En plus de la pénurie de l’huile, les algériens courent désormais derrière le lait.
S’il y a pénurie en Algérie, elle est toujours temporaire, et elle n’est jamais due à l’incapacité du pays à importer les biens en manque pour des raisons financières. Dans la plus part des cas, ces manquements sont généralement dus aux parasites qui vivent sur le dos de l’économie du pays, ou parfois à une mauvaise gestion de l’état ou des personnes qui sont dans les rouages du pouvoir. Nous avons ce genre de problèmes, car, contrairement au Maroc ou l’économie du pays est entre les mains du roi et de ses amis, chez nous n’importe quel citoyen peut être importateur, grossiste, distributeur, et comme ces gens sont indépendants du pouvoir en place, par cupidité, pour des raisons politiques ou pour toutes autre raison, ils peuvent créer ce genre de coupures temporaire à tout moment. C’est le résultat d’une économie un peu anarchique. Ce qui ne risque pas d’arriver lorsque tout est sous le contrôle d’une élite qui est elle-même sous le contrôle d’un roi.
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