Afrique
Sarkozy reconnaît à Alger que le système colonial a été injuste
REUTERS | 03.12.2007 | 20:30
ALGER (Reuters) - Le système colonial a été "profondément injuste", a déclaré lundi le président français Nicolas Sarkozy au premier jour de sa visite d'Etat en Algérie.
"Parler d'avenir, ce n'est pas ignorer le passé. Je suis convaincu depuis toujours que pour bâtir un avenir meilleur on doit au contraire regarder le passé en face", a-t-il dit à des hommes d'affaires français et algériens, alors qu'une polémique sur le passé colonial de la France se poursuit en Algérie.
"Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité", a-t-il poursuivi.
Il a cependant ajouté qu'il était "aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système profondément injuste il y avait beaucoup d'hommes et de femmes qui ont profondément aimé l'Algérie, avant de devoir la quitter."
Nicolas Sarkozy a également dit vouloir honorer "toutes les victimes" de la guerre d'indépendance algérienne (1954-62).
"Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long d'une guerre d'indépendance qui a fait d'innombrables victimes des deux côtés", a-t-il dit. "Et aujourd'hui, moi qui avais sept ans en 1962, c'est toutes les victimes que je veux honorer."
Nicolas Sarkozy a jugé le moment venu de confier à des historiens algériens et français la tâche d'écrire "ensemble" cette page d'histoire tourmentée "pour que les générations à venir puissent, de chaque côté de la Méditerranée, jeter le même regard" sur ce passé et bâtir sur cette base un "avenir d'entente et de coopération".
"C'est le travail de mémoire que je suis venu proposer au peuple algérien", a-t-il souligné.
Nouvel Observateur
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Reconnaissance c'est dèja un bon début. Sarkozy a entendu les attentes de l'Algérie.
Sarkozy reconnaît à Alger que le système colonial a été injuste
REUTERS | 03.12.2007 | 20:30
ALGER (Reuters) - Le système colonial a été "profondément injuste", a déclaré lundi le président français Nicolas Sarkozy au premier jour de sa visite d'Etat en Algérie.
"Parler d'avenir, ce n'est pas ignorer le passé. Je suis convaincu depuis toujours que pour bâtir un avenir meilleur on doit au contraire regarder le passé en face", a-t-il dit à des hommes d'affaires français et algériens, alors qu'une polémique sur le passé colonial de la France se poursuit en Algérie.
"Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité", a-t-il poursuivi.
Il a cependant ajouté qu'il était "aussi juste de dire qu'à l'intérieur de ce système profondément injuste il y avait beaucoup d'hommes et de femmes qui ont profondément aimé l'Algérie, avant de devoir la quitter."
Nicolas Sarkozy a également dit vouloir honorer "toutes les victimes" de la guerre d'indépendance algérienne (1954-62).
"Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long d'une guerre d'indépendance qui a fait d'innombrables victimes des deux côtés", a-t-il dit. "Et aujourd'hui, moi qui avais sept ans en 1962, c'est toutes les victimes que je veux honorer."
Nicolas Sarkozy a jugé le moment venu de confier à des historiens algériens et français la tâche d'écrire "ensemble" cette page d'histoire tourmentée "pour que les générations à venir puissent, de chaque côté de la Méditerranée, jeter le même regard" sur ce passé et bâtir sur cette base un "avenir d'entente et de coopération".
"C'est le travail de mémoire que je suis venu proposer au peuple algérien", a-t-il souligné.
Nouvel Observateur
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Reconnaissance c'est dèja un bon début. Sarkozy a entendu les attentes de l'Algérie.
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