu’à Cancun comme à Hong Kong des Etats du Sud ont résisté à la libéralisation des services, Bouteflika, lui, a donné la gestion de l’eau au groupe Suez pour un prix astronomique, l’aéroport d’Alger, le seul rentable avec Hassi Messaoud, est confié aux aéroports de Paris. L’activité portuaire est démonopolisée pour s’offrir aux opérateurs impérialistes. Sonatrach cherche un partenaire français pour concurrencer Air Algérie et Mittal veut la voie ferrée Annaba Tebessa, qui procure l’essentiel des ressources de la SNTF.
Mais le pillage n’est pas fini. Le FMI exige la privatisation des banques pour contrôler directement l’économie. Les concessions pétrolières sont annoncées en Mars 2006…
Le capitalisme n’est pas une solution pour l’humanité. Le miracle libéral a un secret : augmenter les profits en payant le travailleur moins cher, en supprimant la protection sociale et les droits sociaux conquis par un siècle de luttes ouvrières, en abolissant les droits nationaux obtenus par les luttes de libération.
Le programme antisocial cynique de la mondialisation libérale a un alibi : créer les conditions pour attirer les investisseurs étrangers. D’abord abaisser le coût du travail. Réduire nos salaires et les charges liées à la protection sociale. Réduire les droits des travailleurs pour les mettre à la merci des employeurs. Réduire la liberté des opprimés pour empêcher nos protestations et désorganiser notre résistance.
L’humanité vit ce paradoxe d’une prodigieuse progression de la technologie et de la productivité du travail plongeant dans le désarroi et parfois la misère une part considérable de la population du globe jusque et y compris au cœur des métropoles les plus prospères. Jamais l’humanité n’a eu tant de moyens pour rendre possible un autre monde débarrassé de l’exploitation et de la misère. La seule force de l’offensive libérale réside dans notre faiblesse, dans le reflux des résistances sociales et nationales. Elle se situe dans la lenteur de la recomposition du mouvement ouvrier mondial après l’effondrement du bloc stalinien et dans le retard de la reconstruction de l’avant-garde anticapitaliste malgré l’ampleur des mobilisations de la jeunesse altermondialiste. Il faut reconstruire nos instruments syndicaux et politiques, reconstruire une internationale de masse pour organiser notre résistance et relancer la perspective socialiste.
Toutes et tous avec le PST pour bâtir
une alternative de résistance et de lutte démocratique, antilibérale et anti-impérialiste.
Commentaire