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L'Algérie aura des copies des archives de la période Ottomane

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  • #91
    Un passage très controversé, notamment chez les politiques et les historiens. Certains disent qu'il s'agissait d'une occupation. D'autre, en revanche, soutiennent que les Turcs sont venus en amis.
    L'Algerie n'etait pas l'Algerie a cette epoque, la turquie non plus, les notions de ces nouvelles "nations" est un heritage des colonisations.

    Je ne sais pas si on oublie aussi vite, mais a ce que je sache on est des musulmans, et par voie de consequence, on ne forme (et on ne doit former) qu'une seule et unique nation (oumma) socialement et politiquement.

    Donc l'empire Ottoman etait dans son temps le seul a pouvoir tenir cette responsabilite religieuse, et il l'a fait impecablement.

    Les deux hypothese de je ne sais quels historiens ne sont pas des hypotheses, c'est des suppositions trempeuses, occupation ?, en amis ?, quel occupation et quel amis, encore une fois on ne forme qu'une seule nation (donc la notion d'occupation n'existe pas), et on n'est pas des amis, on est des freres.

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    • #92
      Sfintag

      Donc l'empire Ottoman etait dans son temps le seul a pouvoir tenir cette responsabilite religieuse, et il l'a fait impecablement.
      Si on va par là dans 100 ans, on dira que les terroristes d'aujourd'hui et les "islamistes" qui ont violé et égorgé ont impeccablement tenus leurs responsabilités religieuses..... Les Ottomans se sont même alliés avec les français à l'époque pour coloniser certains territoires surement qu'ils avaient un savant dans leur poche pour émettre une fatwa les autorisant à cette alliance sans oublier que les Arabes et les Persans étaient leurs ennemis.

      XVI siècle
      - la révolte du gouverneur de Syrie, Djanberdi Ghazali, révolte vigoureusement réprimée (1520-1521),
      - révolte en Égypte (1523-1524)
      - 1538: Le dernier souverain yéménite Tahiride est pendu par un amiral de la flotte ottomane, en route pour une expédition en Inde contre les Potugais; c'est le début de la conquête ottomane du Yémen. (Dynastie ottomane, 1281-1924, fonde ses origines sur les Osmanlis, peut-être des nomades turkmènes).
      - 1547: Les Ottomans s'emparent de Sanaâ.
      - 1598: Yémén, Al-Mansur Al-Qasim ben Muhammad, fondateur de la dynasties de imams zaydites qasimites, lance la révolte contre les Ottomans.
      XVII siècle
      - 1628 : Le Yémén conquiert son indépendance de l'Empire ottoman
      - 1635: Départ du Yémen des derniers Ottomans qui ne contrôlaient plus que Zebid et sa région; le Yémen retrouve son indépendance sous l'imam Al-Muayyad Muhammed ben Al-Qasim.
      - Fakhr-ed-din ben Maan, prince druze du Liban
      - The Conditions of the Ottoman Empire in the XVIIth century according to eye-witness (Monsignor Sebastiani) in Arabic

      XVIII siècle
      - Egypte : 1768,Ali Bey al-Kabir revolts against the Ottomans, takes part of Arabia
      - Egypt : 1772, Revolt of Ali Bey al-Kabir suppressed
      - XVIIIe siècle : les Arabes de la tribu Ibn Saoud, hanbalites wahhabites du Nedj, combattent la puissance ottomane et tentent de s'en libérer

      XIX siècle
      - révolte du pacha d'Égypte, Mehemet Ali,
      - 1883-1885, Révolte au Soudan ottoman
      "De fait, la civilisation arabe commença à décliner à partir du moment où elle tomba sous la puissance des hordes mongoles et tartares, et où elle fut assujetie à la domination ottomane qui la figea et interrompit sa marche ascendante"
      (texte tiré de la "Déclaration finale", colloque du Koweit, 7-12 avril 1974, sur La crise de l'évolution culturelle dans la patrie arabe ; trad. P. Cuperly)
      Des frères comme ça beaucoup s'en seraient passés......
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #93
        Aujourd'hui encore la Turquie par son alliance avec Israël s'oppose aux pays arabes
        Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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        • #94
          Sfintag

          Je ne sais pas si on oublie aussi vite, mais a ce que je sache on est des musulmans, et par voie de consequence, on ne forme (et on ne doit former) qu'une seule et unique nation (oumma) socialement et politiquement.
          Avec ça je pense que tu vas devoir revoir ta copie :

          Décret promulgué en 1917 par le Chérif de La Mecque pour la protection des Arméniens

          La Cour royale Hachémite

          Au nom de Dieu, le Miséricordieux, le Clément, Nous remercions le seul Dieu et nul autre que Dieu.

          De Al-Hysayn Ibn'Ali, Roi des Pays arabes et Sharif de La Mecque, et son Prince, aux Honorables et Admirables Princes, le Prince Faisal et le Prince Abd al-'Aziz al-Jarba, salutations et la compassion de Dieu et Ses bénédictions.

          Cette lettre est écrite de la part de Imm Al-Qura (La Mecque) le 18 Rajab 1336

          [1917], à la louange de Dieu et nul autre Dieu que Lui.

          Nous demandons la Paix sur le Prophète de Dieu, sa famille et ses compagnons (que la paix soit sur lui). Nous vous informons qu'en notre gratitude envers Lui

          Nous sommes en bonne santé, fort et en état de grâce. Nous prions Dieu qu'il puisse nous accorder ainsi qu'à vous Son abondante grâce.

          Ce qu'il vous est demandé est de protéger et de prendre grand soin de toute la communauté arménienne Jacobite, vivant dans vos territoires et à l'intérieur de vos frontières, et parmi vos tribus; de les aider dans toutes leurs affaires et de les défendre comme vous voudriez vous défendre vous-mêmes, vous, vos propriétés et vos enfants, et leur fournir tout ce dont ils pourraient avoir besoin, qu'ils soient sédentaires ou nomades, car ils sont le Peuple Protégé des Musulmans (Ahl Dimmat al-Muslimin) – au sujet duquel le Prophète Mohammed (que Dieu lui accorde Ses bénédictions et la Paix) a dit: "Quiconque leur prendra même une corde, je serai son adversaire le jour du Jugement".

          Ceci est parmi les choses les plus importantes que nous vous demandons de faire, et espérons que vous accomplirez, compte tenu de votre noble caractère et de la détermination avec laquelle vous agissez.

          Que Dieu soit notre gardien et le vôtre, et vous assure Son succès.

          Que la Paix soit sur vous et la clémence de Dieu et Ses bénédictions.

          Al-Husayn Ibn'Ali


          Traduit de l'anglais par Louise Kiffer-Sarian.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #95
            @Zozo

            Euh ... sans trop vouloir te demander, c'est sense prouver quoi par rapport a ce qu'il a dit le monsieur ?

            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #96
              Quasimodo

              Je me demandais quand est ce que tu allais intervenir Pour avoir ta réponse il te suffira de relire Sfintag....

              Au fait, tu pourrais nous parler de Lawrence d'Arabie car tu es plutôt calé en histoire si j'ai bonne mémoire. Il s'est battu avec qui et contre qui ?
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #97
                @Zozo

                C'est vrai que je n'ai plus la passion et l'amour d'antan, mais je reste toujours dans le coin a t'observer tres tendrement ... juste au cas ou.

                Bref, le sujet etant les archives ottomanes concernant ce qui est Algerie de nos jours, soit du 16e au 19e siecles, Lawrance d'Arabie ne cadre avec le sujet ni geographiquement (Moyen-Orient) ni chronologiquement (20e siecle).

                Pour le reste, SFINTAG n'a absolument pas tort.
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #98
                  Quasimodo

                  Explique nous alors pourquoi les Hilaliens les ont combattu ainsi que les messagers d'Allah ? et les Syriens, les Egyptiens, les Libanais, les Arabes, les Yemenites.........et Lawrence d'Arabie
                  Dernière modification par zwina, 04 avril 2008, 22h32.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #99
                    @Zozo

                    Allez, je repart faire dodo, peut-etre en reparlerons-nous le jour ou tu pourra fournir une phrase utile, ou au moins comprehensible par autre que toi-meme.

                    Bonne nuit ma puce.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • Bonne nuit
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • François Premier qui s'est allié avec les Ottomans à un moment .

                        contexte de rivalités France- GB - Russie


                        Sinon la question etait pour l'Algerie

                        Charles Quint ou Regence- Empire Ottoman. .
                        Jijeliens et Algerois semblent avoir choisi les Khaireddine et autres liés à la Sublime Porte ( Empire Ottoman Istanbul - Bursa)



                        Zwina , ta chronologie montre la volonté souverainiste de peuples arabes .

                        cette volonté d'independance vis à vis d'Istanbul s'est manifestée aussi en Albanie avec Skander Beg , ou en Grece au 19 °

                        Toutefois si Baghdad a decliné apres l'invasion mongole .....on peut pas dire ensuite que l'Empire Ottoman ait tourné le dos au progres technique. Du cheval et de la cavalerie , ils sont passsés au bateau avec canons . L'Emppire Ottoman notamment dans ses parties Turque et Balkanique comptent bon nombre de realisations.

                        Commentaire


                        • Des beyliks étaient aussi ethniquement berbère, arabe, arabo berber ou berbere . Je suppose surtout ceux du 18°et debut 19°siecle

                          Ahmed Bey , le dernier Beylik de Constantine , a dans sa famille des Ben Ghana., il resista et encouragea la resistance jusqu'en 1848
                          Beylik de Constantine Ahmed Bey fils de Hadja Cherifa, algerienne de souche , issue des Ben Ghana


                          El Hadj Ahmed BEY

                          Ahmed Bey est le fils de Mohammed Chérif qui a occupé le poste de lieutenant (khalifa) du bey Hassen et le petit-fils d’Ahmed el Kolli, qui gouverna le beylik (province)de l’Est durant 16 ans.
                          Sa mère, El Hadja Chérifa, algérienne de souche est issue de la famille Ben Ghana, l’un des plus importants chefs religieux arabes du Sahara, matériellement et moralement. Pour cela, Ahmed Bey est classé parmi les kouroughlis (enfants nés des unions mixtes)
                          Il naquit vers 1789 à Constantine et fut désigné du nom de sa mère, à savoir El Hadj Ahmed fils d'El Hadja Chérifa.
                          Il grandit orphelin de père mort prématurément, étranglé. Sa mère fut ainsi contrainte, dans des conditions difficiles, de s'enfuir avec lui de Constantine vers le Sahara, loin des complots, de crainte qu’il ne subisse le même sort que son père.
                          Auprès de ses oncles maternels dans les Zibans, Ahmed Bey bénéficia de toute la protection nécessaire et reçut une éducation parfaite.
                          Durant son enfance, il apprit le Coran et les règles de la grammaire arabe, ce qui lui conféra une certaine éloquence et consolida sa formation et en outre, il acquit les qualités de générosité, hospitalité, vertus distinctives des gens du Sahara.
                          Il apprit à monter à cheval et s’entraîna aux arts de combat, devenant ainsi un cavalier émérite et un modèle pour ses congénères.
                          Son amour grandissant pour la sainte religion transparaît dans certains des écrits et poèmes qui lui furent attribués, notamment après qu’il ait accompli, à l’âge de douze ans, le pèlerinage à la Mecque. Dès lors, il se vit attribuer le titre de Hadj Ahmed. Son séjour en Egypte lui permit d’acquérir les connaissances et l’expérience qui modelèrent la plupart de ses positions.

                          Il occupa la fonction de caïd (guide ou chef) des tribus des Aouassi – (terme servant à désigner les tribus habitant la région de Aïn Beïda et ses environs). Quant au titre de caïd, il correspond en fait à une fonction gouvernementale conférée seulement à ceux qui jouissent de la confiance des notabilités de la société et lui fut attribué parce qu’il bénéficiait du grade d’officier supérieur au Palais.
                          Il fut chargé de la surveillance de la partie Est du territoire de Constantine, ce qui lui conférait le droit de diriger une troupe militaire composée de 300 cavaliers, assisté en cela de quatre adjoints désignés par le Bey, à savoir le chaouch (huissier), le khodja (secrétaire), le moukahlahji (le chargé de l'armement) et le serradj (chargé de la sellerie).
                          Après avoir quitté ce poste pendant une certaine période, il fut rappelé par Naâmane Bey qui le nomma une deuxième fois caïd des Aouassi compte tenu de son expérience en la matière.
                          Lors de son séjour en Egypte, Ahmed Bey rencontra Mohamed Ali, gouverneur d’Egypte et prit connaissance de ses réalisations, notamment dans le domaine militaire. Il fit la également la connaissance de ses enfants Ibrahim Pacha, Tossoun et Abbès.
                          - El Hadj Ahmed fut promu au poste de khalifa (lieutenant) sous l'autorité du bey Ahmed le Mamelouk et put conserver ce poste jusqu’à l’émergence du conflit qui l’opposa au bey Ibrahim, gouverneur du beylik de l’Est algérien entre 1820-1821, et lui valut d'être demis de ses fonctions.
                          Craignant les complots et l’assassinat, il quitta Constantine pour Alger d'autant que c’est Ibrahim qui avait monté un complot contre Ahmed Bey l’accusant de manigance avec le bey de Tunis contre Alger. Toutefois, le Dey Hussein qui avait découvert la vérité, ordonna la mort d’Ibrahim Bey en 1821.
                          El Hadj Ahmed demeura à Alger puis fut éloigné à Miliana et de là, vers Blida où il vécut le séisme qui avait détruit la ville le 2 mars 1825, au cours duquel il joua un rôle important dans l’opération de sauvetage au point de susciter l’admiration de l’agha Yahia, commandant de l’armée -pour ses nobles qualités dont il fit part au Dey Hussein.

                          Sur intervention de l’agha Yahia, il fut désigné par le Dey Hussein en tant que Bey à la tête du beylik de l’Est en 1826. Durant son mandat, Constantine connut une grande stabilité depuis son investiture jusqu’en 1837, date de la chute de la ville.
                          Il réussit à unifier les grandes tribus les plus puissantes du territoire Est, par le biais d’alliances matrimoniales. Il épousa personnellement la fille de Boumezrag, bey du Titteri ainsi que la fille de Hadj Abdesslam el Mokrani, de même qu’il encouragea fortement les alliances entre les chefs de tribus par le biais du mariage. Ce qui lui attira les Ouled Mokrane (Majana), les Ouled Azzedinne (Zwagha) et les Ouled Achour (Ferdjioua) etc…
                          El Hadj Ahmed Bey démontra ses compétences militaires et politiques et même s’il croyait en l’allégeance spirituelle à la Porte Sublime, il n’envisagea nullement l’indépendance à son égard. Mais cela n’empêcha en rien sa loyauté envers son pays l’Algérie. Ni les conditions induites par la situation en Algérie après la conquête, ni les tentations ni les propositions présentées par la France pour l’attirer n’entamèrent sa détermination. Il demeura fidèle même après la chute de Constantine puisqu’il préféra se déplacer entre le désert, les vallées et les oueds, incitant les tribus à la résistance jusqu’à ce que ses capacités physiques le trahissent et qu’il se rende le 5 juin 1848. Il fut assigné à résidence à Alger jusqu’à sa mort en 1850.
                          Il est enterré dans le mausolée de Sidi Abderrahmane At-Thaâlibi à Alger.

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