Le secrétaire général du front de libération nationale, Abdelaziz Belkhadem, s’est déclaré en faveur d’un troisième mandat pour le président Bouteflika. Invité, hier, de la radio chaîne I, Abdelaziz Belkhadem dira sans être interrogé sur la question que “nous sommes avec notre président et nous sommes en faveur d’un troisième mandat pour le président de la république s’il le souhaite”. La question lui a été posée par la journaliste animatrice de l’émission concernant la révision de la Constitution et l’attachement du FLN à cette initiative maintes fois annoncée mais sans toutefois être mise en œuvre. là encore, le secrétaire général aura une réponse inédite. Exprimant, en effet, le soutien de sa formation à l’impératif d’un amendement de la loi fondamentale, le leader de la formation majoritaire surprendra en expliquant ses arguments en faveur de cette révision de la Constitution. “pour que le peuple puisse choisir librement ses responsables y compris le président de la république”, dira en premier Belkhadem, avant d’être interrompu par la question de la journaliste animatrice de l’émission, pour ensuite rebondir en disant : “nous voulons que le pouvoir exécutif soit détenu par un seul responsable, qu’il y ait une clarification des prérogatives et du rôle du conseil de la nation (Sénat) et une affirmation de la fonction de contrôle.”
L’hôte de la radio terminera ses arguments en indiquant que “la non-limitation du nombre de mandats est une question très importante”. Dans l’intervention du secrétaire général du FLN, il est à noter que c’est en effet la première fois que Belkhadem justifie la révision de la Constitution par le fait qu’elle “permettra au peuple de choisir librement son président”, et c’est aussi la première fois que le secrétaire général du FLN exprime son “soutien au président” sans que la question ne lui soit posée. Qu’est-ce qui fait que Belkhadem relance ainsi le débat ? La question reste entière pour le moment. Interrogé en outre à propos des parties qu’il a accusées de s’être opposées à sa nomination au ministère des affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem indiquera que “je ne veux pas parler de ma propre personne, mais les observateurs de la scène politique connaissent le tapage de plus de sept mois qui a suivi ma nomination à la tête des Affaires étrangères où des journaux écrivaient chaque jour sur moi avant que cette vague ne s’arrête un beau jour. L’été dernier, on s’est attaqué au chef du gouvernement en prévenant d’une rentrée sociale explosive et après une accalmie les attaques ont repris de plus belles contre moi en ma qualité de secrétaire général du FLN”, indiquera l’intervenant. Interrogé au sujet de ses accusations contre l’administration dans la confection des listes électorales du FLN, Belkhadem dira : “nous n’accusons pas l’administration, nous disons seulement qu’il faut qu’elle soit neutre !” Et de préciser : “certaines accusations contre l’administration sont politiques mais n’ont aucun fondement dans la réalité.”
Le chef du gouvernement annoncera dans la foulée la révision des codes communal et de wilaya, “dans les semaines à venir”. Aussi et sur la mise en application de la nouvelle grille des salaires, le chef du gouvernement expliquera que celle-ci prendra effet “à partir de janvier 2008”. La suppression d’un passage de Kassaman , l’hymne national de certains manuels scolaires, fera dire au chef du gouvernement que “l’atteinte aux symboles de l’État exposera son auteur à des sanctions”. “Des mesures ont été prises pour retirer ce livre, d’autres mesures ont été prises pour traduire les responsables devant la commission de discipline et devant la justice”, dira-t-il encore. À la question de savoir s’il existe en Algérie des camps de détention secrets, le chef du gouvernement dira : “non, et que les ONG peuvent venir en Algérie.”
source : Liberté
L’hôte de la radio terminera ses arguments en indiquant que “la non-limitation du nombre de mandats est une question très importante”. Dans l’intervention du secrétaire général du FLN, il est à noter que c’est en effet la première fois que Belkhadem justifie la révision de la Constitution par le fait qu’elle “permettra au peuple de choisir librement son président”, et c’est aussi la première fois que le secrétaire général du FLN exprime son “soutien au président” sans que la question ne lui soit posée. Qu’est-ce qui fait que Belkhadem relance ainsi le débat ? La question reste entière pour le moment. Interrogé en outre à propos des parties qu’il a accusées de s’être opposées à sa nomination au ministère des affaires étrangères, Abdelaziz Belkhadem indiquera que “je ne veux pas parler de ma propre personne, mais les observateurs de la scène politique connaissent le tapage de plus de sept mois qui a suivi ma nomination à la tête des Affaires étrangères où des journaux écrivaient chaque jour sur moi avant que cette vague ne s’arrête un beau jour. L’été dernier, on s’est attaqué au chef du gouvernement en prévenant d’une rentrée sociale explosive et après une accalmie les attaques ont repris de plus belles contre moi en ma qualité de secrétaire général du FLN”, indiquera l’intervenant. Interrogé au sujet de ses accusations contre l’administration dans la confection des listes électorales du FLN, Belkhadem dira : “nous n’accusons pas l’administration, nous disons seulement qu’il faut qu’elle soit neutre !” Et de préciser : “certaines accusations contre l’administration sont politiques mais n’ont aucun fondement dans la réalité.”
Le chef du gouvernement annoncera dans la foulée la révision des codes communal et de wilaya, “dans les semaines à venir”. Aussi et sur la mise en application de la nouvelle grille des salaires, le chef du gouvernement expliquera que celle-ci prendra effet “à partir de janvier 2008”. La suppression d’un passage de Kassaman , l’hymne national de certains manuels scolaires, fera dire au chef du gouvernement que “l’atteinte aux symboles de l’État exposera son auteur à des sanctions”. “Des mesures ont été prises pour retirer ce livre, d’autres mesures ont été prises pour traduire les responsables devant la commission de discipline et devant la justice”, dira-t-il encore. À la question de savoir s’il existe en Algérie des camps de détention secrets, le chef du gouvernement dira : “non, et que les ONG peuvent venir en Algérie.”
source : Liberté
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