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La rue Bugeaud a Lyon baptisée "Fatma N’soumer"

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  • #76
    Bledna

    Certaines sont déjà écrites et d'autres vont l'être après que des recherches historiques soient terminées. Les détracteurs existent aussi avant tout écrit, il faut vérifier la véracité de l'histoire pour justement ne pas transformer une légende en être vivant. D'ailleurs, j'en profite pour faire appel à tous les passionnés d'histoire pour leur demander de me contacter s'ils ont des traces écrites du parcours de femmes tel Fatma N'Soummer car contrairement à la légende les femmes de cette époque montaient à cheval, combattaient l'ennemi aux côtés des hommes et parfois même elles étaient les meneuses. Ces femmes libres méritent que leurs combats ne soient pas oubliés et qu'un hommage soit rendu à chacune d'elle. C'est un travail qui fait parti de l'écriture de la VRAIE histoire de l'Algérie.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #77
      Personnes n'a osé les écrires
      En Kabylie, il y a Camille Lacoste-Dujardin qui met par écrit.

      http://www.amazon.fr/Dictionnaire-cu.../dp/2707145882



      Alors que le gaulois, par exemple, a disparu après quelques siècles de romanisation, la langue et la culture berbères, après treize siècles d'arabisation, se maintiennent vivantes depuis la préhistoire, au Sahara et surtout, dans les montagnes d'Afrique du Nord proches de l'Atlantique et de la Méditerranée.

      C'est en Kabylie, comme parmi les nombreux Kabyles vivant en France, que cette culture berbère suscite aujourd'hui le plus d'intérêt, avant tout parmi les jeunes, avides de découvrir et de comprendre les réelles richesses de leur patrimoine culturel et historique.

      Ce dictionnaire entend précisément répondre à leurs préoccupations, comme à celles du plus large public. Il est l'œuvre d'une ethnologue qui depuis près d'un demi-siècle, contribue à la connaissance et à la sauvegarde de la culture kabyle. Il offre à toutes les curiosités son presque millier d'articles, depuis aarch (tribu) jusqu'à zwawa (qui a donné les " zouaves " de l'armée française).

      Il détaille un nombre d'éléments de cette culture berbère en Kabylie : les formes d'organisation économique, sociale et politique - comme par exemple la conception kabyle de la démocratie - et nommément chacune des anciennes tribus. Il décrit aussi les étapes de la vie, les fêtes et les rites, les coutumes, les activités, les arts, jusqu'aux objets de culture matériels spécifiquement berbères que sont le couscous (seksu) ou le burnous (abernus). Les grands hommes ou femmes qui ont fait l'histoire kabyle, les héros, les poètes, les chanteurs ne sont pas oubliés.

      Sont également pris en compte l'histoire et les changements de l'Algérie contemporaine : la guerre d'indépendance, l'émigration et les mouvements politiques d'aujourd'hui. Ainsi, ce dictionnaire s'adresse a tous ceux qui se soucient des problèmes actuels du Maghreb.
      Dernière modification par Alain, 31 mars 2008, 11h07.

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      • #78
        Alain

        Camille Lacoste Dujardin a écrit d'autres ouvrages où elle parle de la Kabylie mais ce n'est vraiment pas mon auteur favori car ses écrits sont clairement coloniales et ont donc un parti pris. Je ne devrais d'ailleurs pas le dire puisqu'elle fait la part belle aux Kabyles au détriment des "arabes" qu'il voyait comme un peuple barbare et peu instruit. Ca faisait parti de la politique de division qui était menée à l'époque. Charles André Julien est bien plus neutre et il écrit ce qu'il a entendu ou vécut même si parfois c'est un peu romancé puisque qu'il ne s'appuyait pas sur des documents historiques comme pour son livre l'Afrique du nord jusqu'à 1830 par exemple.
        Dernière modification par zwina, 31 mars 2008, 11h42.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #79
          Camille Lacoste Dujardin a écrit d'autres ouvrages où il (*) parle de la Kabylie mais ce n'est vraiment pas mon auteur favori car ses écrits sont clairement coloniales et ont donc un parti pris.
          clairement coloniales ??? C'est n'importe quoi.

          Je ne devrais d'ailleurs pas le dire puisqu'il fait la part belle aux Kabyles au détriment des "arabes" qu'il (*) voyait comme un peuple barbare et peu instruit.
          Quoi ? Mais pas du tout, tu la prend pour une débile ou quoi ? Cette lecture est digne du café du commerce. Son métier est : ethnologue, je le rappelle.

          (*) Il ? C'est une femme.

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          • #80
            Alain

            Tu le lis peut être differemment mais moi c'est ainsi que je vois ses écrits. Il existe beaucoup d'erreurs dans son dictionnaire tel que la partie consacrée à Mouloud Mameri par exemple.



            ps : je tape vite et fais parfois des erreurs moi aussi mais je corrige.....
            Dernière modification par zwina, 31 mars 2008, 12h01.
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #81
              Tu le lis peut être differemment mais moi c'est ainsi que je vois ses écrits. Il existe beaucoup d'erreurs dans son dictionnaire tel que la partie consacrée à Mouloud Mameri par exemple.
              Si tu es sûre de ton fait, communiques à son éditeur, un texte corrigé par tes soins. Les remarques sur les erreurs de livres se font couramment, la prochaine édition sera ainsi sans erreur. N'oublie pas de joindre tes sources.

              Bon, j'arrête là ... Bye

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              • #82
                Alain

                Elle le sait car il y a eu une polémique suite à la sortie de ce livre avec un autre historien qui s'appelle Ali Sayad et qui en a fait la critique. Le père de Mouloud Mammeri n'a jamais été directeur d'école c'est son oncle qui était aussi le precepteur du Roi Mohamed V à Rabat (Maroc) où Mouloud Mammeri a fait une partie de ces études. il en existe d'autres toutes relevées par des historiens confimés :

                L’œuvre de Si Amar Boulifa
                (Synthèse de la communication au Colloque sur Boulifa).
                La biographie d’un auteur n’est pas trop importante comparée à son œuvre. Certes, il est admis que la connaissance d’éléments biographiques peut aider à la compréhension d’une œuvre, mais ce ne sont automatiquement les seuls uniques repères pour comprendre certains passages de ce que l’auteur a publié. C’est peut être le cas de Boulifa a publié son premier ouvrage en 1887. Il portait le titre de : une première année de langue Kabyle. La même année ; paraissaient simultanément les ‘méthodes de langue Kabyle’ de René Basset et de Belkacem Bensedira. Rien n’est du au hasard puisque en juillet 1885, le décret portant Brevet de langue kabyle est publié et une prime pour tout instituteur ayant ce brevet est institué. En 1887, c’était le diplôme de langue kabyle qui est crée à l’Université d’Alger.
                Le manuel de Boulifa est d’une excellente facture comparait aux ouvrages : il se base simultanément sur les progressions grammaticales et sémantiques et sur les versions ou le cours de grammaire. D’ailleurs, il connaîtra une seconde édition au début du siècle.
                Le seconde ouvrage de la Boulifa est le fameux Recueil de poésie kabyle publie en 1904 chez jourdan. Outre la note relative à la femme kabyle où il est question de remise en cause de certaines thèses d’A. Hanotaux, il est surtout question de collecte de pièces de poésie kabyle et de vérifications de l’authenticité des pièces de si Mohand. Boulifa a même contacte ce dernier pour lui lire un certain nombre ‘neuvains’ et vérifier s’il sont vraiment son œuvre.
                Pendant longtemps, ce recueil sera selon se qu’a écrit M. Feraoun le ‘livre de tous les kabyles.’
                Le troisième ouvrage est Textes berbères en dialecte de l’Atlas Marocain, publié comme n° 36 du Bulletin de correspondance africaine paraissant à paris. Il s’agit d’un recueil de textes en tamazight collectés dans le Moyen Atlas marocain lors de la mission Segonzac dans cette région.
                Le quatrième ouvrage est ‘Méthode de langue kabyle’ ou ‘Cours de deuxième année de kabyle’ est sous titre Etude linguistique et sociologique sur la Kabylie de Djurdjura et paru en 1913 à Alger. Ce livre n’a de méthode que le titre. il s’agit en réalité de textes de prose descriptive où s’insèrent de courts poèmes et récits bref. Le tout compose en kabyle. Il s’agit là de la première œuvre écrite en kabyle par un autre kabyle.
                Le cinquième est le Glossaire kabyle- français qui est en réalité un tiré à part du Cours de deuxième année de kabyle’.
                Le sixième ouvrage connu est ‘Le Djurdjura à travers l’Histoire’ ‘de l’Antiquité à 1830’ imprimé chez Bringau à Alger en 1925.
                Le septième ouvrage resté inédit est ‘Journal de route de la mission Segonzac’ qui daterait de 1905. Une copie de ce journal est publiée dans la revue Etudes et Documents berbères en 1997. un original de cet inédit est exposé à la Maison de la culture Mouloud MAMMERI de Tizi-ouzou.
                Sinon, certaines bibliographies comme celle donnée par C. Lacoste- Dujardin dans son étude sur le conte kabyle (1967) mentionne Boulifa comme auteur du Recueil de compositions publié à l’Université d’Alger en 1913. Aucune vérification n’a pu être faite dans ce sens pour affirmer la véracité de cette affirmation d’autant plus que le Recueil de compositions reste introuvable.
                Boulifa a, par contre, publié plusieurs articles comme :
                - le kanoun d’Ad’ni, dans Mémoires et textes du XIV Congrès International Oriental, Alger, 1905.
                - Manuscrits berbères du Maroc, mentionné comme publiés dans journal Asiatique, (1905) mais ce texte n’a jamais été retrouvé selon S. Chaker.
                - L’inscription d’Ifira, dans Revue Archéologique, 1909.
                - Nouveaux documents archéologiques découverts dans le Haut Sebaou, dans Revue africaine n° 55, 1911.



                Dernière modification par zwina, 31 mars 2008, 12h51.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #83
                  Coucou Zouina, quel maelstrom ! Il ne faudrait pas t’échauffer de la sorte, autrement tu risquerais de te faire taxer au titre des émissions excessives de carbone.
                  Merci à ceux qui m’ont supportée dans cette tourmente épistolaire.
                  Je retourne deviser avec mes kangourous préférés (à chacun ses sources…).
                  Dernière modification par perplexe, 31 mars 2008, 14h11.
                  Honni soit qui mal y pense

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                  • #84
                    autrement tu risquerais de te faire taxer au titre des émissions excessives de carbone.
                    hahahaha
                    Je la note celle-là.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #85
                      Bachi

                      Note la et surtout ses remerciements Note que le carbone peut être aussi un diamant
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #86
                        Allons, Zwina, ne sois pas aussi sourcilleuse...
                        Je vous aime autant l'une que l'autre.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #87
                          Perplexe

                          Je ne m'échauffe pas mais je trouve bien dommage que tout en te pretendant experte dans un domaine tu fasses preuve de si peu de professionnalisme. Après on s'étonne que nos étudiants ne connaissent pas la vraie histoire de l'Algérie.....D'ailleurs je devrais plutôt te remercier car grâce toi d'autres, qui ne semblaient pas connaitre Fatma N'Soummer, l'ont ainsi découvert et savent désormais qu'elle n'était pas une legende mais un personnage historique qui a réellement existé.

                          Si tu as d'autres lacunes, tu me fais signe
                          Dernière modification par zwina, 31 mars 2008, 14h52.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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