Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Emir Abdelkader ; Hend Sadi remet à sa place Lahouari Addi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages


  • A la lecture de différents posts, la question a déjà trouver sa réponse avec les faits historiques croustillants situant la partie cachée de l’Émir. Un éclairage que ziwina s'appuyant sur des éléments référentiels a mis gracieusement à notre disposition ... les quels je crois comprendre non fait objet de contestation aucune ...
    Non l'ami, c'est qu'on n'aime pas trop contrarier notre Zwina , parce que sinon , elle va se fâcher et ne remettra plus les pieds au forum , donc faut fermer les yeux de temps en temps
    Mais sinon , pour le référentiel , pas tous les auteurs se valent .

    Commentaire


    • Les quels ont peut se demander n'ont pas eus les faveurs de la France, comme le fut Abdelkader en son temps, ainsi que les avantages accordés à la filiation de sa descendance à ce jour ...
      Le FLN n'avait pas de chef , la France ne pouvait négocier avec quiconque pour faire cesser la révolte, parce que personne ne pouvait prétendre être le leader incontesté, Les négociations d'Évian coté Algérien , ( preuve en est que le FLN était a direction collégiale , personne ne pouvait se faire passer par le dictateur incontesté. )

      Commentaire


      • Envoyé par ahras Voir le message
        Les harkis n'ont pas juste rallié leurs nouveaux frères Lagouar (ensara) , ils ont aussi tué leurs anciens frères les Algériens , ce que tu ne peux prouver sur l'Émir !
        Ou t'as des documents pour prouver le contraire .
        Ceux de Laghouat et les Tidjania peuvent apporter la contradiction et les preuves du siège d'Ain Madhi... Cela ne fait pas pour autant de l'Emir Abdelkader un harki mais un homme qui avait signé le traité de Tafna mettant sous son autorité des tribus indépendantes qui refusaient de verser des impôts. Le Titteri s'opposa aussi aux impôts et à sa gouvernance, c'est l'emir qui succéda aux français pour obtenir l'allégeance des tribus après la chute de Boumezrag.
        Dernière modification par zwina, 15 juillet 2021, 06h39.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

        Commentaire


        • Abane avait été libéré après qu'il ait purger sa peine, soit en Février 55 je crois.
          C'est un détail de l'histoire qui a été faussement répondu, et même son neveux a masqué la peine de 6 ans (en appel).

          Les français ne pouvaient ignorer la proximité de Abane avec Benkhedda, Kiouane... Ce dernier fut libéré d'ailleurs en mars 1955, quand tous les autres détenus arrêté au lendemain du 1er novembre ne le furent qu'en mai 1955. Là aussi, le rôle de Vincent Monteil fut prépondérant.

          Germaine Tillon est une autre figure importante du cabinet mis en place à l'arrivée de Jacques Soustelle en février 1955 qui devait mener une politique d'ouverture en Algérie :
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Germaine_Tillion

          Et pourtant, les faits sont limpides. Voici une contribution intéressante :

          هل عبان رمضان وحده بين معتقلي "المنضمة الخاصة" الذي إستفاد بتخفيض مدة سجنه؟؟؟
          للمرضى نفسيا الذين يزراعون الشكوك حول الميسترو رمضان عبان، لأغراض خفية وخبيثة، ليس الميسترو وحده من بين معتقلي المنظمة الخاصة الذي إستفاد بتخفيض مدة سجنه بعام.
          سنذكر ثلاثة حالات أخرى:
          الحالة الأولى:
          - عمروش مولود، (الملازم الشهيد بجوان 1957)، مسؤول المنظمة الخاصة لمنطقة جيجل، حكم عليه في قضية المنظمة الخاصة مع عبان رمضان، في 1950 بالسجن خمس سنوات، و كان سيفرج عنه عام 1955 ، لكن أطلق سراحه في يوليو 1954، بعد إستفاده بتخفيض مدة يجمع بعام، (أي عام قبل نهاية المدة التي حكم بها)، ثم وضع قيد الإقامة الجبرية في منزله في إواقورن. (الوثيقة رقم : 1).
          الحالة الثانية :
          - أمحمد يوسفي، مصنف أكثر خطورة من عيان رمضان لأنه عضو قيادة المنظمة الخاصة، (يوسفي سيصبح مسؤولا للتسليح واللوجستيك في MALG أثناء الثورة)، فقد حكم عليه بالسجن ست سنوات في قضية المنظمة الخاصة في 1950، و كان من المقرر أن يطلق سراحه عام 1956 ، لكن أطلق سراحه في فبراير 1955 بعد استفادته من تخفيض مدة سجنه بعام، رغم أنه قيادي في المنظمة الخاصة، تمامًا مثل حالة عبان رمضان. (الوثيقة رقم: 2).
          الحالة الثالثة:
          - يعتبر حمو بوتليليس أخطر من عبان لأنه هو الذي قاد عملية السطو على بريد وهران، حكمت عليه محكمة الإستئناف للجزائر بعشر سنوات سجن، و لم يمضي إلا سبع سنوات، و أخرج من السجن في 1957 بدلا من 1960، أي أنه إستفاد بتخفيض مدة سجنه بثلاثة سنوات، لكنه إختفى بعد اطلاق صراحه و لم يضهر له أثر منذ ذلك الحين.
          من جريدة "الجزائر الحرة" رقم 82، و المؤرخة ب 10 أكتوبر 1953، و هي جريدة حزب الأمتيلدي. MTLD.





          Abane Ramdane est-il le seul des détenus de l'O.S ayant bénéficié d'une remise de peine???
          Pour les malades mentaux qui diabolisent le Maestro Abane pour des raisons obscures et malsaines, il n'est pas le seul des détenus de l'O.S ayant bénéficié d'une remise de peine.
          Nous citerons trois autres cas:
          Premier cas:
          - Le Chahid Lieutenant Amrouche Mouloud, de Ath Ouakour, responsable de l'O.S de la région de Jijel, jugé et condamné avec Abane Ramdane à Cinq années de prison, dont il ne devait sortir qu'en 1955, a bénéficié d'une remise de peine, il sortira de prison en Juillet 1954 et sera assigné à résidence chez lui à Iwakoren. (Document numéro: 1).
          Deuxième cas:
          - M'hamed Yousfi, classé plus dangereux que Abane Ramdane, puisqu'il était MEMBRE DE L'ÉTAT-MAJOR DE L'OS, (Yousfi sera futur responsable de l'armement et de la logistique au MALG jusqu'à l'indépendance), condamné à Six ans de prison dont il ne devait sortir qu'en 1956, ayant bénéficié d'une remise de peine d'une année, il sortira de prison en Février 1955, (Tiens tiens, exactement comme Abane Ramdane).
          (Document numéro: 2).
          Troisième cas:
          - Hamou Boutlilis, classé plus dangereux que ABANE, puisque c'est lui le braqueur en chef de la poste d'Oran, il a été condamné par la cour d'appel Alger à DIX ans de prison, il a eu la plus lourde peine de tous des condamnés de l'O.S, mais il n'a passé que SEPT ans en prison, sorti en 1957 au lieux de 1960, il a benificié d'une remise de peine de TROIS ans.
          Boutlilis, est porté disparu jusqu'à nos jours après sa libération de prison. (Document numéro: 3).
          Dernière modification par ott, 15 juillet 2021, 08h07.
          Othmane BENZAGHOU

          Commentaire


          • C'est un détail de l'histoire qui a été faussement répondu, et même son neveux a masqué la peine de 6 ans (en appel).

            Qu'es ce qu'il y a lieu encore à aller imaginer ? ...

            El mouhim Abane fut libéré en Février 55, il est aussitôt contacter par Krim par l'intermédiaire Ouamrane afin de rejoindre le maquis.

            Un vieux camionneur de mes connaissances feu Boussad Ch... Allah Irahmou m'avait raconter en personne que c'est sur son camion "Hotskich" à plateau (que je connais pour l'avoir décharger de ses pierres, le camion ne dispose pas de benne hydraulique) qu'il avait pris conduit Abane de son village natal Azzouza à Tizi, avant de rejoindre Alger; et c'est vers la mi-Mars d’après ce noble vieillard qui avait fait les mêmes déclarations à l'historien Yves Courrière au printemps 1969 lors de son périple le menant à Azzouza à la recherche de témoignages pour l'écriture de ses livres sur la guerre d'Algérie...

            Ce jour là témoin de l'entretien, (je ne connaissais pas le bonhomme barbu qu'était Yves Courriére), c'est après son départ que Da Voussad nous a raporter et répéter la teneur de leur conversation ...

            D’ailleurs pour l'anecdote le second tome "Le temps des Léopards" comporte en couverture la photo d' un rideau métallique d'un garage du village avec les inscriptions suivantes:

            F :
            Fellagas

            L : Lâches

            N : Nuisibles
            Dernière modification par infinite1, 15 juillet 2021, 21h34.

            Commentaire


            • Abane a fait un travail politique par conviction. Ceux qui l'ont instrumentalisé s'il s'avère que la libération 1 an plus tôt avait des visées politiques ont favorisé une guerre fratricides entre frères et des milliers de morts...

              C'est ce genre de leçons de l'histoire qu'il faimut retenir, pour toujours s'essayer à une lucidité sans relache et ne pas laisser son ego, ses ambitions et les divisions prendre le dessus sur les visées de ceux qui ont été des maîtres dans la guerre psychologique contre les algeriens...
              Othmane BENZAGHOU

              Commentaire


              • Envoyé par ott Voir le message
                Abane a fait un travail politique par conviction. Ceux qui l'ont instrumentalisé s'il s'avère que la libération 1 an plus tôt avait des visées politiques ont favorisé une guerre fratricides entre frères et des milliers de morts...

                C'est ce genre de leçons de l'histoire qu'il faimut retenir, pour toujours s'essayer à une lucidité sans relache et ne pas laisser son ego, ses ambitions et les divisions prendre le dessus sur les visées de ceux qui ont été des maîtres dans la guerre psychologique contre les algeriens...
                Vincent Monteil est le Lawrence d'Arabie de l'Algérie, il était déjà derrière l'affaire du mufti Khaloul qui fut assassiné parce qu'il refusait de livrer la liste des biens habous propriétés des algériens. Cheikh Okbi avait été accusé du meurtre pour l'écarter de la direction de l'association des Oulémas ; c'est Vincent Monteil qui œuvra en coulisses pour le faire libérer à la condition qu'il se retire de l'association des Oulémas pour laisser la place aux marionnettes de Monteil et Louis Massignon.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • Abrre frane a fait un travail politique par conviction. Ceux qui l'ont instrumentalisé s'il s'avère que la libération 1 an plus tôt avait des visées politiques ont favorisé une gueatricides entre frères et des milliers de morts...

                  C'est ce genre de leçons de l'histoire qu'il faimut retenir, pour toujours s'essayer à une lucidité sans relache et ne pas laisser son ego, ses ambitions et les divisions prendre le dessus sur les visées de ceux qui ont été des maîtres dans la guerre psychologique contre les algeriens...


                  On oubli un peu vite que Abane en détention est quand même informé, voire associé à la préparation de la révolution ... Pour preuve c'est tout de même avec sa ronéo que la déclaration du 1er Novembre a été tirée NON!...

                  Ce n'est tout de même pas par le fait du Saint esprit que cette machine cachée au domicile d'Abane à Azzouza s'est retrouvée à Ighil Imoula la veille du déclenchement de la révolution ? ...

                  Avec tout le risque qu'il faisait encourir à sa famille, je doute fortement que Abane soit dans l'ignorance du mouvement en préparation ...
                  Dernière modification par infinite1, 16 juillet 2021, 09h10.

                  Commentaire


                  • Université de Montreal : Abdelkader et les ottomans :


                    Contrairement à la confrérie Tijâniyya, qui multiplia les révoltes armées en Algérie, la confrérie familiale en question fit preuve de modération. Elle n' est pas connue pour avoir combattu les autorités provinciales. Au contraire, la bataille pour reprendre Oran aux Espagnols en 1 792 constitua un bon moyen d'unir, dans une cause commune, des populations hétérogènes. Dans la lutte, le Bey de Mascara, Mohammed al-Kabir, reçut l'appui d'auxiliaires tribus issues des confréries soufies comme le grand-père d'Abd al-Qâdir, qui fut tué dans les combats. Pour certains auteurs, certes influencés par l'historiographie française comme B.G Martin, l'événement de la prise d' Oran est la prémisse des crispations entre la famille d'Abd al-Qâdir et les autorités ottomanes, car elle en attribua la responsabilité à la
                    négligence des « Turcs »•


                    Comme pour confirmer la rupture que cette accusation laisse entendre, Mohammed al-Kabir quitta la capitale du beylik de l'ouest de la province algérienne. Il fut le dernier Bey de Mascara, une ville dans laquelle il aurait même fréquenté la zawiya de la famille d'Abd al-Qâdir. Après 1792, il s'installa à Oran pour y dominer la région encore quatre ans . Les tensions s'accentuaient entre la famille chérifienne, dotée d'une autorité à la fois tribale et spirituelle et Mohammed Bey al-Kabir, le héros de la reconquête. Ce fait est visible dans une source originale : un manuscrit écrit au XIXe siècle par le savant et historien damascène Abd al-Rezzaq Bîtar, un proche d'Abd al-Qâdir. Selon cette source, les dissensions qui apparurent entre Mohammed al-Kabir marquent un point de rupture dans la mémoire familiale. Abd al-Rezzaq Bîtar, qui s'inspirait probablement des récits et des souvenirs mêmes d'Abd al-Qâdir, rapporte le clivage qui séparait désormais deux types d'autorités à travers un récit riche en détail. Ils mettent en scène des miracles et rêves prémonitoires de Muhyiddîn, le propre père d'Abd al-Qâdir. Le récit rapporte la confiance souveraine de Muhyiddîn qui porte miraculeusement secours à des étrangers poursuivis par les soldats de Muhammed alKabîr, surnommé « Bu Qabûs » (le « père du pistolet »). Quatre hommes mettent ainsi en déroute une troupe nombreuse et la taille en pièce. Après un rêve prémonitoire, Muhyiddîn est averti de la fin tragique de Mohammed al-Kabîr. Plus tard, celui-ci tenta de prendre possession de la région à son compte alors qu'il devait participer à une opération militaire avec le Dey d'Alger. Battu par les troupes du Dey, il est exécuté et ses membres sont exposés dans la capitale algérienne . Le récit apologétique de Bîtar, un personnage très proche d'Abd al-Qâdir lors de sa vie à Damas, après 1855, fait apparaître la fin souhaitée d'un règne. Le récit donne l'impression que quelque chose se préparait et qu'une nouvelle autorité prenait le dessus sur les Ottomans. Le récit de Bîtar rappelle les prophéties qui concerneraient le propre fils de Muhyiddîn, Abd al-Qâdir. Plus concrètement, le récit montre l' émergence du modèle chérifien comme capable étant d' exercer un rôle politique dans l'Algérie ottomane.
                    ....
                    Lors de leur retour en Algérie, Muhyiddîn et son fils, âgé alors d' une vingtaine d' années, ne manquèrent pas de passer par Alger pour saluer le Dey. Passèrent-ils par la capitale algérienne au moment où ce Dey assénait le coup d' éventail devenu célèbre puisqu' il était adressé au consul de France ? La courte mention du passage à Alger du père et de son fils dans la biographie de l'émir Mohammed permet de percevoir les contours de la hiérarchie du pouvoir provinciale. S' attirer les bonnes grâces du Dey pouvait s' avérer utile face à une autorité aussi hostile que Hasan Bey, qui les avait forcés à accomplir le Pèlerinage dans des conditions qu' ils n' avaient pas choisi. Toutefois, le retour des deux hommes, même s'il fut fêté, fut possiblement assez discret car le beylik d'Oran était la proie d' une violente lutte armée dans laquelle une confrérie célèbre attaquait frontalement le pouvoir en place. Confortée par le soutien du Maroc voisin, la confrérie Tîjâniyya livrait un combat sans merci aux autorités d'Oran. Le Tuhfat, mentionne qu' a son retour du Pèlerinage, Muhyiddîn avait appris que le célèbre cheikh de la confrérie Tijâniyya avait été impitoyablement exécuté par le Bey d'Oran. Pour montrer que la capitale de la province devait partager le résultat de cette prise valeureuse avec le Sultan, le fils d'Abd al-Qâdir mentionne que « sa tête fut envoyée à Alger et accrochée sur une des portes de la ville et qu'« on envoya son épée au Sultan Mahmoud Khan ».
                    ...
                    L' invasion française profita à Abd al-Qâdir. Elle lui permit de s' emparer rapidement d' une partie d'un territoire en remplaçant les Ottomans défaits par les Français dans la province d'Oran. Les Français lui donnèrent l'ingrédient qui manquait: c'était « l'esprit de guerre sainte », pour reprendre la formule de Claude Cahen. Les envahisseurs contribuèrent directement à donner, en matière d'autorité régionale, un surcroit de légitimité à la famille. Celle-ci pouvait espérer, dans la guerre qui débutait, soulever l' ensemble de la population musulmane pour combattre. En provoquant, dès 1831 , la chute rapide des autorités ottomanes dans les villes côtières comme Oran, elle consacrait l' avènement du pouvoir d'une famille prestigieuse, qui jusqu'ici était entravée. Il s' agit donc de comprendre ici, comment se sont positionnées les autorités concernées par la reconfiguration du pouvoir dans la région, de savoir comment Abd al-Qâdir justifia la prise de contrôle d' une province ottomane.

                    Face à cette menace extérieure, c' est une puissance locale bien implantée dans l' Ouest algérien qui pouvait relever le défi de 1' invasion française. La résistance la plus sérieuse provint d'un mouvement de coalition tribale, de mobilisation confrérique et d'appel général à la guerre sainte. Le chef de ce mouvement n' était autre que Muhyiddîn, le père d'Abd al-Qâdir. Bien qu'il disposait du charisme suffisant pour diriger la confédération tribale qui l' avait mise à sa tête, Muhyiddîn prit le soin de se mettre sous l'autorité du souverain alaouite. Le père d'Abd al-Qâdir se fit reconnaître khalifat (ou « lieutenant » en arabe) de Tlemcen par Moulay Abd alRahman lui-même. Par son allégeance rapide au pouvoir chérifien, le nouveau chef régional révélait ainsi toute l'ampleur des similitudes politiques qui les caractérisaient par leur base confrérique commune et leur attachement à la noblesse de leur lignée. L'autorité de Muhyiddîn, tout comme celle d'Abd al-Rahmân, se construisait selon un vocabulaire inspiré de la réforme soufie née pendant la Reconquista. Les Saadiens en firent leur crédo et leurs successeurs, les Alaouites (qui règnent depuis le XVIIe siècle à aujourd'hui), en reprirent toute la structure. En se rattachant directement au trône marocain, Muhyiddîn concrétisait par l' allégeance, le rattachement au modèle chérifien dont nous avons parlé plus haut. En tant que chérif lui aussi, il bénéficiait de la légitimité nécessaire acquise au modèle politique marocain. De plus, Muhyiddîn voulait aussi disposer d'un vaste champ d' action pour mobiliser les tribus situées bien au-delà de la frontière. Muhyiddîn transmit ses pouvoirs à son fils en 1832 et mourut l' année suivante.

                    Peu avant de prendre la succession politique de son père, le jeune chef se positionna très rapidement pour mettre un terme aux liens qui unissaient le territoire avec les autorités ottomanes de la province d'Algérie. L' historiographie coloniale, et les biographies sur le personnage (les plus récentes y comprises) en fait le moment clé de la genèse de sa carrière politique. Son affirmation comme leader intransigeant et révolutionnaire est marquée par son opposition à donner l'asile au Bey d'Oran. Selon Daumas, qui prit les fonctions de consul auprès d'Abd al-Qâdir en 1837, lors de cet événement: «Tout le monde opina pour le [Hasan Bey] recevoir excepté le jeune Abd al-Qâdir qui s'y refusa obstinément et qui ramena tout le monde à son avis en prouvant qu' ils n'étaient pas assez forts pour maintenir les Arabes, qu'on insulterait et pillerait le Bey et que ce serait une tâche éternelle pour la famille » • Pour accentuer la dimension exceptionnelle de cette position, Daumas montre Abd alQâdir comme étant le seul à plaider pour qu'on refuse l'aman à Hasan Bey, dans une assemblée qui n'était pourtant pas opposée à accueillir l'ottoman.


                    Chassé par les Français un an après la chute d' Alger, Hasan Bey avait espéré trouver refuge chez les tribus arabes de l'intérieur du pays. Il avait appelé Muhyiddîn à l' aide en lui demandant sa protection. En lui fermant la porte, Abd al-Qâdir montrait qu'il tournait une page historique. C'était le geste qui marquait le début d'un règne annoncé par les prophéties antiturques que nous avons déjà évoqué, voulant qu'un chérif prenne le pouvoir dans l'Occident musulman. Déroger à l'obligation de donner l' aman était un geste qui apparaissait impossible pour les membres sans doute plus âgés de l'assemblée, accoutumée à la puissance des « Turcs ». Il était envisageable, pour un jeune homme de vingt-quatre ans, de donner les signes de sa détermination et les marques de la guidance divine. L'État qu'Abd alQâdir mettait en place était fondé sur l'unification des musulmans dans la guerre sainte• En cela, cette guerre était à livrer contre la France, mais le jeune chef arabe profitait des circonstances pour faire de ce moment fort la consécration d'une rupture avec une période d'ignorance (la «}âhiliyya », considérée comme la période précédent celle de la Révélation équivalent à une sorte de « préhistoire »). Selon Bennison, Abd al-Qâdir avait le projet qu'un authentique ordre islamique remplacerait le règne corrompu des « Turcs ».
                    Dernière modification par zwina, 16 juillet 2021, 19h08.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                    Commentaire


                    • Texte faisant partie d'une thèse de doctorat de 430 pages (UQAM) , et il faut voir les références , innombrable , juste pour dire que ce n'est pas une grande gueule comme celle du fils de son père , aucun niveau , qui va prétendre détenir la vérité avec quelques coupures de journaux , en élevant un peu trop sa voix et en tapant sur la table , signes de la décadence d'un pays .
                      Dernière modification par ahras, 16 juillet 2021, 22h39.

                      Commentaire


                      • Envoyé par ahras Voir le message
                        Texte faisant partie d'une thèse de doctorat de 430 pages (UQAM) , et il faut voir les références , innombrable , juste pour dire que ce n'est pas une grande gueule comme celle du fils de son père , aucun niveau , qui va prétendre détenir la vérité avec quelques coupures de journaux , en élevant un peu trop sa voix et en tapant sur la table , signes de la décadence d'un pays .
                        Nordine Ait Hamouda n'a pas prétendu détenir toute la vérité, il a simplement évoqué des faits qui sont réels, cela ne mérite absolument pas la prison mais des éclaircissements pour que l'Histoire d'Algérie ne soit pas entachée de nombreuses mystifications. C'est à chacun de se faire son opinion et surtout d'utiliser ces informations pour ne pas réitérer les erreurs du passé. Un peuple doit progresser dans la connaissance s'il veut améliorer la défense de sa patrie. Pareil pour les gouvernants, ils doivent construire de solides fondations et les bonnes alliances s'ils ne veulent pas être balayés par les mêmes qui ont manipulé l'histoire et des personnalités dans leur unique intérêt. Il n'existe pas meilleure alliance pour un gouvernement que son peuple, quand la confiance est restaurée, quand leur quotidien est amélioré, il devient le meilleur porte voix sur lequel il pourra toujours s'appuyer. C'est l'erreur que fit l'Emir Abdelkader en son temps en signant le traité de la Tafna puis en combattant les tribus du Titteri et de Laghouat. Il aurait du apporter son soutien aux Révoltés de 1871 et non pas condamnés leurs actions. Il était à Brousse puis Damas, soutenu par Churchill et les Francs-maçons, il pouvait s'opposer à l'occupation française sans craindre pour sa vie ou celle de sa famille. L'emir écrit dans un communiqué officiel : « Je dénonce cette insurrection contre la justice, contre la volonté de Dieu et la mienne. Nous prions le tout puissant de punir les traitres et de confondre les ennemis de la France ».

                        Lettre de l' Émir au comte Bismarck qui lui avait demandé son aide contre la France en Août 1870 :

                        Louange à Dieu !

                        Excellence,

                        Celui à qui vous avez adressé l'offre de marcher contre la très glorieuse et très généreuse France et de vous prêter le concours de sa loyale épée devrait, par mépris et dédain s'abstenir de vous répondre.

                        Que nos chevaux arabes perdent tous leurs crinières avant qu'Abd el Kader ben Mahi ed-Din accepte de manquer à la reconnaissance qu'il a pour le très puissant empereur Napoleon III (que Dieu le protège !).

                        Que votre arrogante et injuste nation soit ensevelie dans la poussière et que les armes de l' Armée française soient rougies du sang des Prussiens ( que leur orgueil soit puni !)

                        Tel est le vœu du serviteur de Dieu


                        signé : Abd-el-Kader ben Mahi ed-Din
                        • Source : Revue P.N.H.A n°149



                        Dernière modification par zwina, 17 juillet 2021, 12h51.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                        Commentaire


                        • Non l'ami, c'est qu'on n'aime pas trop contrarier notre Zwina , parce que sinon , elle va se fâcher et ne remettra plus les pieds au forum , donc faut fermer les yeux de temps en temps
                          Mais sinon , pour le référentiel , pas tous les auteurs se valent .


                          Tu en voulait des preuves écrites ahras, et bien te voilà servie ci dessus !...

                          Commentaire


                          • En se rattachant directement au trône marocain,


                            Fallait bien précisr ce qu on voulait dire par le maroc puique il n existait pas..en plus parmi les participants il y a ce Driss qui ne peut etre qu un marocain.
                            Dernière modification par El-Magico, 17 juillet 2021, 09h16.

                            Commentaire


                            • Zwina

                              Nordine Ait Hamouda n'a pas prétendu détenir toute la vérité,
                              On se fait passer pour l'avocat du diable , est ce parce que il fait partie du clan que tu le défends ?!

                              il a simplement évoqué des faits qui sont réels,
                              Ce n'est pas parce qu'il est le fils de son père qu'il détient la vérité, Comment peux tu affirmer qu'ils sont réels , avec des bribes d'informations tirés hors de leurs contextes , comme tu le fais assez souvent .

                              cela ne mérite absolument pas la prison mais des éclaircissements pour que l'Histoire d'Algérie ne soit pas entachée de nombreuses mystifications.
                              Et ce n'est pas un ignorant qui va éclairer le monde avec son ignorance. Depuis quand les ignorants détiennent-ils des vérités. meme s'il dit la vérité je ne le croirais pas , tout simplement parce que il ne serait capable de se défendre argument a l'appui , seul chose qu'il pourrait faire c'est ouvrir sa gueule aussi grande qu'il pourrait croyant que c'est le meilleur argument a présenter.

                              Je vois que tu insistes a montrer tes muscles avec des inepties , je te conseille , si tu es sure de ce que tu avances , ce n'est pas sur un forum ou la discussion est un peu légère que tu dois prouver ta valeur , mais sur des sites bien spécialisés ou tu serrais confrontée a des spécialistes en la matière , pourquoi perds tu ton temps avec les ignorants que nous sommes .

                              Je remarque que Infinite a court d'arguments te félicite a chaque fois , et croit en toi aveuglément , alors ne le déçoit pas , le pauvre , il est dépassé .

                              Et comme dans une affaire judiciaire , a défaut de présenter de nouvelles preuves , sert arien d'étirer les sujets de discussion en long et en large espérant avoir raison a force d'insister.

                              PS le document que tu présente fait partie d'une thèse de doctorat de 430 pages , donc , une seule page de cette thèse n'est pas du tout suffisante pour parler de l'émir , et meme que , toute la thèse reste discutable , ne compte pas sur moi pour en parler ou discuter, thèse récente réalisée par un Canadien en 2018 .

                              Commentaire


                              • Envoyé par ahras Voir le message
                                Zwina

                                PS le document que tu présente fait partie d'une thèse de doctorat de 430 pages , donc , une seule page de cette thèse n'est pas du tout suffisante pour parler de l'émir .
                                Au moment où écrivait Hamdan au Sultan Mahmoud, Tlemcen, à 1' ouest de la province d'Oran, demeurait un rempart contre les Français. Abd al-Qâdir l'avait investi au début de l' été 1833. Sous contrôle d'un nouveau chef, la ville restait tout de même sous l'influence du Maroc, dont nous avons vu les tentatives de la délégation venue faire allégeance à Moulay Abd al-Rahman et celles de l'armée de ce dernier pour occuper les villes. Les notables de Tlemcen réclamaient cette fois d'Abd alQâdir qu'il fasse allégeance au Sultan marocain, qu'ils considéraient comme leur souverain naturel après la chute des autorités ottomanes . Bien qu'il se déclarait lieutenant d'Abd al-Rahman, avec une verve qui traduit bien la culture islamique classique et raffinée dont il était l'héritier, Abd al-Qâdir n' avait pas reçu la bénédiction immédiate du Sultan du Maroc. Malgré l' envoi d'une délégation à Fès, plusieurs mois s' écoulèrent avant que le contact ne s' établisse entre les deux hommes.

                                Dans un contexte de guerre, la nouvelle taxe de guerre (appelée ma 'ûna) que celui-ci imposa avait créé des dissensions entre les tribus. Son adversaire, Mustafa Ben Ismaïl, qui obéissait à Abd al-Qâdir depuis la prise de Tlemcen, s'était permis d' attaquer une tribu qui refusait de payer cette nouvelle taxe. Pourtant, Abd al-Qâdir choisit de porter secours aux tribus attaquées, mais il fut surpris et battu par Mustafa le 12 avril 1834. Mustafa Ben Ismaïl avait aussi l' appui d'un allié important pour intervenir. La correspondance royale montre que d' un côté Moulay Abd al-Rahmân soutenait Abd al-Qâdir. De l' autre, il encourageait Mustafa Ben Ismaïl à contrebalancer l'influence d'Abd al-Qâdir ... Cette défaite ébranla sérieusement le pouvoir d'Abd al-Qâdir et confortait une opposition grandissante de la part de tribus locales. Ce revers le motiva à demander une aide plus insistante pour du soutien militaire français et surtout à construire une armée moderne.

                                Ce n'est qu'à partir de 1835, date qui correspond au moment où la situation avec Mehmed Ali Pacha d'Égypte se stabilisait, que les Ottomans s'intéressèrent d'un peu plus près au combat d'Abd al-Qâdir. La lettre de Hamdan, riche en détail que nous avons cornn1enté plus haut, n'avait pas dû attirer l'attention de la Sublime Porte. L'Algérois était à ce moment-là un inconnu à Istanbul. Par contre les ambassadeurs ottomans en France et en Angleterre avaient vent de certains des succès militaires du chef« bédouin ». Ils en rapportaient les faits, relevés parfois dans la presse. Certains d'entre eux, comme Nûri Efendi, l'ambassadeur ottoman de Londres (entre 1834 et 1836). Selon Ercüment Kuran, Nurî Efendi fut un ambassadeur actif au sujet de la question algérienne. Ce dernier disposait même d'informateurs maghrébins bien au courant de la situation en Algérie. Il recevait des renseignements par le Tripolitain Hassuna Daghis qui se trouvait à Londres à cette période, mais également par Hamdan, qui était alors à Paris.

                                Abd alQâdir se servit abondamment des modèles ottomans pour réformer l' armée et mettre en place un système de taxes efficace . Une fois aux rênes d'un État, il envisagea de former ses forces militaires sur le modèle du Pacha d'Égypte, mais son inspiration principale restait l' armée moderne de ses adversaires français. Le traité Desmichels lui avait assuré l'envoi d'officiers et d'experts dans ses rangs pour moderniser le matériel des troupes et les techniques de combat. La bataille de la Macta avait donc été le premier essai de ses nouvelles forces contre les Français. Ce succès faisait croire à Nûri Efendi à une alliance à peu de frais entre les deux pôles de résistance, malgré sa conscience de leur opposition déclarée. Le document montre néanmoins une force inégale entre les deux chefs. Ces forces se mesuraient essentiellement au poids des unités organisées «à l'européenne» (Avrupa nizamz). Nûri Efendi rapportait l'importance des forces irrégulières du chef bédouin comme pour faire contrepoids aux 30 000 soldats réguliers de Hadj Ahmed Bey. Pourtant, Abd alQâdir avait mis sur pied une armée recourant à une organisation rationnelle et des méthodes industrielles. C'était le signe du même élan réformateur que les Ottomans souhaitaient maintenir dans l' administration de l'État dans ses provinces. Abd alQâdir apparaissait dès lors comme interlocuteur viable dans la lutte contre les Français. Le document montre donc que l'ambassadeur avait pris des initiatives pour donner à la Sublime Porte les moyens d'intervenir en Algérie. Il se passait donc des conseils de Palmerston (le secrétaire principal du Foreign Office) qui ne l'avait pas encouragé à soutenir Abd al-Qâdir, quelques semaines plus tôt. Encore hésitant sur la politique à ·suivre avec l'Empire ottoman, le Foreign Office préconisait à l'ambassadeur de la Sublime Porte de patienter sur cette question, promettant une intervention bienveillante des Anglais quand le moment viendrait.
                                ....
                                Plus que cela, après les succès de 1835 qui avaient fait connaître le nom d'Abd alQâdir aux Ottomans, l'image d'un puissant bédouin capable de libérer la province se changea en l'aspect d'un chef rebelle. Ahmed Bey manifestait une loyauté sans faille pour le Sultan et le contraste entre les deux chefs algériens était désormais visible. Tant qu'il n' était pas inquiété par les forces d'Abd al-Qâdir, Ahmed Bey ne nomma jamais son adversaire par son nom dans ses lettres à la Sublime Porte. Ainsi, Ahrned amoindrissait l'importance de son rival et pouvait se prévaloir d' être le seul combattant pour libérer l'Algérie. Pourtant, Ahmed Bey aurait souhaité se tourner très tôt vers l'ouest de la province pour marcher contre les forces d'Abd al-Qâdir. Quant à ce dernier, les Français lui avaient prêté l'intention de s'emparer de Constantine et de renverser Ahmed Bey dès l'automne 1834. Contrairement à Abd al-Qâdir, Ahrned Bey entraînait avec l'État souverain des rapports constants qui laissèrent apparaître un contraste frappant entre un sujet fidèle et un « usurpateur et un rebelle ».


                                La victoire d'Ahmed Bey sur les Français rouvrit l'éventualité d'une union pour libérer la province envahie. St Jolm, le consul britannique à Alger, prédisait au lendemain de défaite française l'union des forces de Hadj Ahmed et de celles d'Abd al-Qâdir. Pourtant, c'est bien l'inverse qui se produisit. Abd al-Qâdir comprit qu'il devait se servir des Français pour éliminer un dangereux adversaire local. Au début de l'année 1836, il se contentait de renforcer sa position autour de Tlemcen, une ville qu'il perdit dans les premiers mois face au Maréchal Bugeaud. Il perdit aussi sa capitale, Mascara, bien qu'il ait aussi remporté plusieurs batailles et obtenu un soutien significatif (en matériel et en hommes) du Sultan du Maroc. Les préparatifs de Clauzel pour s'emparer de Constantine firent baisser la pression sur l'ouest algérien et Abd al-Qâdir en profita pour consolider son État en éliminant des tribus réfractaires ou en les soumettant . En 1836, Abd al-Qâdir cherchait les moyens de signer une paix avec les Français qui lui permettrait de consolider les fondations d'un État encore mal assurées. Même si la défaite française à Constantine, en novembre 1836, avait été l'occasion de célébration dans les territoires d'Abd al-Qâdir, ce dernier prit l'initiative de conclure la paix avec la France dès le mois suivant. Ses premières tentatives se révélèrent infructueuses, mais le Maréchal Bugeaud, qui avait conscience que la France nécessitait de concentrer ses forces sur Constantine, entra en contact avec Abd al-Qâdir pour lui proposer une paix bilatérale. Bugeaud espérait permettre à l'armée française de s'emparer de l'est de l'Algérie.

                                Le traité de Tafna excluait les Ottomans des pourparlers et ne les considérait même pas dans les termes de l'entente. Les autorités ottomanes n' eurent connaissance des articles exacts du traité entre Abd al-Qâdir et le Maréchal Bugeaud qu'à travers la traduction d'un article de presse du « Moniteur », qui publiait le document officiel le 18 juillet 1837. Le premier article du traité entrait en contradiction directe avec ce que les Ottomans avaient toujours refusé d' admettre depuis le début de l'invasion française. La traduction ottomane du traité, qui reprenait textuellement les termes de celui-ci, il était stipulé que : « L'Émir Abd al-Qâdir confirme et reconnaît la souveraineté de l'État de la France en Afrique ». C'était la première fois qu'un document ottoman qualifiait Abd al-Qâdir avec le titre d'« émir» ... un terme si présent dans l'historiographie sur Abd al-Qâdir, toutes périodes confondues. Ceci n'était dû qu' à la traduction littérale du traité de Tafna. Si l'on rappelle l'utilisation à des fins diplomatique de l' expression complète d' «Émir (ou« Commmandeur »)des Croyants», on peut affirmer qu'Abd al-Qâdir n' était alors « émir» qu'au regard des Français, voire d'autres puissances occidentales avec lesquelles il a communiqué.
                                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X