Si elle ne venait pas de la prestigieuse revue de relations internationales américaine Foreign Policy dans son dernier numéro qui vient de sortir, l'information passerait pour une simple rumeur. Et pourtant au détour d'une phrase dans un article consacré à la diplomatie américaine, l'air de ne pas y toucher, Joseph Gerson spécialiste des bases US à l'étranger l'écrit : « les Etats-Unis ont une base en Algérie ». C'est la première fois que c'est écrit aussi nettement par un spécialiste de la question. Et pas n'importe où : Foreign Policy est considérée comme la référence en matière de questions militaires et diplomatiques.
Et en cherchant un peu dans les différents articles de la revue, on peut retrouver un papier daté d'il y a quelques mois intitulé «Afrique : la nouvelle frontière militaire ». Il y est fait état du financement par le Congrès américain en 2005 et pour une durée de six ans de l'Initiative Transaharienne de Contre-Terrorisme (TSCTI). Doté de 500 millions de dollars, ce fond vise à financer notamment…une base en Algérie d'avions P3 Orion qui serait aujourd'hui en activité dans le sud du pays. Les avions P3 Orion sont à la fois des avions de reconnaissances et des avions de troupes.
Ainsi après les exercices militaires communs entre les forces spéciales américaines et les forces spéciales algériennes racontés par Robert Kaplan dans son livre «Hog Pilots, Blue Water grunts» et dont T.S.A. s'était fait l'écho, voici de nouvelles révélations qui attestent de la présence militaire américaine sur le territoire algérien. Déjà Kaplan citait un haut responsable militaire qui appelait à cette coopération sous forme d'une présence américaine permanente
« L'armée algérienne n'a jamais clairement démenti la présence des Américains », relève Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI). Mais selon elle, le gouvernement ne peut reconnaître pareil partenariat avec les Américains par crainte de la réaction des Islamistes. « Depuis six ou sept ans on parle de cette présence américaine à la manière d'un ballon d'essai lancé par Washington », poursuit-elle. « Assurément, les Américains laissent planer leur volonté d'être présents » dans cette région du pays, conclut Khedija Mohsen-Finan. Mais de là à écrire comme le font les auteurs de Foreign Policy qu'il y a une présence physique permanente, cela lui paraît impossible.
Les autorités algériennes gênées pour des considérations intérieures auraient pu discrètement donner leur accord à l'utilisation de pistes d'atterrissage et au survol de leur territoire par les Américains dans leur lutte commune engagée contre le GSPC, reconverti en Al Qaïda au Maghreb islamique et actif dans la bande sahelienne. Depuis le début de l'épisode des deux touristes autrichiens enlevés dans le désert tunisien puis transférés dans le nord du Mali, les Américains semblent particulièrement bien informés sur la situation des otages et même l'endroit où ils pourraient se trouver. On peut difficilement ne pas faire un lien avec une éventuelle présence de forces américaines dans cette région, avec des moyens de reconnaissance efficaces de type…P3 Orion, par exemple
T.S.A.
== MODERATION ==
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Et en cherchant un peu dans les différents articles de la revue, on peut retrouver un papier daté d'il y a quelques mois intitulé «Afrique : la nouvelle frontière militaire ». Il y est fait état du financement par le Congrès américain en 2005 et pour une durée de six ans de l'Initiative Transaharienne de Contre-Terrorisme (TSCTI). Doté de 500 millions de dollars, ce fond vise à financer notamment…une base en Algérie d'avions P3 Orion qui serait aujourd'hui en activité dans le sud du pays. Les avions P3 Orion sont à la fois des avions de reconnaissances et des avions de troupes.
Ainsi après les exercices militaires communs entre les forces spéciales américaines et les forces spéciales algériennes racontés par Robert Kaplan dans son livre «Hog Pilots, Blue Water grunts» et dont T.S.A. s'était fait l'écho, voici de nouvelles révélations qui attestent de la présence militaire américaine sur le territoire algérien. Déjà Kaplan citait un haut responsable militaire qui appelait à cette coopération sous forme d'une présence américaine permanente
« L'armée algérienne n'a jamais clairement démenti la présence des Américains », relève Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI). Mais selon elle, le gouvernement ne peut reconnaître pareil partenariat avec les Américains par crainte de la réaction des Islamistes. « Depuis six ou sept ans on parle de cette présence américaine à la manière d'un ballon d'essai lancé par Washington », poursuit-elle. « Assurément, les Américains laissent planer leur volonté d'être présents » dans cette région du pays, conclut Khedija Mohsen-Finan. Mais de là à écrire comme le font les auteurs de Foreign Policy qu'il y a une présence physique permanente, cela lui paraît impossible.
Les autorités algériennes gênées pour des considérations intérieures auraient pu discrètement donner leur accord à l'utilisation de pistes d'atterrissage et au survol de leur territoire par les Américains dans leur lutte commune engagée contre le GSPC, reconverti en Al Qaïda au Maghreb islamique et actif dans la bande sahelienne. Depuis le début de l'épisode des deux touristes autrichiens enlevés dans le désert tunisien puis transférés dans le nord du Mali, les Américains semblent particulièrement bien informés sur la situation des otages et même l'endroit où ils pourraient se trouver. On peut difficilement ne pas faire un lien avec une éventuelle présence de forces américaines dans cette région, avec des moyens de reconnaissance efficaces de type…P3 Orion, par exemple
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