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Les terroristes attaquent un bureau d’Algérie Poste à Tizi Rached

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  • #76
    Au lendemain......

    Liberté , édition du 4 Mars 2008.

    Situation securitaire tendue en kabylie (Mardi 04 Mars 2008)

    Au lendemain de l’attentat contre les agences postale et de la Badr
    La population de Tizi Rached toujours sous le choc
    Par : Samir Leslous



    Les habitants, partagés entre indignation et curiosité, se racontaient hier encore, l’assaut des terroristes.

    Au deuxième jour après l’attentat perpétré par un groupe composé d’une cinquantaine de terroristes contre l’agence postale et celle de la Badr du centre-ville de Tizi Rached, et qui a coûté la vie à un policier, les habitants sont visiblement toujours sous le choc.

    La peur semble s’être emparée de la population locale qui est convaincue que parmi eux vivent des individus complices de ce qui s’est produit, samedi dernier, dans leur localité connue jusque-là pour son calme.

    Il était 10h du matin hier. La ville de Tizi Rached était quasiment désertée par ses habitants. Un décor qui contraste avec celui de dimanche, soit la veille, à la même heure lorsque toute la population, à la fois curieuse et indignée, était rassemblée sur la place principale, située entre les deux édifices attaqués pour constater de visu les dégâts et récolter les moindres détails sur ce que fut l’incursion de ce groupe terroriste qui a complètement assiégé la ville durant une heure.

    Hier, les conversations étaient plutôt timides entre les citoyens de la ville et des habitants des villages environnants qui, les journaux entre les mains ou encore sous les yeux, commentaient les détails de l’attentat. “J’ai observé toute la scène, depuis le début jusqu’à la fin, et je n’ai pas vu ces 50 terroristes”, disait un jeune et à l’autre de répondre : “Je pense qu’il y en avait plus que cinquante, je les ai vus de plus haut, et ils étaient comme des fourmis, j’ai même vu lorsqu’ils ont tiré sur le policier.” Le propriétaire d’un café maure que nous avons tenté d’aborder dira presque en chuchotant qu'“à Tizi Rached, on ne sait plus qui est qui. Ceux qui sont venus dans la nuit de samedi dernier doivent avoir assurément des complicités ici, et donc des renseignements suffisants pour qu’ils soient si sûrs qu’ils n’allaient pas être inquiétés”.

    Dans une colère qu’il n’arrivait pas à contenir, un jeune n’hésitera pas à se mêler à la discussion. “Depuis bien longtemps, les gens ont observé la présence d’individus suspects dans la région, mais que faire ? C’est aux services de sécurité de faire leur travail”, dira-t-il non sans confirmer que “désormais, tout le monde a peur”.

    Ce que confirment d’ailleurs d’autres personnes qui parlent même de ramifications des groupes terroristes dans les localités avoisinantes où, disent-ils, des mouvements armés sont souvent signalés ces dernières semaines.

    Comme toutes les localités après un attentat, Tizi Rached semble en proie à une véritable psychose, somme toute justifiée et légitime.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #77
      je note le nom de celui qui a signe' ce billet pour la posterite'.
      Par : Samir Leslous
      Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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      • #78
        à Tolkien

        Avant de désarmer les patriotes, l'armée devait s'assurer de sa capacité à sécuriser toute la région. Si l'état a décidé de reprendre les armes données aux citoyens c'est uniquement pour éviter que des repentis se sentent menacés, et le résultats est catastrophique. Je ne comprend pas ton entêtement à défendre une politique qui nous montre chaque jour, et le cas de tizi rached n'en est qu'un énième exemple, son échec.
        Dernière modification par samirlechequier, 04 mars 2008, 23h55.
        « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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