Pourquoi Abdelmadjid Tebboune précipite-t-il l’élection présidentielle ?

[xenon]

Ça ne regarde personne, pas même les algériens ! Leur président ne s'est même pas donné la peine de leur expliquer le pourquoi de cette anticipation de la date des présidentielles. Circulez il n'y a rien à voir.

il n'est pas obligé d'expliquer .

Mais bon, certains algériens s'en contentent comme notre cher ami sekrouf qui, finalement, n'a que les dirigeants qu'il mérite.

tu vis dans un pays ou le chef de l'Etat ne fait même pas semblant d'organiser une quelconque élection ,il hérite de son pére ,sa fonction, ses titres et tout le pays puis il donne tout à son fils .

[Bachi]

Le Maroki est bien chanceux d'avoir l'Algérie dont il peut critiquer tout, chez lui il n'a le droit que de se fermer la gueule. Béni ouioui de force sinon la case prison.

[hakimcasa]

Le sujet ici c'est l'Algérie.

Si la dénonciation de l'autoritarisme de vos dirigeants vous met mal à l'aise, allez voir ailleurs.

Quand Chengriha sera l'administrateur de ce forum, vous aurez le droit de censurer et d'invectiver les forumistes. En attendant, tenez-vous tranquilles !

[xenon]

Le sujet ici c'est l'Algérie.
Si la dénonciation de l'autoritarisme de vos dirigeants vous met mal à l'aise, allez voir ailleurs.

c'est vrai ,ca nous fait pas plaisir mais ,tu sais ce que l'adage dit ,quand on se voit dans le mirroir,on se désole,quand on se compare ,on se console ..
Alors heureusement qu'il ya votre roi de droit divin ,on se sent du coup chanceux ,on garde 3ami Tebboune et on vous laisse vos pharaons charlatans

[xenon]

[elbieroi]

Le sujet ici c'est l'Algérie.
Si la dénonciation de l'autoritarisme de vos dirigeants vous met mal à l'aise, allez voir ailleurs.

Tu n’as rien à dénoncer. Tu n’es pas concerné.

Ce n’est pas en essayant de ramener l’Algérie à votre niveau de dictature à travers votre propagande a deux balles que cela va arranger votre situation. Que l’Algérie soit une dictature royale archaïque à l’image du Maroc ou qu’elle soit une super démocratie à l’image de la Suède cela ne va rien changer pour vous.

Vous allez continuer à avoir un roi pervers, frivole et toujours soumis à des protecteurs étrangers comme chef d’état. Ce roi, son fils et le fils de son fils vont continuer à s’approprier toutes les richesses du pays à travers leur holding royale. Ils vont continuer à céder les villes, les iles, les terres et les ressources marocains aux étrangers pour rester sur le trône et vous vous allez continuer à vous prosterner pour leur baiser la main.

Pour changer cela, ce n’est vers l’Algérie qu’il faut regarder. Ce n’est pas en dénigrant l’Algérie ou en se créant une image fictive de l’Algérie qui vous convient que cela va arranger votre situation. Il faut se prendre en charge, faire dégager ce royaume archaïque pour le remplacer par une république nationale et commencer à récupérer, vos villes, vos iles, vos terres, vos richesses, vos entreprises, vos banques, vos assurances ....

[sekrouf]

Mais bon, certains algériens s'en contentent comme notre cher ami sekrouf qui, finalement, n'a que les dirigeants qu'il mérite.

Je me contente de rien du tout. Je n'ai pas de limites dans mes critiques quand j'ai des choses à dire. Vraiment aucune limite. Je n'ai pas de freins contrairement à vous.

Oui, on a les dirigeants qu'on mérite et pour l'instant le pouvoir algérien n'a pas trahi les valeurs dont je crois. Le pouvoir algérien aurait pu se soumettre comme votre régime et avoir par conséquent le soutien de tous les pays impérialistes qui font le beau et le mauvais temps dans ce monde. Il ne l'a pas fait et je suis fier de ma citoyenneté.

Quant aux explications, l'APS s'est fondue d'un long communiqué pour détailler les causes de cette anticipation. Un communiqué qui me fait ni chaud ni froid cela dit en passage. Tebboune a écourté son mandat et il n'y a pas feu en la demeure. S'il avait rallongé son mandat, oui, ça aurait posé problème et le débat aurait été autre.

[Saladin7757]

Tebboune n'a pas reporter les élections présidentielles, il les a avancées. Il est dans son droit d'agir ainsi. De plus, il vaut mieux organiser les élections le mois de septembre, plutôt que le mois de décembre (en raison de : froid, neige, loi de Finances). Donc il n'y a pas matière à rouspéter).

[Bachi]

il aurait été encore plus indiqué de les devancer pour le mois d'Avril.

[nassim]

il n'est pas obligé d'expliquer .

Biensûr qu'il est obligé d'expliquer les raisons de sa décision. Un président algérien est théoriquement censé être au service du peuple algérien comme le stipule le nom officiel de l'Algérie : république démocratique et populaire. Mais le minable mafieux Tebboune gouverne d'une manière mafieuse et se rêve roi des Algériens. Le minable mafieux Tebboune pense que les Algériens sont des "sujets" indignes d'être consulté et informé. En Algérie, on critique beaucoup l'escroc dépravé Mohamed VI et son Makhzen mafieux mais le cartel mafieux ANP/FLN n'est pas très différent de son homologue marocain. L'Algérie est dirigée d'une manière si mafieuse que les mafieux du cartel ANP/FLN avaient autorisé la création du parti daechien du FIS avant de provoquer un déluge de terrorisme djihadiste qui a duré plus de 20 ans et qui a causé des centaines de milliers de victimes et des centaines de milliards $ de pertes économiques.

Annoncer le changement de la date d'une élection présidentielle sans expliquer la raison relève d'un mépris profond envers le peuple algérien. Un mépris qui ne surprend pas venant du mafieux indigne Tebboune.

[xenon]

Biensûr qu'il est obligé d'expliquer les raisons de sa décision.

Non, il n'est pas obligé d'expliquer ,ca peut être pour raison d'etat ,ou médicale d'autant plus qu'il avance l'échéance éléctorale ,il ne la retarde pas .

cartel mafieux ANP/FLN n'est pas très différent de son homologue marocain

Il ya un gap quand même .

[shadok]

Non, il n'est pas obligé d'expliquer ,ca peut être pour raison d'etat ,ou médicale d'autant plus qu'il avance l'échéance éléctorale ,il ne la retarde pas .

D'un point de vue légal, aucune obligation n'impose à Tebboune de justifier sa décision d'avancer la date des élections. Cependant, une explication aurait été appropriée pour éviter les fausses interprétations. Le manque de transparence alimente les spéculations politiques, notamment par ceux qui sont classés comme ennemis intérieurs et extérieurs.

Le fait de ne pas fournir cette justification est un mépris pour les Algériens qui sont perçu par le pouvoir comme de simples "moutons électeurs" non concernés par les détails entourant les élections auxquelles ils seront appelés à voter.

C'est ainsi que se déroule le cycle de production du vide dans un pays où la politique est morte et où les élections demeurent un rendez-vous renouvelé pour consacrer le statu-quo !

[Bachi]

dans n'importe quel pays démocratique un tel avancement ou report, le gvt est tenu d'expliquer les motifs.

[sekrouf]

Et pourtant l'APS nous a abreuvé d'un long communiqué pour détailler les raisons de cette anticipation. Ca vaut ce qu'elle vaut mais elle reste une explication en bonne et due forme.

Présidentielle anticipée: les raisons d'une annonce
Le 22/03/2024

ALGER - L'annonce d'avancer l'élection présidentielle à septembre 2024 semble en avoir désarçonné plus d’un. Le Président de la République, dans son souci de transparence, a déstabilisé ses adversaires, mais également un peu ses alliés par cette annonce qui semble brutale, dans la forme, mais tellement cohérente dans le fond.

Qui contrôle le timing, contrôle la situation. Le Président Tebboune a toujours été un "maitre des horloges", souvent déroutant, mais jamais submergé. Le premier enseignement de cette annonce d'une élection anticipée est le retour à la normalité, relève l'APS dans une lecture de l'annonce de la décision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de la tenue d'une élection présidentielle anticipée le 07 septembre 2024.

Les événements de 2019, la présidentielle reportée de juillet 2019, celle "à la Hussarde" de décembre 2019, avaient modifié le calendrier électoral algérien. Bouleversé les traditions à cause d'événements politiques exceptionnels de par leur gravité.

L'annonce du Président Tebboune est donc le signal, officiel, d'une sortie de crise. L'Etat algérien n'est plus en crise ou en situation d'urgence. Il a reconquis sa stabilité. Ses institutions ont retrouvé leur équilibre. Il a retrouvé son processus décisionnaire. L'agenda électoral est donc re-calibré en fonction de cette norme. De la norme démocratique. De ce retour à la quiétude constitutionnelle et institutionnelle. Quitte à écourter de son propre mandat, la réflexion présidentielle semble avoir été guidée par ce souci de re-stabilisation de l'édifice de l'Etat.

Le deuxième enseignement est l'éternel retour au peuple. Seul décideur et seul comptable de l'action du Président de la République. Cette annonce est le signe que le Président Tebboune fait confiance à son peuple, aux citoyens et aux électeurs. A leur jugement et à leur lucidité. Certes, certaines voix habituelles ont commencé à échafauder les scénarios les plus absurdes, faute de décoder la boite noire présidentielle. La parole est libre et la spéculation gratuite.

Sauf que si les ennemis sont désarçonnés, c'est précisément à cause de cette relation charnelle entre un Président et son peuple. Le Président Tebboune n'a jamais eu besoin d'un intermédiaire. D'un filtre. D'une tutelle. Il avait établi, dès le début de son mandat, le langage de la vérité et de la franchise pure avec son peuple. Sans détour. Sans ambigüité. Quitte à en choquer certains, ou a en bousculer d'autres. C'est le style présidentiel, il est typique au Président Tebboune qui a toujours eu l'audace de sortir des sentiers battus. De parler crument à son peuple car il l'estime mature et allergique au mensonge politique. C'est dans ce sens, qu’il revient à lui, et à lui seul de leur adresser sa vision du futur. Quand il le décidera.

Le troisième enseignement est, sans nul doute, le calcul géopolitique. Le dernier sommet du gaz, la gestion des conflits et les mutations géostratégiques et sécuritaires dans la région ont certainement muri cette réflexion. Influée sur cette annonce. L'Algérie joue une partition serrée qui va conditionner son avenir de Nation face aux nouveaux colonialismes.

Les menaces extérieures sont telles, réelles et palpables, qu'écourter le premier mandat est une nécessité tactique. Une anticipation de turbulences programmées. L'enjeu international prédomine sur l'enjeu national.

L'Algérie se doit de montrer son unité intérieure, sa cohérence domestique, avec un Président, une Armée et des institutions en ordre de bataille pour prévenir les crises extérieures. Et elles sont déjà à nos portes. Et elles visent notre souveraineté et notre sécurité.

Le retour à la stabilité qui a été le souci cardinal du Président Tebboune doit trouver son prolongement dans le message qu'envoie l'Algérie à ses partenaires et à ses ennemis historiques. Il ne faut pas compter sur une fragilité intérieure. Il n'y aura pas de faiblesse face à l'adversité. L'Algérie est prête pour les défis qui la menacent et avancer une présidentielle est le message de cette sérénité retrouvée.

Enfin, le dernier enseignement est, sans conteste, le calme personnel du Président. On ne le soulignera jamais assez, mais l'Algérie a un Président qui travaille. Il a un job à faire et à un seul patron: le peuple. Et tant qu'il n'a pas réalisé ses objectifs entièrement, ses promesses solennelles, ses engagements inébranlables, il demeurera complètement focalisé sur le parachèvement de son pacte avec les Algériens. Avec le citoyen auquel il a redonné la dignité d'être l'arbitre suprême.

"Une Algérie Nouvelle" qui a été décriée, dès sa naissance, par les experts en défaitisme, les professionnels du "déclinisme", les nostalgiques de la corruption d'Etat et les traitres intérieurs qui ne veulent pas de l'émergence de cette Algérie renouvelée. Le chemin a été semé d'embuches, la tache considérable, parfois pour des raisons sanitaires (Covid), qui avait prouvé l'entraide état-citoyen au demeurant, mais souvent pour des raisons endogènes au système politique qui avait déraillé de sa trajectoire. Le retour à un Etat fort est au prix de sacrifices. Le Président Tebboune a fait des espoirs, des aspirations et des propositions de son peuple son seul sacerdoce. Il est devenu, de ce fait, la garantie du lien générationnel entre l'Algérie de la Révolution et l'Algérie du Renouveau.

[nassim]

Non, il n'est pas obligé d'expliquer ,ca peut être pour raison d'etat ,ou médicale...

Biensûr qu'il est obligé de le faire par respect au peuple algérien. La transparence est non seulement une exigeance pour tout dirigeant qui respecte son peuple, mais en plus, la transparence est le meilleur remède contre la désinformation, les théories du complot et la propagande.

Quelle est cette "raison d'Etat" ou "raison médicale" qui justifierait de ne pas expliquer au peuple algérien la raison du changement de la date de la présidentielle?

Il ya un gap quand même

Quel est ce gap? Le Maroc est dominé par la dynastie mafieuse alaouite de la même manière que l'Algérie est dominée par le cartel mafieux ANP/FLN. D'ailleurs, l'Algérie et le Maroc sont très proches dans leurs classements internationaux concernant la démocratie, la liberté de la presse...etc. L'Algérie est même classée derrière le Maroc dans la corruption et très loin derrière dans l'innovation.

Dans l'Indice de perception de la corruption 2023, l'Algérie est classée 104e et le Maroc 97e. Dans l'Indice mondial de l'innovation 2023, l'Algérie est classée 119e (sur 132 pays), et le Maroc est 70e.

Pire encore, le cartel mafieux ANP/FLN a tellement saboté l'Algérie avec sa gestion mafieuse qu'il a failli détruire l'Algérie en provoquant un déluge de terrorisme djihadiste qui a causé des pertes humaines et économiques catastrophiques.

Au lieu de tirer les leçons qui s'imposent de cette catastrophe en modernisant et en sécularisant l'Algérie, le mafieux Tebboune et ses acolytes du cartel ANP/FLN persistent à gouverner l'Algérie d'une manière mafieuse y compris en continuant à endoctriner le peuple algérien avec des mensonges saoudiens et à gaspiller des milliards $ d'argent public dans la construction du centre d'endoctrinement saoudien qu'est la grande mosquée d'Alger.

Et pourtant l'APS nous a abreuvé d'un long communiqué pour détailler les raisons de cette anticipation

L'APS n'a donné aucune explication. Au contraire, l'article de l'APS est un concentré de propagande servile et de culte de la personnalité qui sont dignes des plus serviles propagandistes royalistes marocains de la MAP.