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Hocine Ait Ahmed : Maghrébin toujours

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  • #31
    nosu avons compte' pendant longtemps pour que nos aines, encore vivants, nous racontent tout! cela tarde a venir...
    Peux-tu vraiment leur en vouloir quand on sait que quiconque qui se met en dehors de la position propagandiste de la junte militaire et des gouvernants devient immediatement la brebis galeuse surtout quand il dit une verite qui ne correspond pas a la politique envers le voisin. Tout ce qui pourrait retablir l'histoire et donc faire baisser la tension entre les 2 peuples n'est pas bon pour la junte a Alger. Et certains qui ont essaye de faire du forcing se sont tout simplement fait abattre (Boudiaf).

    D'ailleurs je ne serais pas surpris qu'Ait Ahmed paie un prix pour avoir livre ce temoignage. Que ce soit a travers d'articles incendiares dans la presse ou autres...
    Dernière modification par ayoub7, 26 mai 2008, 21h31.

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    • #32
      D'ailleurs je ne serais pas surpris qu'Ait Ahmed va payer un prix pour avoir livre ce temoignage. Que ce soit a travers d'articles incendiares dans la presse ou autres...
      Oui Ayoub-la-propagande quand il parle propagande, il faut impérativement l'écouter...
      IL sait comment on rappelle des ambassadeurs marocains pour bien moins que ça...
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #33
        Oui Ayoub-la-propagande quand il parle propagande, il faut impérativement l'écouter...

        Bachi
        ...............................................

        Il faut ecouter les vrais protagonistes , ceux qui ont connu l'enlevement.

        L'interview d'Ait Ahmed passe actuellement meme sur Medi 1

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        • #34
          Azul Ayoub et BAchi,

          il faut donc cherhcer ses assassins parmis ceux qui l ont fait revenir? Il savait deja a qui il avait a faire apres 1962 pour s etre exile'... Il revient en 92 pour se faire assassiner en LIVE a la television algerienne...tiens, je fais un parallele lugubre entre cette vision cauchermadesque d un historique que l on tue en direct a la tele, et la presence de l armee algerienne en kabylie pour intimider les kabyles...

          je ne crois pas a la methode de destabiliser pour stabiliser... La kabylie etait un havre de paix en 91 et 92. Ceux qui ont assassine' boudiaf veulent faire d elle ce qu elle n est pas... un nid d el quaida au makh-reb (chaos) islamique.


          MMis
          Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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          • #35
            Il n'est pas le seul temoin vivant.

            L'ex president Ben Bella est encore en vie,et a ete un temoin oculaire de cette affaire.
            Il etait dans le meme avion qui a ete detourne par l'aviation francaise.

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            • #36
              Ceux qui ont assassine' boudiaf veulent faire d elle ce qu elle n est pas... un nid d el quaida au makh-reb (chaos) islamique.
              Et elle (la Kabylie) est effectivement un refuge des islamistes qui ont profité de l'absence de l'Etat et de la gendarmerie pour s'y installer, heureusement que nos braves soldats de l'ANP sont là pour les exterminer. A défaut d'appuyer moralement nos militaires contentez vous de ne pas dénigrer nos forces de sécurité qui font un travail de titan.

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              • #37
                Allane

                Mensonge, la Kabylie n'est absolument pas le nid d'Al Qaida, la preuve en image : ce fameux maquis à côté de Yakouren qui serait infesté le voilà :

                http://img383.imageshack.us/img383/5765/hpim0195ln7.jpg
                http://img88.imageshack.us/img88/1281/hpim0192wh2.jpg
                http://img383.imageshack.us/img383/278/hpim0184no3.jpg

                Sur la première photo on aperçoit une forêt où effectivement il y aurait des hommes barbus qui seraient des "Islamistes". Elle est encerclée par l'ANP et de nombreux militaires, régulièrement certains sont tués quand ils tentent une échappée souvent pour aller chercher des vivres. Deux ont d'ailleurs été tués de là où j'ai pris ces photos.
                Dernière modification par zwina, 27 mai 2008, 14h20.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #38
                  @zwina
                  sur la seconde photo, j'ai cru voir un helicopetere de combat.....mais j'ai vite dechanté en m'apercevant que c'est un....... corbeau ! tiens, mais pourquoi rode il celui la ?

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                  • #39
                    A propos du sujet du post :

                    Voici ce que nous rapporte la presse marocaine de ce matin :

                    "Il était exclu qu'il y ait une complicité au sein du pouvoir marocain, puisque le Prince héritier a transmis au Roi Mohammed V (à) ma mise en garde et ma crainte contre les risques qu'encouraient le Roi", qui souhaitait prendre le même avion que les leaders algériens et "j'ai moi-même suggéré de prendre un 2e avion", a affirmé le président du FFS, dans une émission de la chaîne internationale de télévision Medi-1 Sat, diffusée lundi matin.

                    Invité de l'émission "Aujourd'hui rencontre avec", intitulée "A propos d'un détournement de l'histoire : rétablir la vérité", Hocine Aït Ahmed qui vit en exil volontaire en Suisse, a qualifié de "mensonges ridicules et excentriques les récentes allégations du journaliste égyptien sur la chaîne Al Jazeera sur les circonstances du détournement de l'avion marocain, mis à la disposition des dirigeants du FLN.

                    "La responsabilité du détournement sur Alger de l'avion devant se rendre en Tunisie, le 22 octobre 1956, et à bord duquel se trouvait cinq dirigeants du FLN algérien, incombe au Sdece", les services de renseignements français, a notamment affirmé Hocine Aït Ahmed.

                    "Vous savez, en tant qu'Algérien, j'ai l'habitude de ne plus m'étonner de voir ressurgir des mensonges ridicules et excentriques dont la seule fonction est de totalement travestir les réalités", a-t-il dit, soulignant qu'aujourd'hui, "l'essentiel est de faire en sorte que l'opinion maghrébine puisse retrouver la vérité", a souligné Hocine Aït Ahmed, un des leaders charismatiques de la révolution algérienne.

                    Il a rappelé que cet "acte de piraterie" aérienne contre des hôtes du Maroc, qui venait de recouvrer son indépendance, a été fermement condamné par le Royaume du Maroc et la communauté internationale. "C'était une levée de boucliers formidable", s'est remémoré M. Aït Ahmed, soulignant la fermeté de la réaction de S.M. le Roi Mohammed V qui est allé jusqu'à proposer d'"échanger son fils contre la libération de ses hôtes".

                    "Au Maroc, ce qui était important du point de vue diplomatique et politique, c'est la réaction très ferme aussi bien du Roi que du Prince héritier qui ont dénoncé cet acte", a-t-il dit, lors de cette émission, enregistrée depuis l'Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Il a souligné que le Sdece, "n'avait pas besoin de complicité", puisque implanté alors partout, au "Maroc, en Tunisie et même au Caire".

                    Les propos de Hocine Aït Ahmed, qui ne sont pas nouveaux, sont également étayés par le témoignage, fait quelques années auparavant, par Max Lejeune, secrétaire d'Etat français aux forces armées au moment des faits, en 1956, qui est revenu sur cette journée du 22 octobre 1956, dans l'émission, "les dossiers de l'écran", diffusée en 1982 par la 2e chaîne française et à laquelle Hocine Aït Ahmed avait pris part.

                    "Il s'agissait de l'interception d'un avion, qui était demandé par le général, commandant en chef en Algérie et le Général, commandant de la région aérienne en Afrique du Nord".

                    Dans ce témoignage, Max Lejeune avait expliqué qu'il ne pouvait laisser "passer cet avion, alors que les militaires en réclamait l'interception. Je dis que n'importe quel ministre n'aurait pas pu donner un autre ordre que celui que j'ai donné", car, a-t-il dit, il "s'agissait bien d'une guerre en Algérie et non pas d'une opération de maintien de l'ordre".

                    Dans cette même émission, le journaliste-écrivain, Raymond Tournoux, avait indiqué que le général, commandant de la région aérienne en Afrique du Nord, a "joué un rôle capital beaucoup plus que l'armée de terre dans cette affaire, avec l'objectif de porter un coup terrible à la rébellion".

                    Pour Hocine Aït Ahmed, ces témoignages "dénoncent de manière catégorique l'accusation de Haykal, car les militaires français considéraient qu'ils étaient engagés dans une guerre totale et que dans cette dynamique, ils ne pouvaient qu'arrêter et priver la révolution algérienne de ses dirigeants".

                    En effet, expliquera, Hocine Aït ahmed, le but de l'armée française qui entendait en finir avec la révolution algérienne, était de mener des offensives dans les montagnes pour désagréger totalement l'organisation intérieure, mais également au plan extérieur, en "décapitant la direction du FLN" en réaction contre les objectifs de la conférence maghrébine qui était "de modifier l'équation politique".

                    De fait, a-t-il expliqué, il s'agissait "d'en finir avec le tête-à-tête Algérie-France. Pour ce faire, il fallait absolument que le problème devienne essentiellement maghrébin".

                    Le ministre français des Affaires étrangères de l'époque, Christian Pineau (1956), reconnaîtra également dans les "Dossiers de l'écran", que le "Roi du Maroc ne nous a jamais pardonné cet acte (à). Nous avons donc perdu de, ce côté là, un certain nombre d'espoirs et nous avons mécontenté l'opinion internationale".

                    "Les Américains (à) étaient absolument hors d'eux lorsque cet événement s'est passé, ce qui a fortement contribué, selon lui, au comportement des Américains dans l'affaire de Suez", a-t-il dit. Par MAP

                    Source : http://www.lematin.ma/Actualite/Expr...e.asp?id=91804

                    Mon commentaire :

                    Rabat cherche à se servir d'Ait-Ahmed pour se laver des accusations. Combien même est vrai ce que dit Ait-Ahmed, ça ne prouve en rien l'innocense du Makhzen.

                    On ne vas pas nous faire croire que les autorités marocaines étaient stupides au point de faire voyager toute la délégation extérieure du fln dans le même appareil.

                    C'est claire net et précis que c'est une affaire " Makhdouma" , bien ficelée avec des complicités au sein même de l'entourage du roi. Pourquoi pas une complicité du fils héritier, le futur Hassan II, qui voudrait s'acheter les faveurs de la France ?

                    La présence de Hassan II, aux côtés du président français Jacques Chirac pour les festivités du 14 juillet alors que l'U.M.A se réunissait à Alger n'est-elle pas un indice bien révélateur ?

                    .
                    Dernière modification par Pangeen, 27 mai 2008, 15h07.

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                    • #40
                      avec tout le respect que j ai pour cet homme,ait ahmed na pas pris les armes tout comme bouteflika .c etait un representant.et il doit comprendre que son temps est fini .cet homme vit dans le passee.d apres moi il a de lecon a donner a personne.il devrait mieux prendre sa retraite pour que les algeriens gardent encore une bonne image de cet homme.it s time to say good bye.

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                      • #41
                        Dernière modification par adekar, 27 mai 2008, 17h08.
                        Je suis responsable de ce que je dit.Je ne suis pas responsable de ce que tu comprends !

                        Commentaire


                        • #42
                          maxwell et pourquoi tous sa?
                          il n'a fait que repondre au journaliste de naser qui parlait en son nom.

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                          • #43
                            La vérité ne porte jamais préjudice à une juste cause. Gandhi.
                            Depuis quand un homme politique dit toute la vérité ? Un homme politique ne peut être philosophe et un philosophe une fois dans la politique cesse d’être philosophe.
                            L’histoire de l’Algérie n’a pas encore révélé tous ses secrets. D’ailleurs les grands écrivains algériens, même Kateb Yacine en parlant de la guerre évitait le discours militant binaire, non en termes de hauts faits ou de bravoure, mais en termes de de blessure, de souffrance, de justice…. C’est plutôt l’écriture romanesque et ronronnante que les écrits de Boudjedra ou de Farès faisaient effet de contrepoint de la littérature commémorative.
                            Le peuple algérien a du respect et doit avoir du respect et reconnaissance pour tous ceux qui ont donné ou leur vie ou leur jeunesse pour que ce pays soit libre et indépendant. Dans quelques années les anciens vont écrire et nous soumettre leur histoire, leurs points de vue, leur analyse. L’Histoire reste un domaine réservé aux historiens, et c’est tant mieux. Je retiens une phrase d’Aït Ahmed en 1948, oh combien prémonitoire : « le peuple algérien s’interroge sur le genre de cité, les valeurs sociales et politiques pour lesquelles nous lui demandons de se battre. »
                            Il ne faut pas oublier que la révolution algérienne est une révolution paysanne et ouvrière. Les bourgeois et les nantis (pas tous bien sûr) étaient au service de l’empire.
                            Mais ne pas tomber aussi dans le culte de la personnalité. Si Aït Ahmed était dans l’avion piraté et s’il savait ce qui se tramait, ce serait le comble de la niaiserie! Après leur arrestation ils (les six ou ceux qui restent) se posent des questions, ils cherchent à comprendre (nous aussi d’ailleurs). Dans les couloirs des rencontres certains dirigeants supputent sur le pourquoi et le comment de l’affaire mais faute de preuve tangible..., je n’ai pas souvenance d’avoir lu une quelconque accusation. Certaines archives des armées (françaises et c’est là qu’il faut fouiner) restent inconsultables pour le moment ou attendre 70 ans !!
                            Comme dit B. Stora : l’histoire de l’Algérie ne fait que commencer.

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