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Le paradoxe Bouteflika

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  • #31
    Boutefli9aaa

    tout ce ke je veu dire moi et apré salam alikoum c
    VIVE BOUTEF et je voi mal la scene politik algerienne sans lui
    Les mêmes souffrances unissent mille fois plus que les mêmes joies.

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    • #32
      Salut!
      A l'échelle de la planète nous assistons à une drôle de mascarade qui risque de coûter cher à toute l'humanité.
      Quelles doivent être les qualités d'un chef d'Etat et quel est son rôle?

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      • #33
        Pour éxpliquer le paradoxe Boutef, je dirais que c'est le désinteret des algériens pour la chose politique. Par éxemple, tout le monde insulte "al houkouma" dans les stades, tout le monde trouve que beaucoup de Walis sont corrompus, tout le monde proteste contre l'administration en général, mais peu de personnes reprochent à Boutef d'avoir nommé untel au gouvernement, ou untel à une Wilaya.
        @ Mendz:
        J'ai fait un stage en entreprise en France, et c'est fou le nombre d'ingénieurs algériens que j'ai rencontré.
        Dernière modification par absent, 01 juin 2007, 17h02.

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        • #34
          Puisque personne ne veut se lancer, je donne mon point de vue.
          Un chef d'Etat écouté et respecté est sage, consensuel, âgé mais en bonne santé intelectuelle, serein et calme. Le chef d'un Etat représente sa communauté auprès des autres nations et fait tout pour préserver la vie, donc éviter les conflits, et veiller à l'harmonie de la nation.
          Dans le cas contraire il lui faut un contre pouvoir de sages (qu'importe le type: assemblée ou commité...
          Dans un régime présidentiel un chef d'Etat éxité, qui a tous les pouvoirs, peut être dangereux aussi bien pour son peuple que pour les autres: donc c'est un roi. Je ne vois aucune différence entre le roi d'Arabie et Bashar El Assad .

          En ce qui concerne Bouteflika.
          Pendant 15 ans plusieurs chefs d'Etat vasouillaient dans les marais et voila qqu'un qui arrive à mettre un peu d'ordre dans le poulailler qu'on ameute les foules pour chasser le renard ! Il n’est pas éternel Boutef et il (avec ceux qui le veulent bien) prépare l’avenir de l’Algérie : une justice indépendante, des voies de communication digne du pays, une armée de professionnels, susciter la création d’entreprises et du travail pour tous. Dans qques années c’est aux jeunes de consolider et de faire mieux et selon leurs désirs. Il n’y aura plus d’anciens maquisards, ni nostalgiques des années de braise. Il n’y aura que votre intelligence, votre savoir-faire et vos utopies. Par contre, si vous le permettez, il serait sage de maintenir le contact avec eux et tout le respect qui leur ait dû pour ne pas avancer dans les peut-être et les pourquoi-pas.

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          • #35
            nnabila!!ces villageois sont aussi des algeriens!!

            Mais jai jamais dis le contraire!!! la kestion est : pkoi on a besoin de ramener des foules de l'exterieur alors kil y a des centaines de millier dhabitant sur place!

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            • #36
              M^me s'il a beaucoup varié, slalomé et qu'on peut ne pas approuver bien des ascpects de sa politique...........Il faut reconnaitre que Bouteflika est assez populaire . Il a aussi beneficié d'une conjoncture et d'un ras le bol des algeriens ..il faut reprendre le contexte de son arrivée ......( après des années de grandes violences , d'insecurité totale......)

              Les choses se sont apaisées...et Bouteflika en a tiré une forte legitimité auprès des personnes d'âge murs ou agées notamment .

              Un signe qui ne trompe pas est que ...le regionalisme electoral ne joue pas vraiment dans le cas de Bouteflika.

              Le regionalisme est quasiment inoperant pour Bouteflika ,l'Oranais ......certes proche et admirateur de Boumediene, l'homme du Constantinois qui a ecarté du pouvoir l'autre oranais Ben Bella )

              Et en effet , Bouteflika suscite une adhesion pas totale mais relativement importante dans le constantinois ( je le sais) à Setif, Constantine, Guelma.
              Il a même largement battu Benflis l'auresien à Guelma il me semble.

              je crois que le paradoxe tient beaucoup à la conjoncture, ce qu'a traversé le pays.............et puis dans l'Est commme ailleurs , je crois que les gens ne voulaient plus d'un militaire............(.m^me si Zeroual le Batni a été fortement soutenu par des algeriens en Algerie et à l'etranger à une periode tres critique et dramatique)
              Que n'ai je entendu dans les années 90 de la bouche d'anciens , retraités du Nord Constantinois ..sur le courage du President general Zeroual face à l'hydre GIA....

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              • #37
                Tariqir "En ce qui concerne Bouteflika.
                Pendant 15 ans plusieurs chefs d'Etat vasouillaient dans les marais et voila qqu'un qui arrive à mettre un peu d'ordre dans le poulailler qu'on ameute les foules pour chasser le renard ! Il n’est pas éternel Boutef et il (avec ceux qui le veulent bien) prépare l’avenir de l’Algérie : une justice indépendante, des voies de communication digne du pays, une armée de professionnels, susciter la création d’entreprises et du travail pour tous. Dans qques années c’est aux jeunes de consolider et de faire mieux et selon leurs désirs. Il n’y aura plus d’anciens maquisards, ni nostalgiques des années de braise. Il n’y aura que votre intelligence, votre savoir-faire et vos utopies. Par contre, si vous le permettez, il serait sage de maintenir le contact avec eux et tout le respect qui leur ait dû pour ne pas avancer dans les peut-être et les pourquoi-pas."

                Réponse :

                Trés juste ! Boutef est obligé de transiger avec des arriérés ou des déconnectés, et il ne s'en tire pas si mal.

                L'Algérie doit choisir son camp, puis ses institutions. Sarko est grand et Boutef est son prophète, et c'est vrai dans les deux sens, où Boutef est grand...Le Bled avance!!!!!

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                • #38
                  il faut assainir les regles de jeux avant de parler joueur, pour moi bouteflika est le fils du meme systeme gouvernant l'algerie depuis 40 ans , la premiere republique algerienne a echouée il faut absolument d'edification d'une deuxiemme, la generation des liberateurs s'est averée incapable de gerer l'independence , personne ne met en doute l'honneteté de bouteflika , de boumedienne , de zeroual, mais il faut reconnaitre qu'ils ont fait leur temps ,el hamdoullah nous somme ds une republique chaque algerien se sentant capable de gouverner le pays peut sde presenter aux éléction et croyez moi les algeriens vouylant etre president c pas ça qui manque en algerie , mais le plus important c'est qu'il ne manque pas aussi d'algeriens pouvant etre de bon presidents , ne me demandez pas de noms, j'en ai bcp qui peuvent faire bcp plus que bouteflika sur le volet economique , mais on oublie souvent que bouteflika n'avait pas seulement le challege economique sur lequel il a echoué , ils avait d'autres grands defis connus et secrets donc il faut lui rendre hommage meme si on n'est pas d'accord acvec lui et souhaitant qu'il debarasse le plancher, d'autant plus qu'il est gravement malade ,un pays comme l'algerie doit etre gouverné par un type jeune à 200 % de ses capacité non par un viellard de 70 ans de surcroit malade
                  en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                  • #39
                    Salut la compagnie!
                    "Ce qui se passe dans le monde, et surtout dans les pays développés, n'intéresse nullement les dirigeants des pays arabes qui demeurent, sans bouger un cil, solidement arrimés à des pratiques, à des moeurs, à une gouvernance qui n'ont pas bougé d'un iota depuis au moins un siècle".
                    Abdou BEGGAZ
                    L’Algérie des années 60/70 était tout à fait apte pour une démocratie ou une bonne gouvernance. Le virus islamiste et obscurantiste était dans le fruit. Au lendemain de la mort de Boumédienne, les clans paradent, les régionalistes s’investissent et les cadres de la nation fuient telle une envolée d’oiseaux pour laisser le champ libre à des expérimentations douteuses et néfastes à l’insu des classes populaires. Aucun président ne pouvait faire face à cette horde de prédateurs avides et insatiables. Leurs premières actions étaient de détruire ce qui pouvait les gêner et depuis cette date l’Algérie reculait d’année en année pour sombrer dans les ténèbres. Si Bouteflika arrive à mettre un peu d’ordre, malgré ces clans et ces lobbys, c’est grâce à son vécu dans cette basse-cour d’incultes et d’arrivistes et ses capacités politiques montrées et démontrées à travers le monde. Ce n’est point le travail du philosophe mais du politique et le philosophe qui fait de la politique n’est plus philosophe. Dans la situation où se trouve le pays, administration pléthorique et incapable, une justice à la louche une vraie démocratie n’a aucune chance. La seule institution qui fonctionne convenablement est l’ANP sans oublier la nourrice : la Sonatrach. Il faut avouer, malgré les attentes et les imperfections, la situation s’améliore de jour en jour et tant mieux pour les algériens et tous les pays voisins. Ces lobbys et ces clans qui virevoltent toujours commencent à se poser des questions et ont intérêt à se recycler avant qu’ils ne tombent tels des criquets trop gavés. Encore quelques années, si rien ne vient gripper la machine, et le tour est joué. Alors patience !

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                    • #40
                      Tariqir, une nouvelle fois ton intervention est extrêment pertinente et lumineuse.

                      Ce qui manque en Algérie, c'est une vraie classe politique capable de comprendre et d'assumer les contradictions de la demande populaire.

                      Actuellement, les élites politiques gouvernementales ont tendance à se coopter ce qui implique des allégeances donc un certain conservatisme.

                      Les élites écartées des cercles du pouvoir sont trop dispersées, avec des projets trop idéalisés et vides, préférant le romantisme politique aux désillusions du réel.

                      A mon avis, l'Algérie, comme la France devrait instiller des bi-nationaux dans l'appareil d'Etat; faire des échanges de hauts fonctionnaires pour avoir une connaissance des rouages et des blocages des deux administrations.

                      L'Algérie sur le plan des élites, c'est quand même pas mal, et la "révolution" se fera de l'intérieur et non par les urnes et par la rue.

                      Juste une parenthèse. Quand le Fis a gagné les élctions, certains se sont frottés les mains, et d'autres se sont empressés de faire allégeance, voyant là l'occasion de remplacer les "anciens colons" de l'Etat.

                      Ce que je dis à nos amis algériens : surtout ne pas pratiquer la politique du pire ! Les rapports de force au sein de la société sont loin d'être clairs. Le seul gardien de la cohésion nationale, et de l'ordre public est l'ANP (l'armée). Ce n'est pas une armée du Tiers monde, mais une armée moderne avec un encadrement compétent.

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                      • #41
                        bilan de regne bouteflika c est quoi

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                        • #42
                          joandemilan

                          Les élites écartées des cercles du pouvoir sont trop dispersées, avec des projets trop idéalisés et vides, préférant le romantisme politique aux désillusions du réel.

                          A mon avis, l'Algérie, comme la France devrait instiller des bi-nationaux dans l'appareil d'Etat; faire des échanges de hauts fonctionnaires pour avoir une connaissance des rouages et des blocages des deux administrations.
                          Tu sais pour moi le problème en Algérie n'est pas un problème technique de blocages administratifs, c'est vrai c'est ce qui est constaté mais il faut chercher les origines de tout celà.

                          Partout dans le monde et même dans des pays démocratiques comme en France la politique est alléchante et le pouvoir est ennivrant, les choses ne se font pas en toute transparence et la stratégie de clan et du parti est toujours de mise, y a qu'a voir en France par exemple c'est toujours les mêmes tetes politiques qui tournent autour du pouvoir et les nouvelles tetes ont été introduits, propulsés et cooptés par les anciens qui les soutiennent et qui entrainent leur influence pour les faire aimer du peuple.

                          Donc pour moi, la politique est non transparente partout, chaqu'un ramène au pouvoir avec lui ses amis et soutiens, éssaie de leur donner le beau rôle et chaqu'un éssaie de cacher et de couvrir les gaffes de l'autre c'est toujours des rapport d'inflence ici en Algérie comme en France comme partout ailleurs.

                          Mais ce qui différencie l'Algérie de la France et plus généralement, tous les pays arabes arriérés des pays développés c'est l'absence de la liberté d'ésprit.

                          Les gens ici pensent et agissent par allégence à une personne issue de sa région de son patlin de son village, de sa ville, de sa tribu...., y a pas cette libre pensée de soutenir le meilleur de part ses actes et de reflechir qui ont soutient, ici le meilleur c'est celui qui vient de ma région ou de ma tribu, ce qui fait que la médiocrité est de mise, et y a pas de réele concurrence et les dirigents n'obtiennent pas leur puissance à travers la force de leur idées ou de leur bonnes actes mais à travers les masses populaires qui est proche d'eux et qui les soutient inconditionnellement et quoi qu'il arrive.

                          Pour moi c'est celà le plus grand mal qui fait que le système politique de tous les pays arabo-musulmans et africain est arriéré et il est à revoir, mais le plus difficile c'est de changer les mentalités avant toute chose.

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                          • #43
                            Salut Joan!
                            En effet, merci d'avoir compléter ma bafouille, tes analyses sur l'Algérie sont à prendre en considération. Ton argumentation est souvent neutre et l'avis pragmatique sur un sujet algérien ne peut que l'enrichir. Tous les forumeurs devraient argumenter et nous aider à comprendre certains aspects de la société arabo-islamique que parfois je n'arrive pas à comprendre. Je fais de mon mieux pour éviter de ne pas blesser ceux qui ne partagent pas mes idées, qu'ils soient indulgents.
                            Réponse indirecte: ma femme et mes enfants ne connaissent pas l'Algérie et je le regrette. J’ai pu y aller faire un tour en 2005 (avec mon fils) après une absence de 18 ans. Merci Boutef !

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