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Comment des Algériens torpillent leur pays

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  • Comment des Algériens torpillent leur pays

    Bonjour

    Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains, plus pragmatiques.

    L’art de rater les opportunités. Si cette discipline existait, les responsables et les gestionnaires de l’Algérie indépendante en seraient les champions incontestés. Des révélations rapportées dans le dernier numéro de la revue Jeune Afrique, sur les raisons qui ont conduit le fabricant français, Renault, à installer son usine de montage à Tanger au Maroc, renseigne clairement comment des Algériens torpillent l’économie de leur pays.
    Selon Jeune Afrique, les intentions du constructeur français ont buté particulièrement sur la question de l’accès au foncier industriel, un vrai boulet, dont se plaignent les investisseurs locaux et étrangers. «Renault a négocié pendant trois ans sans résultat» a rapporté la revue, citant les propos du président de la Chambre française de commerce et d’industrie en Algérie (Cfcia), Michelle de Caffarelli. De guerre lasse, Renault a donc fini par se tourner vers le voisin marocain. «La société y a trouvé plus de facilités et toutes les infrastructures nécessaires», a encore indiqué Caffarelli. Trois ans de négociations pour ensuite offrir sur un plateau d’or cette opportunité aux voisins marocains, plus entreprenants, plus pragmatiques et plus patriotes, allons-nous dire.
    D’un coût estimé à 600 millions d’euros, l’unité de montage devrait produire 200.000 voitures low-cost par an à partir de l’année 2010. Cela sans compter les milliers d’emplois directs et indirects qu’elle allait créer. Interpellé sur ce sujet en octobre dernier, l’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a diplomatiquement renvoyé la balle dans le camp des responsables algériens. «Il faut voir du côté des responsables algériens qui doivent s’interroger sur le fait que Renault installe son usine à Tanger», a-t-il réagi. «Pour l’installation de cette usine, Tanger était en compétition avec une ville roumaine, et une autre indienne mais pas avec l’Algérie, elle ne figurait pas sur la liste des compétiteurs, cette question aussi, il faut la poser aux responsables algériens. A cela, il faut ajouter les problèmes de la bureaucratie, de la disponibilité du foncier». Rater des opportunités, faire fuire des investisseurs, tourner le dos à des millions d’euros et refuser des milliers de postes d’emploi à ses concitoyens, est apparemment un art qu’affectionnent ceux qui décident des destinées de ce pays. Maintenant, on sait donc un peu plus sur les raisons qui ont poussé le constructeur français à ne pas s’implanter en Algérie. Mais ne cherchez pas à en savoir plus. Qui est responsable de ce ratage? A qui profite-t-il? Evidemment, on ne le saura jamais. «Détruisez, torpillez, il en restera toujours quelque chose dans ce pays.»
    Les chancelleries étrangères installées en Algérie ne cessent de lancer des appels pour plus d’ouverture et d’assouplissement des mesures d’investissement. Dans un entretien exclusif qu’il a accordé à L’Expression, en octobre dernier, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, Robert S. Ford, a fortement insisté sur les difficultés que rencontrent les entreprises américaines qui désirent s’installer en Algérie. «En général, nous souhaitons que le climat des affaires s’améliore en Algérie. (...) il y a encore de nombreuses difficultés», a regretté l’ambassadeur, citant «les problèmes de dédouanement au niveau du port, des problèmes de fiscalité puisqu’il y a des impôts qui ne sont pas clairs, il y a le problème des visas pour les hommes d’affaires américains qui trouvent d’énormes difficultés pour avoir un visa en Algérie».
    M.S.Ford signale enfin «toute une série de difficultés de laquelle se plaignent nos entreprises dont celle du foncier, les droits d’auteur, la propriété intellectuelle». Les investisseurs français et américains ne sont que deux exemples parmi des centaines d’autres prétendants découragés aux portes d’Alger avant même d’entamer leurs démarches. Finalement, si l’ouverture économique n’arrange pas le pays, pourquoi l’annoncer en grande pompe et l’adopter comme choix économique irréversible? Autant se résoudre à la logique de Louisa Hanoune qui incite au retour des nationalisations au lieu de conforter et d’amplifier les virtuels succès de la stratégie économique algérienne.

    Brahim TAKHEROUBT

    L'Expression

  • #2
    Dans un pays civilisé, on diligente une enquêté pour identififier les responsables ,puis les responsables d'un crime economique pareil ,seront demis de leurs fonctions et poursuivi en justice , Hélas chez nous ce n'est pas le cas,continuent a prifiter de votre privilége tant qu'il y a les hydrocarbures,
    le jour ou les prix chutent vous allez nous creer une guerre civile comme voius l'avez déjà fait .


    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      Le contraire m'aurait étonné!

      Que peut on attendre d'un premier Ministre à l'Image de Monsieur BELKHADEM?

      Il n'y a pas que Renault qui est dans ce cas!

      Domage pour ce pays de plus d'un millon de Chahid; La nature lui a tout donné mais pas les Dirigeants qu'il mérite
      Le Sage

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      • #4
        Que peut on attendre d'un premier Ministre à l'Image de Monsieur BELKHADEM?

        Ma yehchemche , si il avait de la fierté il aurait démissioné apres le fort taux d'abstention lors des dernières législatives.
        ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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        • #5
          Comment des Algériens torpillent leur pays

          C'est honteux!!!Pourquoi les responsables ne démissionne pas?!!Le nif chez ces gens là ce n'est que face à des broutilles, quand ca ne leur coute pas leur place, comme le cas Matias par exemple!Ou alors qu'ils s'expriment, qu'ils disent ce qui s'est passé, qu'ils donnent leur version, mais qui ne dit mot consent!
          L'art de torpiller son pays n'est pas le propre des politiques algériens, c'est une culture algérienne, c'est une spécialité, comme la chekchouka et le bourek!Un exemple à la con, mon banquier me disait hier, qu'il était en vacance à Bejaia, et qu'il est partis ouvrir un compte à son cousin à la société général.Après avoir tout expliqué au banquier de ce qu'ils voulait, le banquier lui dit:" tu n'as qu'à ouvrir un compte en euros, et tu pourra aller le changer chez le gars dehors devant la porte".Non mais imaginez un peu ca, un gars qui est censé etre le gardien des institutions , en tout cas de la banque, qui envoi les clients torpillé le dinar.Plus ca va , et plus je me dis que c'est sans aucun espoir, pourtant je ne suis pas pessimiste ou anti gouvernement.
          On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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          • #6
            Le titre est inapproprié ce n'est pas les algériens mais l'état algérien ce qui n'est pas la même chose puisqu'ils ne sont pas les élus du peuple. Pour les algériens par contre ce que je peux déjà vous annoncer c'est qu'ils sont en marche..............
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              et ils sont fières en plus de ça !!!!

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              • #8
                Pour les algériens par contre ce que je peux déjà vous annoncer c'est qu'ils sont en marche..............

                T'aurais des news? Quelque chose se prépare?
                On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                • #9
                  Moh24

                  Oui il y a des news mais j'attend le solide pour vous annoncer les nouvelles et sache que tu seras impliqué tout comme Forget Et ce sera une exclusivité FA nul autre journal n'aura l'info ni même la source
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Et ce sera une exclusivité FA nul autre journal n'aura l'info ni même la source

                    J' attend avec impatience
                    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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                    • #11
                      Bonjour Zwina Bonjour Mouh! je vous l'avoue j'ai le coeur ulcéré depuis que j'ai entendu la nouvelle ,ce BELKHADEIM avait remué terre et ciel concernant la venue de Enrice Macias pour detourner les regards contre ce crime economique qu'il vient de commettre envers son pays , comme je l'avait dejà ecrit sur un autre Topique on fera pas d'un Bourico un cheval de course, ce monsieur il fera mieux de démissioner .
                      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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                      • #12
                        Bonjour,
                        vous croyez pas que ça deviens 1 peu lourd cette histoire de Renault,meme si les français ont négociés, comme ils disent-j'en doute fort-il se pourrait qu'ils ont demander des concessions que le gouvernement Algérien ne pouvais accepter, vu l'ouverture du marché automobile algérien, et puis il faut pas se voiler la face, on à pas les infrastructures nécessaires, ports foncier,zones franches, ajouter à cela, des services de douanes des plus bureaucratiques, et un système bancaire toujours aussi archaïque, malgré les reformes entamées y a de cela plusieurs années, donc on est pas prêt pour l'instant, pour accueillir une usine de montage automobile, il faut au moins avoir une certaine honnêteté, et avouer que les garanties offertes par le marché Marocain ont été beaucoup plus attractives.
                        En revanche il faut pas perdre espoir ,Renault n'est pas le seul constructeur automobile dans le monde, avec plus de reformes on pourrait avoir nous aussi notre usine de montage,les dé-localisations deviennent un moyen de survie pour les constructeurs automobiles, on aura notre part du gâteau j'en suis sure.
                        from the cradle to the grave.

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                        • #13
                          moh couscous .. rien n'est nouveau pour s'ulcerer precisement aujourd'hier plutot qu'hier , belkhadem est une pupite de la meme veine , il n'est pas moins fameux que les autres , c vrai que lui c un cas desespéré , mai le vrais mal ne vient pas de lui je suis desolé , boutef est la catastrophe personifiée de ces dernieres années bcp ne veulent pas l'admettre, il n'ya qu'un chameau comme belkhadem qui peut coexister avec bouteflika puisque ce dernier faisant le desert autourde lui n'admet ni proposition ni opposition, ni contradiction, de lui doit emaner la verité , le savoir , la decision et la non decision, il a fait du pay une contrée de non gestion tellement ila voulu tt gerer
                          en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                          • #14

                            A IDIR , alors pour toi le Marocains qui n’ont ni petrol ni Gas ni matière première son Sont pret ?
                            A JAMALOU , la seule réponse a à ses voyous , c’est un vote sanctions massif,
                            donc il ne faut pas bouder les elections et pleurer par la suite .





                            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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                            • #15
                              Un peu léger comme article.

                              Sur l'implantation de l'usine il n y avait aucun problème foncier, puisque le foncier était prêt depuis belle lurette pour FATIA.

                              Les italiens se sont retirés, comme ils s'étaient déjà retirés de l'unité de l'assemblage de casablanca. FIAT ayant opté pour une stratégie suite à ses déboires.

                              Les algériens s'accrochaient à la négo avec les italiens alors que ceux avaient déjà fait le choix de ne pas s'implanter au maghreb.

                              Renault est venu à la rescousse de l'unité d'assemblage de casa suite à une décision politique.

                              Renault a fait depuis le choix d'investir dans la voiture low cost et le maroc était le choix le plus logique.

                              Jamais ils n'avaient l'intentention de s'implanter en Algérie.

                              Ils avaient même conditionné à un moment de fausse négociation l'implantation d'une usine à la l'ouverture dounanière avec le maroc pour faire écouler la logan sur le marché Algérien.

                              Jamais Renault n'avait l intention de s'implanter en Algérie, du moins sur les véhicules légers. Sur le segment du poid lourd, les négos sont toujours en cours mais sur un partenariat et non sur l'implanation d'une usine.
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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