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La république islamique d'Algérie

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  • #46
    On n'en sort pas. Quoiqu'on fasse, le FIS finit par rattraper le système et profite de ses grandes faiblesses pour récupérer encore et encore l'adhésion. Simpliste certes, populiste, rétrograde et obscurantiste mais le fait est là: il est bien adapté à l'environnement politique d'une large partie de la société.
    Ses sympathisants ne viennent ni de mars , ni de la lune, ce sont des algériens qui ont droit eux aussi à la parole et d'influencer la marche de leur pays.
    La force qui a permis les gains militaires sur le plan de l'antiterrorisme ne permettra pas les gains politiques. Dans ce sens, pas le choix, l'ouverture démocratique exige de composer avec les courants islamistes, incluant le FIS. Et c'est aux démocrates d'unir leurs forces pour les combattre sur le terrain politique et parvenir à les marginaliser. C'est le seul vrai rempart possible.
    Mais existe-t-il réellement des organisations politiques démocrates ?
    Personnellement, je ne le crois pas.
    Puisque ce rempart est manquant, c'est les partis parasites qui continueront a faire faire à l'Algérie un pas en avant, deux en arrière. Boutef ou pas.

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    • #47
      Cher Sacov,

      Je suis satisfait de voir qu'on revient à de meilleurs sentiments, et à un débat démocratique, et je vous en féllicite. Vous avez relativement bien traduit ma pensé, dans le verbe qu'on vous connait, mais permettez moi d'apporter les contradictions à ce qui ne me parrait pas juste.

      Si je comprends bien votre analyse, la démagogie du FIS et de ses rejetons étant une constante, on ne pourra leur donner donc un droit de siter politique, en tout cas, pas avec ce régime là en déconfiture, pas en cette période. Certe, le paysage politique ne brille pas par sa richesse, mais des coalitions intelligentes et salvatrices pourraient à terme entérinner cette défaite militaire par une défaite politique, et je continue à dire que le temps joue contre cette démarche, et demain, l'islamisme n'abondonnant pas de sa démagogie et de son populisme, et les algeriens ne seront pas moins manipulables par le religieux.

      D'autre part, je trouve votre interprétation de ma démarche, à moi, ou à ceux qui partageraient cette ligne de conduite assez malveillante, car elle serait pour vous le moyen de bloquer une fronde contre le pouvoir, en utilisant ainsi l'islamisme. Comme je l'ai dit, cette idéologie est et restera malheureusement une constante qui empoisonnera durablement la vie politique algerienne, et continuera à constituer l'instrument du statut-quo, et je partage votre analyse. Cependant, ce que vous négligez dans vos affirmations, est que la réconciliation nationale, ne fut pas une trouvaille de dernière minute contre une protestation récente, mais fut bien UNE CONSTANTE dans le discours présidentiel, depuis la campagne électorale de 98. Avant même, car Bouteflika refusa le même poste en 94, car on lui avait refusé cette démarche, et c un secret de polichinelle. On ne peut donnez donc crédit à vos conclusions, tant Bouteflika au début de son mandat avait suscité un réel engouement, dans une majorité absolue des algeriens. A tel point que la presse qui ne fut pas tendre avec Bouteflika à l'époque de la campagne de 98, étaient obligée de temporiser, sous l'impulsion des stratosphères, qui attendaient pour voir, et cette période de grace a duré plus d'une année, avant que justement son discours sur la réconciliation nationale soit en partie le motif d'une levé de boucliers sans précedent, en partie, car les réformes et un discours conquérant contre l'ordre établis a définitivement scellé son sort chez certains...

      Ott.

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      • #48
        tant Bouteflika au début de son mandat avait suscité un réel engouement, dans une majorité absolue des algeriens.
        Foutaises et refoutaises!
        Tu nous prends carrément pour des valises, on dirait.
        Majorité absolue des généraux, peut-être, mais les Algériens attendent encore qu'on leur demande sereinement leur avis et qu'on en tienne compte.
        Et si jamais, on le fait, je ne donnerais pas un kopek pour l'élection de Boutef.

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        • #49
          LeGrandBleu,

          Tu peux crier à la foutaise ou à ce que tu veux, mais il est établis que Bouteflika, a réussi avec le verbe qu'on lui connait, à casser d'innombrables tabous, et à susciter un vrai engouement. Et jusqu'en décembre 2000, la seule voie d'opposition qui osait dénoncer Bouteflika était le WAFA de Taleb et Ghozali, et ce fut pour des raison personnelles. Et le RCD, et le PT, et le PRA, et le ANR, et le HAMAS, et Ennahda, et El-Islah, et même le FFS.... ne critiquaient pas vertement sa démarche, bien au contraire...

          Ott.

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          • #50
            C'est peut-être pour cela qu'il fut laissé seul devant les électeurs et qu'aucun autre candidat n'a voulu se présenter contre lui!
            Il devait avoir déjà la majorité absolue, tous les Algériens comme un seul homme derrière le grand timonier, guide suprême et commandeur de toutes les armées, Boutef ! Boutef , le moins pire ...

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            • #51
              Ne me fait pas dire ce que je n'ai aps dit, et ce n'est aps la peine de renier une réalité que ne t'accomode pas par des pirouettes verbales.

              Ce qui est le plus amusant, c'est qu'on reprend à son compte, pour une personne qui ne se présente pas comme soutient indéfectible de l'armée, n'est ce pas Grandbleu, une formule qu'une éradicatrice notoire, Leila Aslaoui, qui a perdu une occasion de se taire, et qui prouve, s'il en était besoin, la connivence entre son courrent de pensé, et les maitres de ce pays, qu'on reprend à son compte cette formule là, comme si certains sont dans des postures telles, de pouvoir juger de la qualité des uns et des autres, tellement leur qualité est incontestable et criante... pour des éventuels auteurs, ou d'autres qui se gargarisent à le répeter. On a bien vu à qui on a à faire.

              Ott.

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              • #52
                Je suis totalement dans le cirage.
                Répète en termes clairs, stp...
                Leila Aslaoui qui, quoi?
                Quelle formule.
                Si, si, je t'assure que je ne pige que dalle!

                Mais non, Ott, je ne pirouette pas du tout.
                Mais on ne peut ajouter foi sans être intellectuellement malhonnête à la prétention que Boutef eut une majorité quelconque des Algériens.

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                • #53
                  La formule du moins pire, c'est Aslaoui qui l'a sortis la première, dans un article du soir.

                  Quant à la popularité de Bouteflika au début de son mandat, ce sont ses ennemis qui la lui admettent, et même notre cher Sacov, ou Blackmore, pour ne siter que des forumistes.

                  Ott.

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                  • #54
                    @Le GrandBleu

                    Tu l’as bien dit :
                    « Quoiqu'on fasse, le FIS finit par rattraper le système et profite de ses grandes faiblesses pour récupérer encore et encore l'adhésion. Simpliste certes, populiste, rétrograde et obscurantiste mais le fait est là: il est bien adapté à l'environnement politique d'une large partie de la société. »
                    Au risque de te corriger, je dirai que ce n’est pas le Fis qui s’est adapté à l’environnement, plutôt ce même environnement qui l’a généré. L’algérianité de ses sympathisants ne me pose pas problème, ce qui le fait par contre, c’est cette tendance dépitée qui nous fait re-choisir encore entre deux maux. Je n’ai pas de problèmes non plus avec la nécessité de reconnaître à la tendance islamiste qui inscrit ses activités dans le dialogue et le respect de la liberté des autres. Une vérité de la palisse que de dire : il faut composer avec les islamistes. Ce qui par contre me gêne, c’est simplement l’orientation du « dialogue » vers une espèce de reddition de la tendance démocratique et ce, avec toutes les insuffisances qu’elle recèle. Le système lui-même est contraint, pour survivre de composer avec l’islamisme car, son principal ennemi, celui qui finira par le balayer, loin d’être l’islamisme avec lequel il a des accointance avérées, ne pourrait s’agir que de la tendance démocratique.
                    Le système en Algérie, comme en Turquie en Iran se nourrit de l’économie de Bazard. Il ne peut se prévaloir d’une stratégie économique viable et fiable pour démocratiser les relations sociales. L’islamisme en Algérie comme ailleurs, sirote la même mamelle faisant aussi trouver son compte au capital financier international.
                    Le gain militaire, ne s’est pas traduit par celui politique pour la bonne et simple raison que le pouvoir n’en voulait pas, il aurait automatiquement profité à la démocratie. La réflexion, tout au long de la lutte anti-terroriste s’est hasardée à déterminer les causes du mal. Elle a permis de dégager un consensus selon lequel le terreau de l’obscurantisme était nourri par le pouvoir. Dés –lors que l’on ne voulait plus jamais revivre cela, il fallait passer à la deuxième phase du processus et remettre en cause les fondements même du pouvoir, d’où le principe de refondation nationale. À ce moment précis, les « décideurs » forts de la leçon d’octobre 1988, tenant compte de la situation intenable du petit peuple, se sont évertués à faire un clin d’œil à l’époque de Boumedienne, érigée en référence en matière de sécurité. Nul autre que Boutef ne pouvait relever ce défit et il en était doublement conscient.
                    1- Boutef est un produit du système, il ne le remettra pas en cause pour ne pas disparaître.
                    2- Connaissant le système, il savait où étaient ses faiblesses et ne pouvait donc s’accommoder d’une force démocratique qui lui serait fatale. Il s’est résigné non à le museler, mais à se le subordonner à travers l’ouverture du gouvernement au RCD entre autres.
                    Sachant que le système lui-même n’a jamais faussé compagnie depuis l’indépendance à l’islamisme sous ses différentes manifestations, il a commencé par l’encenser en justifiant ses actions depuis la « violence » de l’interruption des législatives.
                    In fine, l’idée qui me chicotte dans ton discours qui s’apparente (dans le fonds) à celui de Ott c’est de postuler à la nécessité d’ouvrir le champ à l’islamisme politique (ce sur quoi je suis parfaitement d’accord) en omettant de dire que pour contenir les dérives sanglantes auxquelles il nous habitué, il faudrait s’assurer que le contrepoids démocratique soit nécessairement là aussi, pour le contrebalancer.

                    :wink:
                    Sacov.

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                    • #55
                      Salut à tous

                      Je trouve le débat de ce topic hallucinant parce qu'il nous renvoit plus d'une dizaine d'années en arrière à savoir l'avénement d'une hypothétique "dictature islamique" su fond de clichés glanés pour la plupart dans les articles de propagande anti-islamiste de la presse algérienne. Pour lever tout équivoque je ne partage rien avec les tenants de l'intégrisme qui ne cherchent qu'à imposer un totalitarisme théocratique aussi dévastateur que celui qu'impose aujourd'hui la junte militaire. Ceci dit, le FIS à son apogée n'était pas un mouvement homogène. A l'intérieur de ce mouvement cohabitaient plusieurs forces et notamment des extremistes prets à prendre le maquis à la moindre occasion. Les généraux algériens les plus influents ont laissé faire l'aile radical de ce parti et liquidé d'une façon ou d'une autre tous ceux qui voulaient composer avec les autres forces sociales. La création du GIA illustre parfaitement cette stratégie de la terre brulé. Bien avant la création de ce monstre, on notera l'affaiblissement du gouvernement de Mouloud Hamrouche ainsi que de Chadli afin de faire croire aux algériens que les élections de 1991 sonnaient le glas de l'ouverture démocratique. En effet qu'aurait pu faire le FIS au parlement du moment que le président avait la latitude de dissoudre à tout moment l'assemblée et d'appeler à de nouvelles élections. Et puis l'on se souvient comment entre les deux tours de l'élection la machine de propagande du régime a sorti de leurs contexte les propos de Mohamedi Said pour les transformer en menace en direction du peuple à "changer ses habitudes vestimentaires et alimentaires", l'affaire de Guemmar, de l'enfant brulé vif -j'ai oublié la ville exacte- etc. De toute façon l'armée aurait agi de la meme manière quelque soit le gagnant (FLN, FFS ou autre), c'est-à-dire mettre fin à une expérience qui menacait les intérets des apparatchiks, de la nomenklatura et de la nouvelle bourgeoisie parasitaire. Le coup d'état de 1992 n'était pas dirigé contre le FIS: par la politique du fer et du sang, il sapait toute forme d'organisation de la société pour lutter contre le retour sur les acquis d'octobre 1988 et l'approfondissement de la démocratie. La preuve que la société n'était pas disposée à subir la dictature du FIS avait été la marche du 2 janvier 1992 initié par le FFS. Mais au lieu d'aider les forces démocratiques qui sont montées au créneau ce jour-là, le régime qui avait déjà entériné le coup d'état -depuis le 4 juin 1991- a préféré monter en épingle une minorité de va-t-en guerre réunis au sein du CNSA, du RCD, du PAGS. Ainsi par cette faute grave, les militaires unirent pour la première fois toutes les composantes du FIS derrière les éléments les plus radicaux, notamment après l'arrestation de feu Hachani.
                      En bref je veux dire que le FIS était un mouvement de société qui ne pouvait etre remis à sa place, battu pour parler clairement que par la société. Plus celle-ci est organisée, plus elle jouit de la liberté, plus elle trouve en son sein les ressorts qui la préserve de la violence. Laisser le FIS gouverner n'aurait pas été une aventure, un coup de "démocratisme" comme on l'entendit souvent dire par des pyromanes qui suivaient fidèlement leurs intérets par instinct. Au contraire il aurait permis à la société dans le contexte d'alors de voir le FIS dans sa véritable réalité démagogique, libéré les vrais acteurs de la démocratie de leur torpeur afin de prendre leurs responsabilités. Sur un autre chapitre, le FIS et le courant islamiste aurait mesuré avec le temps l'étendue de la complexité social et accepté d'etre un parti comme les autres. A cette occasion je rend un hommage particulier au professeur Lahouari Addi dans les positions lui ont valu l'exil et l'excomunication qui ne dit pas son nom. Le FIS représentait certes une régression comparé aux promesses arrachées en 1988, mais les contradictions du FIS étaient le terrain propice à l'éclatement de la citoyenneté sujet politique et la fin du mythe théocratique de la communauté des croyants. Cela aurait pris au plus quatre années si la législature du FIS serait allée à son terme. Mais en aucun on aurait vu le déchainement des violences et des massacres qui ont marqué l'Algérie durant plus de dix ans sans compter les dégats sur le plan économiques et autres qu'il serait inutile d'énumérer maintenant.
                      Comme on le voit et contrairepment à l'idée que répandent les "éradicateurs" la violence et la barbarie a été le fait de ceux qui avaient prétendu oeuvrer pour la sauvegarde de la république et de la démocratie. En dix ans tous les Algériens savent le bilan exacte de cette oeuvre destructrice digne des dictatures fascistes qui ont marqué les années 70 au Chili, au Brésil et en argentine notamment. Plus de dix mille disparus, l'intelligentia décimées par la politique du cerceuil ou de l'exil, les classes moyennes ont disparu, la majorité du peple crève la dalle, plus aucun service public ne répond aux normes élémentaires de fonctionnement normal (voir l'école, les transports et la santé), et de l'autre coté une infime minorité s'enrichit à vue d'oeil, s'accapare par la force, l'intrigue et le "khoubth" les richesses du pays. allons messieurs avec tout ce palmarès aux mains de la junte au pouvoir n'aurait-il pas mieux valu laisser faire l'expérience du FIS. Mais bon l'histoire ne se refait pas ou du moins elle se répète comme farce comme celle qui veut remettre sur scelle un mouvement que les algériens ont entéré depuis belle lurette en se gardant de prendre part à l'insurrection de ce parti et en sortant dans la rue ces dernières années sous des mots d'ordre typiquement démocratique. Et à l'occasion je veux ajouter à l'adresse de M. Ott que ce qui s'est passé en kabylie n'était pas de l'hystérie au delà des divagations bien connues des éléments des "aarouch" et qu'à son début le mouvement n'était pas dirigé contre Bouteflika. Je vous invite à lire les mots d'ordre et les slogans qui disent mieux que les animateurs pour vous en convaincre. Je me souviens bien de ce slogan écrit dans un petit village de Kabylie qui n'a été effacé qu'au début de l'année 2003 et qui dit ceci: "l'Algérie est à tous les Algériens et non la proprité des généraux". Et tenz-vous bien c'était écrit en arabe. C'est pour vous dire que quand on raisonne dépendamment des clans qui font la guéguerre au sein du régime on ne peut échapper à une lecture policière des l'histoire et de voir dans chaque mouvement de foule une machination dirigé contre Boutef. cela n'exclut pas l'instrumentation, la manipulation et tout ce que tu voudras, mais ce n'est pas cela en fin de compte qui détermine le cours des événements. Ceci est aussi valable pour l'histoire du FIS. sans ce dernier le pouvoir n'aurait pas l'occasion d'instrumenter la guerrila islamiste pour la retourner contre le peuple en entier dans un objectif très précis.
                      salutations à tous.

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                      • #56
                        Bonsoir et saha f'tourkoum;

                        Envoyé par Ott
                        je considère les évenements de kabylie comme la manifestation d'une hystérie tribale. Maadjbekch el hal, dez maahoum.
                        Normal, pour une brosse à reluire comme toi, il fallait peut être que les kabyles se mettent à genoux alors que le voyou Boutef venait de leur cracher dessus?
                        Désormais, t'es mis en quarantaine. Lorsque tu seras en mesure de présenter tes excuses à la Kabylie, préviens-moi, sinon, t'iras cirer les pompes de ton Boutef ailleurs.

                        Envoyé par double6
                        je trouve quand meme honteux le fait de jetter des blocs sur un personnage politique pour exprimer son ras le bol.
                        Tu vois la nuance? Si pour toi, Boutef ou l'un de ses pitbulls sont des personnages politiques "respectables", pour la majorité des kabyles, ils ne sont pas plus que des criminels assoifés d'argent du peuple.
                        Sincèrement, tu t'attends à quoi après la répression sauvage du printemps noir? Que les Kabyles se transforment en fleuristes aux pieds de Boutef?
                        Les Kabyles sont des êtres humains normaux, pas des aliens. Lorsqu'on les méprise, ils répondent par du mépris.
                        On parle bien de démocratie, pas vrai? Comment veux-tu que les kabyles puissent avoir un simple sentiment de soutien à un pouvoir qui ne s'est pas géné à les mépriser et à mettre leur région down pendant qu'il déroule le tapis rouge aux égorgeurs?
                        Quelqu'un qui te crache dessus et te tabasse, tu lui réponds en lui offrant des fleurs?
                        Tu trouves exagérée la réaction des habitants de Boumerdès? En quoi est-elle choquante lorsqu'on sait le martyre qu'ils sont vécu pendant que le pouvoir se défoulait dans ses palaces?

                        Je veux bien comprendre que certains soutiennent tel ou tel candidat d'une manière inconditionnelle, mais le minimum d'humanisme est de respecter ceux qui ont vécu le martyre et ne demandent pas plus que d'être écoutés et qu'on leur offre de meilleures conditions de vie.

                        Commentaire


                        • #57
                          Bonsoir et Saha ftourkoum .

                          En faisant l'éloge des islamistes les plus extrémistes , Bouteflika a joué un jeu tres dangeureux , dont il payera un jour ou l'autre la note .
                          C'est vrai qu'on etait une majorité à voir en lui une certaine "pointure" politique assez rassurante et un capital expérience appréciable pour sortir le pays de l'ornière .
                          Mais depuis les lois du pays sont régulièrement piètinées , les dobermans lachés , Hadjar réhabilité et les cadres récalcitrants virés, là tout le monde s'est dit que le type etait pris dans la griserie du pouvoir et qu'il n'etait pas pret à lacher le "koursi" . Surtout que son entourage a maintenant bien gouté à la "benna" et en apprécié les saveurs .
                          Quant on entend un Tayeb Belaiz , garde des sceaux servir ici même à Oran un discours d'un régionalisme tellement primaire qu'il a offusqué la majorité des "redresseurs" présents , ou un Belkhadem dire qu'il n'a besoin d'aucune autorisation pour activer au nom des redresseurs , on se dit que la pourriture chez nous a encore de beaux jours , même si elle se teint parfois du courage à géométrie variable du discours anti-généraux , et de la fausse pièté de ceux qui n'en ont jamais eu , et n'en auront jamais .

                          Commentaire


                          • #58
                            Bonsoir Habibo et saha ftourak !

                            Si tu considères que ce forum est à sens unique , personne ne te retient .

                            Bon vent , et bonnes trahisons !

                            Commentaire


                            • #59
                              Bonsoir tout le monde et saha ftourkoum.

                              Juste un mot à Anakin dont je respecte les principes pour te dire que je suis gêné par la manière dont tu uses de l’arme du bannissement.
                              Tout en n’étant pas d’accord avec les mots utilisés par Ott pour parler des soubresauts de la Kabylie ( ce n’est pas nouveau et nous avons eu à échanger durement la-dessus), je réfute ta sentence qui est plutôt une réponse au « dezz m3ahoum » que je trouve pour ma part impoli.
                              Cela est mon avis car, si l’on se permet de discuter sur l’éventualité d’ouvrir le champ politique légal au Fis après la tragédie que nous avons vécue, épargner Ott serait un moindre mal.

                              :wink:
                              Sacov.

                              Commentaire


                              • #60
                                Bonsoir et saha f'tourkoum;

                                Je comprends parfaitement ton point de vue, sacov. Mais je n'ai fais que l'inviter à revoir sa copie quant à ses insultes contre les kabyles. Résultat : il s'enfonce pour confirmer son mépris de la Kabylie (qui rappellons-le, vit encore sous le mépris du pouvoir qui a usé d'une répression sauvage contre elle) et pour m'insulter.

                                S'il n'est pas capable de présenter ses excuses à la Kabylie, alors il n'est pas le bienvenue ici.
                                Si l'on est pas capable de respecter une région martyrisée par un pouvoir assassin, je ne vois pas comment on peut se prétendre démocrates.

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