Au lendemain de la réunion régionale organisée par la Jordanie sur le retour des Syriens ayant fui leur pays depuis la guerre dans le cadre d'une initiative de normalisation en cours du régime syrien avec les États de la région, le chef de la diplomatie jordanienne a appelé ses homologues au Maroc, Liban, Qatar, Bahrein, Koweït, Emirats Arabes Unis, Oman, mais... pas l'Algérie ! Les autorités algériennes n'ont même pas été consultées, informées ou associées à cette initiative arabe permettant de réhabiliter la Syrie alors qu'elle fait l'objet d'un isolement géopolitique majeur depuis 2011.
Cette nouvelle mise à l'écart de l'Algérie a été orchestrée par l'Arabie Saoudite et ses alliés régionaux comme la Jordanie. Et au lieu de se révolter contre cette énième humiliation, les dirigeants algériens ont ouvert leurs bras à un dignitaire saoudien de seconde zone, à savoir le président du Conseil de la Choura (assemblée consultative) du Royaume d'Arabie Saoudite qui a été accueilli par Abdelmadjid Tebboune, le président du Parlement algérien et le président du Conseil de la Nation (Sénat).
Et pourtant, cet interlocuteur saoudien ne jouit d'aucun pouvoir constitutionnel ou politique dans son pays. L'Algérie s'est rabaissée au niveau d'un simple chef d'un organe consultatif pour dialoguer avec une Arabie Saoudite qui la snobe et la minore ouvertement.
Cette nouvelle mise à l'écart de l'Algérie a été orchestrée par l'Arabie Saoudite et ses alliés régionaux comme la Jordanie. Et au lieu de se révolter contre cette énième humiliation, les dirigeants algériens ont ouvert leurs bras à un dignitaire saoudien de seconde zone, à savoir le président du Conseil de la Choura (assemblée consultative) du Royaume d'Arabie Saoudite qui a été accueilli par Abdelmadjid Tebboune, le président du Parlement algérien et le président du Conseil de la Nation (Sénat).
Et pourtant, cet interlocuteur saoudien ne jouit d'aucun pouvoir constitutionnel ou politique dans son pays. L'Algérie s'est rabaissée au niveau d'un simple chef d'un organe consultatif pour dialoguer avec une Arabie Saoudite qui la snobe et la minore ouvertement.
Commentaire