shadok
... Pour saisir l'ampleur de l'opportunité manquée qu'a représentée le Hirak, il est nécessaire d'y avoir pris part ...
Non, non. Pour saisir ces choses, il suffit d'être Algérien, adulte et doté d'un minimum de conscience politique. Autrement, si il faille jouer encore une fois cette partition (tu ne t'en lasses jamais à l'evidence), on rappellera à notre tour qu'un citoyen résident en Algérie est nettement mieux placé pour "saisir" les choses qui s'y passent, là juste en bas de sa rue, qu'un citoyen dont la vie et les intérêts quotidiens sont désormais ailleurs.
...Certaines personnes, qui n'ont jamais participé à une seule marche, s'érigent en moralisateurs du Hirak ...
Oui, tout comme d'autres, les pieds bien au chaud en terres étrangères, le boulot en sécurité et les petits bien à l'abri, se permettent de sermonner les Algériens du pays parceque pas assez suivi leurs envies d'aventures par contumace. Trouves autre chose SHADOK, ce truc n'a pas marché hier et ne marchera pas aujourd'hui.
... Dès le début, ils ont affirmé que ce mouvement était archaïque et destiné à l'échec ...
Mieux encore : je n'ai jamais vu ni reconnu l'existence de ce que tu nommes "Hirāk". J'ai vu un ras-le-bol, ponctuel et spontanné, envers une situation globale devenue inacceptables par le commun des Algériens ... puis c'est tout. Par la suite, certains ont effectivement essayé de faire un "Hirak" de cette réaction, mais au lieu d'aller dans le bon chemin (consensus, raison, modération, action concrète) ils l'ont plutôt dirigé vers un marais de discours gna-gna et de slogans creux, jusqu'à ce que le mouvement se vida de toute substance qui qu'il s'évanouit dans les airs comme un pet.
... Ils critiquent le Hirak pour apaiser leur propre conscience ...
Non, et au-delà du caractère mesquin de la diatribe, c'est absurde comme raisonnement SHADOK : il n'y a aucune conscience à apaiser pour qui la vue était dès le départ ouvertement, publiquement et clairement sceptique sur la viabilité d'une démarche ou sur l'utilité d'une action. Par-contre, ta description s'appliquerait parfaitement à celui qui, après avoir consommé l'échec cuisant de la démarche qu'il pronait contre vents et marées, se retrouve maintenant à insulter le commun des Algériens au lieu de se dire humblement : ma démarche était foireuse, et ça n'a pas donné moyen de saisir la chance que le peuple avait offert.
... En 1954, de nombreux Algériens doutaient également que la révolution algérienne puisse réussir. Ce n'est qu'au fil du temps que la guérilla a pris de l'ampleur et a gagné en force, notamment grâce au soutien populaire ...
Encore le pot à l'envers : en 1954, seule une cinquataine de personnes croyaient que la Révolution avant une chance d'aboutir, mais tous les Algériens avaient le même "souhait". Ce sont cette poignée qui ont lancé la machine qui transforma le souhait en projet, et ensuite le projet en réalité : ils ont élaboré un manifeste publique, mis en place une organisation politique, conçu un programme et un plan d'action, constitué des cadres et des chefs... etc. : du concret, du crédible et de l'éfficacité. C'est donc eux qui menaient la masse là où ils voulaient qu'elle va, et non pas la masse qui les menaient partout et nulle part à la fois, à coup de creux slogans et de marches sans fin.
... C'est pourquoi il était difficile d'organiser le Hirak et de désigner des représentants ...
Et c'est pourquoi je voyais et je disais depuis le commencent que tout ça allait se terminer par un immense gâchis. Ce fut le cas.
... Il est facile de blâmer l'opposition qui a soutenu le mouvement dès le début sans tenir compte de l'environnement hostile dans lequel ils évoluaient ...
Rien qui ne saurait être pire en terme d'hostilité, de danger et de difficulté que l'environnement dans lequel ont évolué les indicateurs, les meneurs et les exécutants du FLN en leur temps. Ils n'en ont pas moins réussi leur coup, prèsque par miracle. Pourquoi ? Parceque intelligents, résolus, organisés et efficaces ; soit tout ce que n'est pas la ratatouille d'hommes et de femmes que tu oses appeller "opposition". C'est un problème politique SHADOK, et c'est aux POLITIQUES d'y assumer leurs responsabilités puisque c'est sensé être leur job et que personne ne les a un jour forcés à s'y mettre ...
... Pour saisir l'ampleur de l'opportunité manquée qu'a représentée le Hirak, il est nécessaire d'y avoir pris part ...
Non, non. Pour saisir ces choses, il suffit d'être Algérien, adulte et doté d'un minimum de conscience politique. Autrement, si il faille jouer encore une fois cette partition (tu ne t'en lasses jamais à l'evidence), on rappellera à notre tour qu'un citoyen résident en Algérie est nettement mieux placé pour "saisir" les choses qui s'y passent, là juste en bas de sa rue, qu'un citoyen dont la vie et les intérêts quotidiens sont désormais ailleurs.
...Certaines personnes, qui n'ont jamais participé à une seule marche, s'érigent en moralisateurs du Hirak ...
Oui, tout comme d'autres, les pieds bien au chaud en terres étrangères, le boulot en sécurité et les petits bien à l'abri, se permettent de sermonner les Algériens du pays parceque pas assez suivi leurs envies d'aventures par contumace. Trouves autre chose SHADOK, ce truc n'a pas marché hier et ne marchera pas aujourd'hui.
... Dès le début, ils ont affirmé que ce mouvement était archaïque et destiné à l'échec ...
Mieux encore : je n'ai jamais vu ni reconnu l'existence de ce que tu nommes "Hirāk". J'ai vu un ras-le-bol, ponctuel et spontanné, envers une situation globale devenue inacceptables par le commun des Algériens ... puis c'est tout. Par la suite, certains ont effectivement essayé de faire un "Hirak" de cette réaction, mais au lieu d'aller dans le bon chemin (consensus, raison, modération, action concrète) ils l'ont plutôt dirigé vers un marais de discours gna-gna et de slogans creux, jusqu'à ce que le mouvement se vida de toute substance qui qu'il s'évanouit dans les airs comme un pet.
... Ils critiquent le Hirak pour apaiser leur propre conscience ...
Non, et au-delà du caractère mesquin de la diatribe, c'est absurde comme raisonnement SHADOK : il n'y a aucune conscience à apaiser pour qui la vue était dès le départ ouvertement, publiquement et clairement sceptique sur la viabilité d'une démarche ou sur l'utilité d'une action. Par-contre, ta description s'appliquerait parfaitement à celui qui, après avoir consommé l'échec cuisant de la démarche qu'il pronait contre vents et marées, se retrouve maintenant à insulter le commun des Algériens au lieu de se dire humblement : ma démarche était foireuse, et ça n'a pas donné moyen de saisir la chance que le peuple avait offert.
... En 1954, de nombreux Algériens doutaient également que la révolution algérienne puisse réussir. Ce n'est qu'au fil du temps que la guérilla a pris de l'ampleur et a gagné en force, notamment grâce au soutien populaire ...
Encore le pot à l'envers : en 1954, seule une cinquataine de personnes croyaient que la Révolution avant une chance d'aboutir, mais tous les Algériens avaient le même "souhait". Ce sont cette poignée qui ont lancé la machine qui transforma le souhait en projet, et ensuite le projet en réalité : ils ont élaboré un manifeste publique, mis en place une organisation politique, conçu un programme et un plan d'action, constitué des cadres et des chefs... etc. : du concret, du crédible et de l'éfficacité. C'est donc eux qui menaient la masse là où ils voulaient qu'elle va, et non pas la masse qui les menaient partout et nulle part à la fois, à coup de creux slogans et de marches sans fin.
... C'est pourquoi il était difficile d'organiser le Hirak et de désigner des représentants ...
Et c'est pourquoi je voyais et je disais depuis le commencent que tout ça allait se terminer par un immense gâchis. Ce fut le cas.
... Il est facile de blâmer l'opposition qui a soutenu le mouvement dès le début sans tenir compte de l'environnement hostile dans lequel ils évoluaient ...
Rien qui ne saurait être pire en terme d'hostilité, de danger et de difficulté que l'environnement dans lequel ont évolué les indicateurs, les meneurs et les exécutants du FLN en leur temps. Ils n'en ont pas moins réussi leur coup, prèsque par miracle. Pourquoi ? Parceque intelligents, résolus, organisés et efficaces ; soit tout ce que n'est pas la ratatouille d'hommes et de femmes que tu oses appeller "opposition". C'est un problème politique SHADOK, et c'est aux POLITIQUES d'y assumer leurs responsabilités puisque c'est sensé être leur job et que personne ne les a un jour forcés à s'y mettre ...
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