On leur avait dit de ne pas y retourner qu'ils allaient etre déçus, mal accueillis mais la nostalgie etait la plus forte et ils sont chaleureusement accueills.
C'est par milliers qu'ils défilent en touristes à Alger, Béjaïa, Oran et Tlemcen . On estime à 45000 le nombres de visas délivrés aux "anciens français d'algerie "depuis le debut de l'année 2005 et tout porte à croire que cela va encore augmenter .Le pouvoir algérien mise sur ce retour pour jouer le role de tete de pont et amener des investissements en Algérie.
La suite à découvrir D'Alger à Béjaïa, Oran ou Tlemcen, les pieds-noirs reviennent "au pays"
C'est par milliers qu'ils défilent en touristes à Alger, Béjaïa, Oran et Tlemcen . On estime à 45000 le nombres de visas délivrés aux "anciens français d'algerie "depuis le debut de l'année 2005 et tout porte à croire que cela va encore augmenter .Le pouvoir algérien mise sur ce retour pour jouer le role de tete de pont et amener des investissements en Algérie.
Elisabeth avait six mois quand sa famille d'origine espagnole, établie ici depuis plusieurs générations, a fui, sans rien emporter. "J'étais la dernière née en Algérie. Je suis la première à y retourner. J'attendais ce jour depuis toute petite" , raconte-t-elle, bouleversée. Avant même d'arriver à Alger, il lui semblait connaître par coeur Bab el-Oued et ses trois horloges, la plage de Padovani * évoquée par Camus dans L'Etranger * ou encore Notre-Dame-d'Afrique. Elle reviendra en Algérie l'année prochaine, c'est sûr, mais "avec -ses- enfants" .
Mais pourquoi donc êtes-vous partis ?" , leur demande-t-on sans cesse, en les arrêtant dans la rue. "Parce que c'était la valise ou le cercueil ! Vous ne vouliez plus de nous" , répondent Françoise, Jean-Claude, Anne-Marie, Georgette. "C'est faux ! Revenez, vous êtes chez vous !" rétorquent invariablement les Algériens en les couvrant de cadeaux et de sourires. "J'ai l'impression d'avoir traversé une longue maladie et d'être enfin guérie" , confie Maryse.
Mais pourquoi donc êtes-vous partis ?" , leur demande-t-on sans cesse, en les arrêtant dans la rue. "Parce que c'était la valise ou le cercueil ! Vous ne vouliez plus de nous" , répondent Françoise, Jean-Claude, Anne-Marie, Georgette. "C'est faux ! Revenez, vous êtes chez vous !" rétorquent invariablement les Algériens en les couvrant de cadeaux et de sourires. "J'ai l'impression d'avoir traversé une longue maladie et d'être enfin guérie" , confie Maryse.
Commentaire