En Algérie, la session du BEM 2007 est marquée par l’introduction de tamazight. En effet, selon l’emploi du temps du déroulement des épreuves, la langue de Massinissa est prévue pour le troisième jour.
L’épreuve de tamazight, désormais obligatoire pour tous les candidats l’ayant étudié de la 1re AM jusqu’à la 4e AM, est incluse avec un horaire d’une heure et trente minutes et aura un coefficient 2. “C’est une première dans l’histoire de l’Algérie indépendante”, nous dira un professeur de tamazight, pionnier de cet enseignement depuis son introduction en septembre 1995. Et d’enchaîner : “Nous espérons qu’elle sera généralisée à l’échelle nationale”. A Draâ El Mizan, comme partout ailleurs où elle est enseignée, les candidats issus des CEM de Frères Harchaoui, de Krim-Rabah, de la Base 7 ainsi que ceux du collège de Aïn Zaouïa au nombre de huit cents, vont composer mardi prochain dans les mêmes conditions que pour toutes les autres matières. Si la satisfaction se voit du côté des enseignants, elle l’est encore plus du côté des candidats. “Nous avons beaucoup appris dans notre langue maternelle. Vraiment, c’est un plaisir de connaître cette langue. J’espère la retrouver plus tard au lycée?”, nous a déclaré Siham, une élève de 4e AM au CEM Frères Harchaoui.
Comme Siham, les autres collégiens sont plongés dans les révisions de fin d’année, “Je lui accorde toute l’importance qu’elle mérite”, ajoute Sofiane. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés des professeurs de tamazight. “Les élèves l’apprennent peut-être beaucoup plus qu’autre chose. D’abord, c’est leur langue, ensuite, les contenus proposés les intéressent énormément. Le programme a été achevé. Mes élèves sont évalués comme pour toutes les autres matières. Je pense qu’ils n’auront aucune difficulté à répondre aux sujets qui leur seront proposés. En tout cas, c’est une avancée en attendant d’autres”, nous dira l’un d’eux. Il est donc attendu que tamazight soit effective dans toutes les écoles du primaire au secondaire. L’avenir est devant elle tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui la prendront à bout de bras.
Par La Dépêche de Kabylie
L’épreuve de tamazight, désormais obligatoire pour tous les candidats l’ayant étudié de la 1re AM jusqu’à la 4e AM, est incluse avec un horaire d’une heure et trente minutes et aura un coefficient 2. “C’est une première dans l’histoire de l’Algérie indépendante”, nous dira un professeur de tamazight, pionnier de cet enseignement depuis son introduction en septembre 1995. Et d’enchaîner : “Nous espérons qu’elle sera généralisée à l’échelle nationale”. A Draâ El Mizan, comme partout ailleurs où elle est enseignée, les candidats issus des CEM de Frères Harchaoui, de Krim-Rabah, de la Base 7 ainsi que ceux du collège de Aïn Zaouïa au nombre de huit cents, vont composer mardi prochain dans les mêmes conditions que pour toutes les autres matières. Si la satisfaction se voit du côté des enseignants, elle l’est encore plus du côté des candidats. “Nous avons beaucoup appris dans notre langue maternelle. Vraiment, c’est un plaisir de connaître cette langue. J’espère la retrouver plus tard au lycée?”, nous a déclaré Siham, une élève de 4e AM au CEM Frères Harchaoui.
Comme Siham, les autres collégiens sont plongés dans les révisions de fin d’année, “Je lui accorde toute l’importance qu’elle mérite”, ajoute Sofiane. Pour en savoir plus, nous nous sommes rapprochés des professeurs de tamazight. “Les élèves l’apprennent peut-être beaucoup plus qu’autre chose. D’abord, c’est leur langue, ensuite, les contenus proposés les intéressent énormément. Le programme a été achevé. Mes élèves sont évalués comme pour toutes les autres matières. Je pense qu’ils n’auront aucune difficulté à répondre aux sujets qui leur seront proposés. En tout cas, c’est une avancée en attendant d’autres”, nous dira l’un d’eux. Il est donc attendu que tamazight soit effective dans toutes les écoles du primaire au secondaire. L’avenir est devant elle tant qu’il y aura des hommes et des femmes qui la prendront à bout de bras.
Par La Dépêche de Kabylie
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