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Le Roi du Maroc renonce à participer au sommet de Tripoli

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  • et si l’on parlait vrai!

    Ce n’est un mystère pour personne, les relations ne cessent de se détériorer entre Rabat et Alger, dès lors que chaque partie campe sur ses positions d’hier sans pouvoir affronter l’autre dans une posture décisive. Une des raisons de cet état de choses, le manque de communication et d’échanges francs et sincères sur tous les dossiers qui fâchent dont la question saharienne n’est que l’aspect visible. Les relations bilatérales n’ont à vrai dire jamais été débattues avec courage et loyauté, depuis l’accession de l’Algérie à l’indépendance en juillet 1962, et la volte-face de Ben Bella à l’encontre des intérêts marocains, et la récupération de ses terres spoliées sous la longue occupation française.
    L’Histoire, dit-on, permet de comprendre la géographie, mais un simple regard sur la carte algérienne renseigne à l’évidence sur l’abîme qui sépare les deux pays, en particulier le caractère factice de ce tracé qui scinde un seul peuple de part et d’autre. Faut-il reposer la question des frontières sans faire grincer les dents?
    Je crois que la question du non-dit nous pèse très lourd de part et d’autre. L’Algérie a hérité des trois quarts d’un territoire que la France a mis du temps pour confisquer au Maroc, au Niger, et même à la Libye et la Tunisie ; ce fut durant la longue période où l’Algérie était un département français ! Dire que l’OUA a adopté par la suite le principe de l’intangibilité des frontières, est un argument court, d’autant plus court que le Maroc a émis des réserves sur cette disposition du traité, avant de claquer la porte de cette organisation panafricaine.
    Ce n’est un secret pour personne que dès le retrait de la France coloniale de l’Algérie, le gouvernement marocain a échoué dans ses tentatives de récupérer ses territoires dépouillés par la France (certes temporairement, et officiellement pour couper la résistance algérienne de ses bases logistiques dans l’Oriental marocain). Sur insistance des leaders de la résistance algérienne, il a été instamment demandé aux Marocains de ne pas engager des négociations sur les territoires du Sahara central avec la France, car cela retarderait inévitablement son accès à l’indépendance. Le Maroc a joué le jeu des sentiments et il le paie chèrement aujourd’hui. Et dire que le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) dignement représenté par Ferhat Abbès, s’était officiellement engagé à respecter le principe de restitution des territoires marocains après l’indépendance du pays !
    Le fait que l’Algérie, depuis près de trente ans, contre vents et marées, fait de la question du Sahara un cheval de Troie pour courber l’échine à cette vieille monarchie de l’Ouest, en dit long sur les frustrations, les animosités et remontrances que le pouvoir algérien emmagasine à l’endroit du Maroc et des Marocains.
    Entre Rabat et Alger, il y a un lourd passif, une discorde et comble de tout, un déficit de communication qui s’est alourdi au fil des ans, créant un fossé qu’il faille un jour combler par le dialogue, sinon il y a fort à craindre que ce ne soit par d’autres moyens. Les rapports entre ces deux pays voisins relève parfois, plus du registre de la psychanalyse que de l’Histoire ou de la géostratégie. Quand Bouteflika a affirmé lors de son dernier déplacement en Afrique du Sud, qu’il ne «ferait jamais la guerre au Maroc», que faut-il en déduire ? C’est comme si l’état de belligérance était imminent, car s’il n’est pas à la dérive, le bateau algérien est enivré, et il appartient au Maroc de prendre les mesures qui s’imposent pour défendre le peuple et le territoire, contre toute agression probable et désormais potentielle…
    Il faut être crédule pour ne pas se rendre à l’évidence, une réalité malheureuse et qui fait tressaillir ; il y a comme une guerre en moins entre l’Algérie et le Maroc !
    Une accumulation de mésententes à travers les âges depuis l’ère des Almoravides dont les manuels scolaires escamotent jusqu’à l’origine, alors qu’il y a tout lieu de célébrer ce passé glorieux commun à l’ensemble des peuples maghrébins ; et du Maroc, et de l’Algérie et de la Tunisie.
    Il serait fastidieux de remonter aux Fatimides, mais la chronique diplomatique contemporaine suffit à déblayer certains des éléments qui fondent la politique anti-marocaine de l’Algérie. Loin d’être exhaustifs, commençons par les plus reculés et remontons le temps d’un siècle.
    - Le soutien massif et inconditionnel du peuple marocain et du Makhzen sultanien à l’Emir Abdelkader nous a coûté la défaite d’Isly et la chute d’Oujda. Des milliers de morts, et une première humiliation face à une armée suréquipée (armes lourdes, canon tractés, etc) face à une troupe de cavaliers essentiellement armés de Bouchfer. Il se trouve aujourd’hui des esprits chagrins qui crient à la trahison ; le Maroc aurait lâché les Algériens quand ils étaient en guerre contre l’occupant!
    - Vient ensuite la neutralité que le Maroc a observée (devait-il en être ainsi…) durant la période trouble de la fin des années 50, vis-à-vis de l’imbroglio des longues années de résistance algérienne (UCRA, GPRA, MNA et FLN), notamment les opérations de purge menées par le FLN contre les autres mouvements (et dont beaucoup de maquisards marocains ont été victimes). Par respect à ses «frères» dans l’épreuve, il s’est empêché d’intervenir dans «les règlements de compte» dont il ne saisissait pas l’ampleur à cette époque.
    - Le détournement de l’avion transportant les cinq dirigeants historiques à son départ de Rabat (le Maroc n’avait pas encore de compagnie nationale) et leur emprisonnement en France, a été interprétée par des esprits malintentionnés, comme une connivence du Maroc avec la puissance coloniale. Cela nous a valu une brouille malvenue avec la France, et nous a coûté cher en termes d’investissements et de réformes politiques.
    - Et, enfin l’appui imprudent du Maroc officiel à Ben Bella, au mépris de la France et du Général De Gaulle, tout cela semble avoir eu dans les rangs du FLN, des réactions inverses que les dirigeants marocains de l’époque n’avaient pas vu venir. Une position de principe qui continue, semble-t-il, d’agiter des esprits, si bien que les acteurs de cette époque sont en vie et à l’œuvre…
    Les relations entre le Maroc et l’Algérie ont donc été fondées sur des «non-dits» qui meublent la conscience des responsables de part et d’autre, souffrant d’un débat franc et courageux, pour évacuer les rancœurs. D’un côté, le Maroc croit n’avoir rien à se reprocher en ayant sacrifié ce qu’il a pu et adopté une attitude exemplaire avec «les frères» tout au long de leur combat pour l’émancipation. Bien plus, il ne comprend pas les racines de la haine, de l’intrigue des dirigeants algériens à son égard.
    De l’autre, l’Algérie qui a épousé le modèle nassérien à ses débuts, découvre la joie de constituer un Etat, enfin libre, adoptant la «révolution» comme mode de refonte de l’ordre mondial, voit en le Maroc une relique du passé, un voisin qui lui a constamment fait de l’ombre, même en gardant le profil bas.
    Issue d’un processus sanglant de décolonisation, l’Algérie indépendante a subitement découvert qu’elle était devenue riche, qu’elle possédait désormais un vaste territoire et une manne pétrolière qu’elle n’a jamais espérée !
    Côté marocain, l’émancipation algérienne tant chantée par nos parents s’est finalement réalisée aux dépens de nos propres intérêts. La «guerre des sables» dont on rejette souvent la responsabilité sur le Maroc, est d’abord une réaction à l’agression algérienne contre Hassi Baïda. Ce conflit a été l’annonciateur d’une politique étrangère depuis lors, tournée contre le Maroc et son régime politique réduit de manière inique à la seule personne du Roi Hassan II, alors que la question de la terre demeure aujourd’hui plus qu’hier une affaire de tous les Marocains.
    La mission de l’Algérie à son indépendance, comme l’a déclaré en 2004 Ben Bella sur une chaîne arabe, était de faire mobiliser le Tiers-monde contre les forces impérialistes qui détiennent et les ressources et la science et la technologie. Inutile de rappeler que dans ce cas de figure, ni les Marocains ni les Tunisiens, taxés alliés de l’Occident et «valets» de l’impérialisme, n’avaient de place et encore moins de rôle à jouer. Première initiative de Ben Bella arrivé au sommet de l’Etat fut de renier les accords passés avec le Maroc, étape décisive sur le chemin de la discorde que plus rien n’entravait. Depuis cette embrouille réglée à l’africaine, le Maroc a fait toutes les concessions pour calmer l’ardeur des nouveaux voisins. Une attitude pacifique souvent comprise –à tort ou à raison- comme une faiblesse.

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    • la suite

      Sur le plan interne, le régime a resserré l’étau autour de l’opposition dont une partie d’ailleurs, trouva naturellement refuge en Algérie, confortant les nouveaux maîtres dans leur sentiment de «libérateurs». Après Bamako, les clauses de l’accord de règlement du différend frontalier se sont peu à peu dissipées dans la chaleur du désert, et quand éclata l’affaire du Sahara en 1974, Alger y a vu l’occasion rêvée d’enfoncer le clou dans le cercueil d’un régime moribond !
      Tout au long de ce conflit, le Maroc a souvent adopté une position défensive, même lorsque la légalité était de son côté comme se fut le cas lors de la bataille d’Amgala qui a vu l’implication effective et directe de l’armée algérienne (l’Etat marocain n’a-t-il pas parlé de droit de suite !)
      Les autorités algériennes se sont d’autant habituées à cette attitude «molle» de leur voisin qu’elles croient que le pays est dévasté par «vingt ans de guerre», croupissant sous la poigne de fer d’un régime despotique, bref un pays au bord de la déchéance…
      Entre le mythe et la réalité, il y a un imaginaire figé que conservent invariablement les dirigeants algériens, et qui peut se résumer en une série de clichés particulièrement chez les vieux officiers de l’armée et les commis de l’Etat, curieusement encore aux commandes : l’Algérie est une république démocratique et prospère, alors que le Maroc est une monarchie autocratique et indigente ! Nous savons, hélas, que les médias algériens, même ceux dits indépendants, se complaisent à entretenir cette image au mépris de la réalité. Mais, par-delà les clivages idéologiques et culturels, le Maroc paie à présent les incohérences du passé, il paie le prix des erreurs dont il faut à présent se départir, impérativement. Et, dire que le Maroc avait les atouts entre les mains, et qu’il en a simplement fait mauvais usage!
      Un bref rappel de situations historiques s’impose pour replacer la réalité des faits dans leur contexte. Un rappel qui nous fait sentir que pour régler l’affaire du Sahara marocain, il faut sérieusement revenir sur la question du Sahara central (le Touat). C’est par l’Est que l’on sauvegardera le Sud. Et c’est par la diplomatie active que l’on évitera la guerre, sachant que l’équation est transitive.
      Quand le Maroc soutenait l’intégrité territoriale algérienne…
      A la fin des années cinquante du siècle dernier, la France a sérieusement œuvré pour la création d’un Etat indépendant au Sahara au Sud de l’Algérie, un territoire que la France considérait comme «res nullius» et donc ne faisant pas partie de l’Algérie historique, située au-delà des Aurès.
      Déjà en 1951, des projets ont porté sur cet espace allant de Hassi R’mel au Nord et Tindouf à l’Ouest, jusqu’à la frontière tunisienne et tout le long de la frontière libyenne, avec au Sud des portions importantes des territoires nigériens. Plusieurs noms furent donnés à ce territoire : «Afrique saharienne française», «Département au-delà des monts», «Territoire du Sahara français». La France a finalement adopté en janvier 1957, la création de «l’Organisation Commune des Régions Sahariennes -(OCRS)». L’idée a tellement mûri que le Général De Gaulle s’en est saisi officiellement et conditionné sa réalisation à l’approbation du Maroc et de la Tunisie. De l’avis des experts de l’époque, cet Etat était réellement viable, d’autant qu’il était multiracial et pluriculturel (Zenaga, Berbères, Touaregs, Arabes et Africains), et de surcroît, cet Etat riche en ressources minières et pétrolifères, devait faciliter l’intégration maghrébine, étant donné que tous les Etats de la région étaient concernés par sa création, y compris l’Algérie. Vu sous cet angle, et avec le recul, cette idée pour stratégique qu’elle fût, n’était pas si mauvaise en fin de compte !
      Le Maroc, comme la Tunisie d’ailleurs, a catégoriquement rejeté cette proposition, et à la demande insistante des représentants du Gouvernement provisoire algérien, craignant plus que tout le report sine die de l’indépendance, Hassan II a dit Non au général De Gaulle. Le peuple marocain et la monarchie ont été solidaires de l’Algérie combattante pour son indépendance, sa dignité et son intégrité… Le Maroc a ainsi soutenu «l’intégrité territoriale» de l’Algérie avant même sa reconnaissance juridique, il ignorait que ses «chers» voisins de l’Est allaient d’abord phagocyter ses territoires et s’opposer ensuite avec insolence, au parachèvement de l’intégrité territoriale marocaine, douze ans seulement après leur indépendance!
      Le Maroc choisit le camp du GPRA plutôt que celui de la France !
      Lorsque la résistance algérienne a atteint son summum et que les négociations d’indépendance allaient s’ouvrir sous peu, le gouvernement français a officiellement demandé au Maroc la tenue de réunions tendant à apurer le dossier des frontières que la France n’a cessé de grignoter depuis la défaite de la bataille d’Isly, premier tribut payé pour le soutien de l’Emir Abdelkader. Les délégations algériennes se sont succédé à Rabat, demandant toutes, le report de la question des frontières et du tracé frontalier après l’indépendance effective de l’Algérie. Tout le monde se rappelle la position noble et combien risquée de Feu Mohammed V : la question des frontières sera traitée avec «nos frères» après leur indépendance. Cette position a été formellement confirmée par Hassan II en 1961, lorsque Couve De Murville a cherché dans une ultime tentative d’ouvrir les négociations avec l’ambassade du Maroc à Paris. Le Maroc, avec l’assentiment de toute l’élite de l’époque (Allal Fassi …), s’est contenté d’un simple accord signé le 6 juillet 1961 avec Ferhat Abbès au nom du GPRA, qui reconnaît les droits du Maroc sur ses territoires. Nous savons depuis, ce qu’il est advenu de Ferhat Abbès, de Messali Hadj et même du jeune Mohamed Khmisti, premier à occuper le poste de ministre algérien des Affaires étrangères, assassiné dans des conditions obscures en 1963, mais dont la disparition ouvrit la voie au jeune Abdelaziz Bouteflika!
      De la coopération avortée à la guerre ouverte
      A la suite de l’agression algérienne contre le poste-frontière de Hassi Baïda (tuant 15 mokhaznis et un vieux comptable français venu leur distribuer la solde), le Maroc a légitimement donné la réplique en récupérant une portion de la région de Tindouf. Pourtant, il n’y a pas un seul officiel algérien qui se rappelle cet épisode malheureux qui fait de l’Algérie le pays agresseur et non la victime de «l’expansionnisme marocain» comme se plaît à le dire Bouteflika! L’Algérie a si bien communiqué sur le dossier qu’il se trouve même parmi les Marocains qui ignorent l’origine de ce conflit regrettable. Au sommet de Bamako du 30 octobre 1963, et avec une facilité déconcertante au regard d’aujourd’hui, le Maroc a volontairement renoncé aux territoires conquis et accepté la médiation africaine qui prévoit l’ouverture de négociations pour le règlement des différends en suspens entre le Maroc et l’Algérie. Nous connaissons ce qu’il est advenu de ces négociations, de l’Afrique, de ses sages et de ses institutions!
      Le temps des concessions en cascade
      Sur le plan interne, cette fois-ci, quand le régime s’était isolé des forces politiques nationalistes après les procès de 1963 et les événements de 1965, période difficile qui a préparé les deux coups d’Etat manqués. Alors que le Maroc récupérait la région de Sidi Ifni, Hassan II a ouvert un dialogue avec l’Algérie pour régler le différend frontalier, et a rencontré Boumediene, le 14 janvier 1968 à Fès, le 27 mai 1970 à Tlemcen, le 13 septembre 1970 à Nouadhibou. Des rencontres sous le signe des retrouvailles dans lesquelles on ne peut s’empêcher de penser que leur objet était également d’éloigner définitivement les dirigeants algériens des opposants marocains en exil, de mettre un terme à la propagande des médias (qui faisait rage à Alger et Tripoli) et de couper la route aux mouvements radicaux d’extrême gauche. Rien de tout cela. L’Algérie a soutenu illico les putschistes de 1971 et 1972, et a été manifestement derrière l’aventure infortunée de Moulay Bou’azza. Depuis 1974, après que la Libye ait servi d’éprouvette au mouvement Polisario, l’Algérie héberge, arme et entraîne, symboliquement à Tindouf, d’autres marocains (devenus séparatistes) pour d’autres raisons, autrement plus décisives dans son combat contre le Maroc.
      Guerre ou paix? Le Maroc qui a subi vaillamment les affres d’agressions répétées, a été pacifique, jusque-là. Certes, le dialogue devra continuer à prévaloir, mais c’est à se demander de quoi nos voisins voudraient-ils discuter! Du Sahara, de la coopération bilatérale, du Grand Maghreb? Pourquoi pas à condition de commencer par les frontières méridionales?
      Je ne saurais le dire autrement, mais l’Algérie ne veut pas du Maghreb, parce qu’elle croit que cette «union de dupes» ne lui apportera rien, Alger étant le seul pays de la région qui a d’importantes ressources en gaz et hydrocarbures, et donc en pétrodollars. Ni la Tunisie ni le Maroc n’intéressent les politiques algériens qui voient en eux, en plus du mépris du faux riche, deux pays ayant tout au plus, des cadres à enrôler (à se demander où depuis le fiasco de M. Abdeslam Belaïd) et de la main-d’œuvre à servir leur machine de production nationale, il est vrai aujourd’hui en panne.

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      • la suite

        Du Sahara? Laquelle des Saharas? Courtois comme à l’accoutumée, le Maroc ne lui rappellera pas le fait que les populations sahraouies, amassées dans les camps de Tindouf, ont été extirpées il y a trente ans à leurs foyers, entre 1973 et 1977, dans des opérations de rapts collectifs (rares sont les éléments qui sont partis de leur propre chef), organisés et exécutés sous supervision de l’armée algérienne (et dont le Maroc a des preuves irréfutables). Fidèle à l’Histoire, le Maroc ne dénoncera pas de sitôt des accords appartenant à l’âge où l’opposition marocaine était bâillonnée, les institutions constitutionnelles en friche, lorsque Boumediene a profité d’un moment de faiblesse pour sceller la plus grande escroquerie territoriale du siècle. Le Maroc se gardera de défendre le principe de changement fondamental de circonstances, principe général s’il en est du droit des gens, pour demander l’ouverture de négociations ou de compensation! Alors discuter de quoi, sinon prendre la mesure du fossé qui nous sépare, et se tenir prêt à empêcher que l’Histoire ne se répète… en drame!

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        • Au derniere nouvelle, le Roi M6 qui a voulu pariciper au sommet de tripoli mais c'est son général le tout puissant Benslimani patron de la Gendarmerie royale qui l'a disssuade d'y aller voir menacer d'un coup d'etat. Car M6 n'a pas l'envergure de son pére hassen repute être un nettoyeur se fait donc manipuler par ce général qui a la haute main sur tout le pays ainsi que tous les coups scrabeux même les manifs de rabat on ete manipulés par ce général pour faire croire la main de l'algérie comme l'hisroire en 1995 de l'hotel de marakech. L''histoire se repete et on voit l'apprarition d'un nouveau Driis basri
          au mois lui a reconnu le mal qu'il a fait a l'Algérie. Que dieu nous preserve de nos voisins et qui les guide vers la voix de la paix.

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          • comme c'est dommage que le jeune roi ne peut pas assister au sommet de tripoli,il est vrai qu'il entourer d'une meute d'hyennes que son pére n'a pas eu le temps de "chasser".
            je suis du peuple des humains,et notre patrie s'appelle:terre

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            • vous les marocains vous n'ete pas possible ,vous ramener toujours l'histoire a la discutions vous dite que vous avez donner beaucoup a l'algérie, soit personne ne nie l' hébergement sur votre territoire des réfugier algériens qui grâce a l'aide importante du croissent rouge internationale qui leurs été fournis faiser bénéficier tout le Maroc orientale. ce si dit, ils ne faut pas oublier que c'est grâce a la révolution du 1 novembre 54,que la France c'est empresser a vous donner (l’indépendance),a vous et a la Tunisie pour ce consacrer uniquement au algérien. et c'est nous seul qui avons payer la plus grande part de sacrifice pour la liberté des peuples du Maghreb,nous notre indépendance en la eu grâce au (baroud) et personne ne nous a donner quoi que ce soit.en a apporter un énorme tribut de sang et de sacrifice pour chaque mètre carrer de notre pays et en n'a pas marchander pour le nord ou le sud du pays en a exiger l'algerie intégrale,et on l'a u.
              alors que vous les marocains vous vous été contenter du centre du Maroc au début, puis vous avez marchander pour le rest.vous attendez toujours que les autres fasse le travail en sacrifions leur vie. et quand c'est fini, vous venez réclamer les territoires,,,vous etes marrons!!!!!!
              vous avez attendue patiemment bien au frais qu'on est chasser les français de chez nous,et vous nous avez attaquer pour nous réclamer le tiers de notre pays, en sachons des le départ qu'on étais complètement détruis après 8ans de guerre sans merci, la plus part d'entre nous étais des infirmes et des mutiler.mais malgrer cela, après l'appelle patriotique du président benbella au rassemblent, les patriotes que vous croyiez entrain de s'entre tué ont commencer a se déferler vers la frontière, venue de tout le pays. de la Kabylie,de l'est,du centre de partout et ca vous a ficher la trouille et vous avez déguerpis.
              idem pour le Sahara occidentale même pas un baroud d'honneur vous avez attendue gentiment que franco parte et la, vous éte entrer en exhibent vos biceps a des populations sans défense. vous avez appeler ça (la marche verte),,,,mon$$$$$oui.
              au lieu de libérer sebta et melilia, vous avez mis cinq pauvre bougre sur un rocher pour tester la réaction des espagnoles. les qu'elle vous en humilier en envoyions toute une armada a quelque mètre de vos maisons sans que vous réagissez.et le comble, vous voulez que l'algerie réagisse a votre place,,,,,lol
              nous, nous connaissons très bien le cens du sacrifice pour la liberté et cela nous empêche de renier ou de marchander nos principe,et c'est ça qui fait notre force et notre grande audience auprès des autres nation,notre diplomatie sillonne le globe du nord au sud et de l'est vers l'ouest avec une remarquable efficacité reconnue par tout le monde.
              pour finir personne ici ne veut que cette fichue frontière s'ouvre jusqu a ce que les sahraoui recouvre leurs indépendance par le référendum ou par les armes,et que vous reconnaissez votre vrais taille dans la région.






              coordialement

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              • Vous avez vue!!!!! Ce voisin marocain attentionner viens ici nous faire redécouvrir sa version de notre histoire récente.
                Il si met lui aussi avec le même style de ceux qui l'en précéder, c’est a dire un discours au contour mielleux mais au contenue haineux, il travestie l'histoire en usons de monsonge grossier. il se permet même de trafiquer des faits historique et mentir sur des personnalités national dans certaines sont encore vivante.et au passage, il nous gratifie avec des menaces a peine voiler.

                si les marocains ont étais si naïve de croire que les algériens allez gentiment leurs donner une part de leurs pays.alors,tapis pour eux

                si les marocains ont étais si naïve de croire que les algériens allez gentillement les laisser avaler le Sahara occidentale.alors,tapis pour eux deux fois

                et si les marocains sont polis et retenue au point d'avaler la couleuvre après l'autre sans réagir alors la tant mieux pour nous

                je dirais au voisin juste que;nul ne peut réécrire l'histoire a sa guise,et qu'il ne faut pas se lamenter sur son sort. C’est les peuples qui façonne leur avenir. et c'est bien tout les algériens qui en façonner et avec mérite leurs passer récent,et ils envisage avec sérénité leur avenir .




                coordialement

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                • Une autonomie au sein du Maroc, la "solution la plus réaliste" au conflit du Sahara (Erik Jensen)

                  Madrid, 04/06/05- L'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'Onu au Sahara, le diplomate Erik Jensen, a affirmé, samedi à Madrid, que la "solution la plus réaliste" au conflit du Sahara serait une large autonomie au sein du Maroc, insistant sur l'inapplicabilité des plans de paix proposés jusqu'ici pour résoudre cette question.

                  "Je vois difficilement comment on peut appliquer les propositions faites jusqu'ici par le secrétaire général de l'Onu, parce que le Conseil de sécurité s'est prononcé très clairement pour une solution qui soit acceptée volontairement par les parties", a dit M. Jensen dans une déclaration à la MAP, en marge d'un séminaire à Madrid sur le thème "Solutions pour le Sahara".


                  "Pour moi la solution la plus réaliste serait une large autonomie qui puisse satisfaire les aspirations des populations du territoire et qui soit en même temps acceptée par le Maroc", a ajouté l'ancien secrétaire général-adjoint des Nations Unies.


                  M. Jensen a mis l'accent sur "le rôle que peuvent jouer les grandes puissances" pour aider à résoudre le conflit, soulignant l'importance des actions menées par l'Espagne pour contribuer à trouver une solution négociée.


                  Lors de son intervention devant ce séminaire, M. Jensen a passé en revue les différents développements du conflit du Sahara, insistant sur les tentatives des Nations Unies de trouver une solution à ce conflit, notamment sur le premier plan de règlement de l'Onu de 1988, l'accord-cadre et les autres solutions qui se sont avérées inapplicables sur le terrain.


                  "Le Conseil de sécurité de l'Onu n'a jamais voulu imposer une solution aux parties, laissant à celles-ci le choix d'adhérer à un processus volontaire pour parvenir à une solution acceptée par toutes les parties", a affirmé le diplomate onusien.


                  M. Jensen a indiqué dans son allocution que le Maroc a enregistré ces dernières années d'importantes avancées démocratiques, d'où la viabilité de l'autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine comme solution au conflit du Sahara.


                  Pour l'ancien représentant spécial de Kofi Annan au Sahara, les micro-Etats n'ont aucune chance de survie à l'heure de la mondialisation, un défi que seuls des groupements régionaux forts et cohérents peuvent relever.


                  Une trentaine d'experts se sont réunis, samedi à Madrid, à l'invitation de l'Institut Européen de la Méditerranée pour débattre du conflit du Sahara et des solutions envisageables.


                  "Médiation et prévention des conflits", "Le rôle des Nations Unies", "La société civile et l'élaboration du discours",

                  L'analyse de la situation et les scénarios du futur", sont les quatre thèmes débattus au cours de ce séminaire.

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                  • bravo a fred1969 il a tout dit encore bravo
                    il a mis la lumiere sur les complexes du regime algerien depuis 1962 a nos jours
                    veritable cours d histoire loin des discours chauvins de deux sous

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                    • GRAND CHAPEAU à fred1969.

                      On ne peut etre plus claire.

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                      • Le président algérien est-il malade du Maroc jusqu’à renier dans sa biographie officielle qu’il est né à Oujda ? Il y est mentionné seulement que Abdelaziz Bouteflika est né en 1937 sans spécifier dans quelle ville et dans quel pays. Jamais une hérésie biographique d’un homme d’Etat n’a été aussi criarde et aussi bizarroïde comme si l’homme est né sur une autre planète. Autant dire que Bouteflika a mis sa mémoire marocaine dans un placard depuis que l’Algérie a acquis son indépendance. Il a oublié ainsi qu’il a passé une grande partie de sa jeunesse au Maroc en compagnie de Boumedienne, Ben Bella, Boudiaf et tous les grands résistants algériens. Dans ce Maroc qu’il haït aujourd’hui Boutef a bourlingué d’Oujda, où il a vu le jour dans une famille modeste, à Rabat, à Mohammedia et dans bien d’autres villes marocaine. Il compte beaucoup d’amis marocains qui ne l’ont jamais renié malgré les vicissitudes qu’il a connues après la mort de Boumedienne. Par contre lui , toujours égal à lui-même, ne s’est jamais gêné pour effacer d’un trait tout ce qui le rattachait à un Maroc qui le complexifie pour on ne sait quelle raison. Boutef souffre-t-il d’une maladie qui s’appelle le "Maroc" ? En tous les cas, et de l’avis même de ses concitoyens, le président algérien demeure insaisissable aussi bien dans ses prises de position que dans son comportement... Sinon comment expliquer ce revirement spectaculaire envers l’intégrité du Maroc alors qu’il avait convenu avec le Roi Mohammed VI une cohabitation plus saine et plus transparente. En quelques semaines, l’homme a tout oublié comme s’il s’agissait d’un jeu d’enfant pour saborder et les relations maroco-algériennes et l’UMA. De deux choses l’une ou bien Boutef se moque de tout le monde ou bien il a des pertes de mémoire répétitives. Dans les deux cas, l’homme d’Etat ou le diplomate chevronné qu’il est, aura bien du mal à justifier ses attitudes intempestives envers ses pairs. Même le pétrole et la bonne parole ne lui seront d’aucune utilité quand le temps dévoilera la vraie nature de l’homme. Il est vrai qu’aujourd’hui comme hier, il trouve encore des chefs d’Etat qui tombent dans l’escarcelle d’un hypothétique principe qu’il défend. Mais tout le monde sait que l’autodétermination qu’il prône pour les "sahraouis" tombe comme un château de sable dans le désert quand on sait qu’il avait trouvé une solution géniale à ce problème. Il faut rappeler, tous les jours, que Bouteflika avait personnellement préconisé au secrétaire général de l’ONU la répartition du Sahara marocain. Drôle de principe. Mais l’homme est tellement… prévisible qu’il n’hésitera pas à réclamer l’indépendance du Sahara algérien. L’UMA serait alors plus éparpillée autant que Boutef, cette imposture algérienne.

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                        • Bonjour mes amis et compatriotes.
                          Fred1969 a été clair la dessus, et je crois que ce conflit ne peut etre resolu que si on percoit la forme de LEGITIMITé, les partis fondent leur revendication. BASTA (et entre nous...)
                          cordialement
                          Dernière modification par marok1, 07 juin 2005, 14h18.
                          Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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                          • vous nous souler avec vos discours.

                            allez voir ailleur si les algériens se trouve.

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