Algérie : les petits soucis de la Grande mosquée d’Alger
Le projet de la Grande mosquée d’Alger, dont l’étude et le suivi ont été confiés le 17 janvier à un groupement allemand pour un montant record de 920 millions d’euros fait face à ses premiers soucis. En plus de son prix jugé exorbitant – on évoque à Alger le montant de 6 milliards de dollars- qui fait grincer des dents dans un pays où les citoyens sont confrontés au chômage et à la cherté de la vie, le projet commence à poser des problèmes concrets, aussi bien en Algérie que – et c’est inattendu- sur le plan diplomatique.
Selon nos sources, l’Arabie Saoudite, un des principaux partenaires de l’Algérie dans le monde arabe, ne verrait pas d’un très bon œil le projet du président Bouteflika. Et pour cause : la future mosquée d’Alger, prévue pour être la troisième plus grande mosquée du monde, pourrait disputer leur prestige aux deux mosquées saoudiennes de la Mecque et Médine.
En Algérie, le projets pose un problème plus concret : en pleine recrudescence des attentats terroristes, les services de sécurité se demandent comment ils vont pouvoir gérer chaque vendredi une masse humaine de 120 000 fidèles et de curieux au cœur d’Alger. Le complexe religieux disposera en effet, en plus d’une salle de prière, d'une salle de conférences, d'un musée d'art et d'histoire islamiques, d'un centre de recherches sur l'histoire de l'Algérie, de locaux commerciaux, d'un restaurant et d'une maison du Coran d'une capacité d'accueil de 300 étudiants du niveau supérieur. Des équipements qui vont attirer constamment des milliers de personnes.
Gérer une telle marée humaine suppose la mobilisation de plusieurs centaines – des milliers ?- d’agents de l’ordre tous les vendredis pour les fidèles, la circulation automobile et les risques d’attentats terroristes.
Enfin, le terrain affecté au projet serait encore litigieux puisqu’il appartiendrait visiblement à…l’église chrétienne d’Alger.
Le projet de la Grande mosquée d’Alger, dont l’étude et le suivi ont été confiés le 17 janvier à un groupement allemand pour un montant record de 920 millions d’euros fait face à ses premiers soucis. En plus de son prix jugé exorbitant – on évoque à Alger le montant de 6 milliards de dollars- qui fait grincer des dents dans un pays où les citoyens sont confrontés au chômage et à la cherté de la vie, le projet commence à poser des problèmes concrets, aussi bien en Algérie que – et c’est inattendu- sur le plan diplomatique.
Selon nos sources, l’Arabie Saoudite, un des principaux partenaires de l’Algérie dans le monde arabe, ne verrait pas d’un très bon œil le projet du président Bouteflika. Et pour cause : la future mosquée d’Alger, prévue pour être la troisième plus grande mosquée du monde, pourrait disputer leur prestige aux deux mosquées saoudiennes de la Mecque et Médine.
En Algérie, le projets pose un problème plus concret : en pleine recrudescence des attentats terroristes, les services de sécurité se demandent comment ils vont pouvoir gérer chaque vendredi une masse humaine de 120 000 fidèles et de curieux au cœur d’Alger. Le complexe religieux disposera en effet, en plus d’une salle de prière, d'une salle de conférences, d'un musée d'art et d'histoire islamiques, d'un centre de recherches sur l'histoire de l'Algérie, de locaux commerciaux, d'un restaurant et d'une maison du Coran d'une capacité d'accueil de 300 étudiants du niveau supérieur. Des équipements qui vont attirer constamment des milliers de personnes.
Gérer une telle marée humaine suppose la mobilisation de plusieurs centaines – des milliers ?- d’agents de l’ordre tous les vendredis pour les fidèles, la circulation automobile et les risques d’attentats terroristes.
Enfin, le terrain affecté au projet serait encore litigieux puisqu’il appartiendrait visiblement à…l’église chrétienne d’Alger.
Commentaire