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Le journaliste Farid Alilat refoulé à son arrivé à l’aéroport d’Alger

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  • #31
    et lui même sait pertinemment qu'est-ce qu'on lui reproche.
    On lui reproche de critiquer le régime en place. Ce journaliste n'a jamais dénigré l'Algérie. Il a toujours critiqué le pouvoir et rien que le pouvoir.

    C'est quand même hallucinant ! N'est-ce pas ce que vous voulez pour l'Algérie ? Le respect de la liberté d'expression et de la liberté d'opinion?

    Je suis choqué par les commentaires de certains sur ce topic ! Ils renient à cet algérien le droit de critiquer le régime alors qu'eux-mêmes ont toujours réclamé, sur ce forum, le droit pour les algériens d'avoir un état de droit, d'avoir le droit à la liberté d'expression et d'opinion.... alors qu'eux-mêmes, à l'instar de ce journaliste, ne sont pas résidents en Algérie !!!!!

    Si ce journaliste résidait en Algérie et écrivait les mêmes articles, il serait aujourd'hui en prison en compagnie d'Ihsane El Kadi et d'autres journalistes qui ont osé critiquer le pouvoir.

    Ces individus, qui ne savent manipuler que l'insulte et qui tapent aujourd'hui sur ce journaliste, doivent avoir honte d'eux-mêmes.


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    • #32
      Ce 13 avril, notre collaborateur Farid Alilat, de nationalité algérienne, a été expulsé de son propre pays, où il se rendait pour le compte de Jeune Afrique. Aucune explication n’a été fournie par les autorités d’Alger
      Farid Alilat n’a pas pu sortir de l’aéroport d’Alger. Notre confrère était arrivé en Algérie depuis Paris le 12 avril en fin d’après-midi, alors qu’il devait effectuer dans son pays une mission pour le compte de Jeune Afrique,
      Jeune Afrique.

      C'est la très mkhaznia JA qui dit qu'il était en mission pour JA...

      Je répêterai donc que je ne pleurerais pas sur le sort de cette ordure.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #33
        Ils renient à cet algérien le droit de critiquer le régime
        Connerie !
        Personne ne peut lui reprocher le droit de critiquer le régime algérien. Le régime algérien est certainement loin d'être parfait.
        Ce que lui est reproché est le fait de travailler pour un journal ennemi. Ce qui est louche par contre est qu'on s'est rappelé tout d'un coup qu'il travaille pour Jeune Afrique. Mais bon, vaut mieux tard que jamais.
        La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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        • #34
          Je suis choqué par les commentaires de certains sur ce topic !
          Ya el marroqui on discute ici entre nous en toute simplicité et respect, un vendu à Israel n'a pas à se prononcer dans nos affaires.
          Avec tous les problèmes que vous encouriez depuis des temps, et durant toute votre présence sur cet espace, et ailleurs pas une seule fois on vous a lu vous plaindre de qu'est ce qui ne va pas chez vous ( je précise pas tous, il y a de bons gars) Osez si vous avez des couilles!

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          • #35
            depuis des temps, et durant toute votre présence sur cet espace, et ailleurs pas une seule fois on vous a lu vous plaindre de qu'est ce qui ne va pas chez vou
            Ils sont trop lâches.
            Parfois, le mec est fort critique à l'endroit de son pays mais n'ose pas le faire devant ses compatriotes et avec des étrangers.
            C'est leur nature. Ils sont tous fais plus ou moins comme ça. La révérence est dans l'ADN et le respect de la norme sociale est dans le sens
            Même quand un quidam ose critiquer, lis le bien, il le fera avec une immense retenue. C'est le conditionnement social mêlé à la faiblesse et la lâcheté.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #36
              Envoyé par Bachi
              Ce type à lui seul faisait plus de tort à l'image de l'Algérie que tout dépassement du régime.
              T'es sérieux?! Un journaliste quasiment inconnu en France fait plus de mal à l'image de l'Algérie que le président algérien lui-même?! Le mafieux Tebboune est littéralement un traître qui a passé des décennies à salir l'image de l'Algérie et à comploter contre le peuple algérien y compris pendant les 20 ans du régime archi corrompu du clan Bouteflika.

              J'avoue que je n'ai pas lu d'articles de Farid Alilat et je ne connais donc pas son profil journalistique et politique mais je viens de consulter les titres de ses articles récents sur Jeune Afrique qui semblent plutôt ordinaires. Peux-tu nous citer un article qui salit l'image de l'Algérie?

              Indépendamment de ce qu'on peut penser des articles de Farid Alilat, il est important de ne pas oublier que la gestion arbitraire et mafieuse de l'Algérie est non seulement une grave violation des droits des citoyens algériens, mais est aussi dangereuse pour l'Algérie. Cette gestion mafieuse est l'une des causes qui a permis l'émergence de l'extrémisme religieux et du terrorisme djihadiste en Algérie. Le FIS et le terrorisme djihadiste sont les enfants terribles du cartel mafieux ANP/FLN.

              Dans un Etat de droit, le gouvenement est censé respecter les lois et les libertés individuelles des citoyens. Si le gouvernement a des preuves que Farid Alilat a commis un délit ou un crime, il doit l'arrêter et le juger conformément aux lois algériennes. Sinon, le gouvernement n'a pas le droit de priver Farid Alilat ou tout autre citoyen algérien de ses libertés individuelles y compris la liberté de mouvement en Algérie.

              Le nom officiel de l'Algérie est "république démocratique et populaire" mais le mafieux Tebboune considère que l'Algérie est plutôt une monarchie arabe dotée de lois de lèse-majesté comme les autres monarchies arabes y compris la monarchie alaouite du charlatan mafieux Mohamed VI.

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              • #37
                sinon, à part ça ,depuis quand on refoule un citoyen de son propre pays ?
                C'est vrai ça fait mal, mais quand on travaille pour un journal indésirable en Algérie , il faut assumer les conséquences ...
                Qu'on le veuille ou non, nos décideurs c'est eux les tauliers et il faut accepter leur sentence.
                Dernière modification par Najib2006, 16 avril 2024, 22h16.
                J'ai appris que le courage n 'est pas l'absence de peur, mais la capacité de la vaincre. Nelson Mandela

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                • #38
                  Pour etre clair. Je n'ai jamais dit qu'il fallait le refouler. j'avais dit que j'étais d'accord avec Rahabi et que ca n'avait pas de sens de refouler un Algérien.
                  Seulement, je ne pleurerai pas sur son sort de vendu.
                  ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                  • #39
                    Expulsion de Farid Alilat d’Algérie : dangereux précédent
                    Par Said Sadi


                    Le 12 avril, le journaliste Farid Alilat, de nationalité algérienne, fut interpellé à l’aéroport d’Alger où il a été retenu pendant une douzaine d’heures avant d’être refoulé vers Paris d’où il arrivait la veille. L’affaire est si invraisemblable que j’ai attendu de pouvoir communiquer directement avec la victime avant de me prononcer.

                    Cet évènement est préoccupant pour plusieurs raisons. Mise à part l’ex Union soviétique qui expulsait de leur pays les dissidents, les autres nations ne recourent pas au bannissement de citoyens qui n’ont fait l’objet d’aucune décision judiciaire. En tout cas, l’Algérie, pourtant riche de violations des lois, n’a pas encore osé commettre ce forfait. Lors d’un meeting tenu à Saïda, Boumediène, alors au sommet de sa puissance, avait déclaré que ceux qui étaient contre le pouvoir “ n’avaient qu’à quitter le pays”. Son propos suscita remous et désapprobation, y compris dans les rangs du régime qu’il tenait d’une main de fer*.

                    L’autre aspect qui soulève incompréhension et inquiétude concerne l’absence de l’institution judiciaire dans ce dossier. Les Algériens savent de longue date que la Justice de leur pays est aliénée aux services de sécurité auxquels elle sert de levier d’exécution de leurs oukases. En la circonstance, un palier vient d’être franchi : la police ignore la case justice pour commettre un acte que seule la déchéance de nationalité peut justifier. Autre élément attestant d’un effondrement politique et civique général, l’injustice dont a été victime Farid Alilat n’a pas suscité de réactions de la classe politique ou la société civile à la mesure de la violence que représente ce drame politique et moral. ONG et barreau sont restés discrets devant une violation d’un droit sacré : le retour dans son pays.

                    Plus généralement, cette histoire rocambolesque qui survient sur un fond d’emprisonnements le plus souvent illégaux interroge et provoque un vrai malaise. L’expulsion de Farid Alilat arrive en effet au moment où Alger s’emploie à ressusciter l’ancienne Amicale des Algériens en Europe à travers un forum prétendant regrouper la diaspora. Comment convaincre que l’on peut accepter un lieu de libre débat et de propositions autonomes et crédibles impliquant des acteurs de la diaspora - dont certains sont des binationaux par ailleurs stigmatisés par la constitution - quand un Algérien ayant pour seul titre de voyage un passeport algérien se voit interdit, sans explication ni justification, de rentrer dans la terre qui l’a vu naitre ?

                    Si en plus on analyse ce déni d’existence à travers la stratégie de marginalisation de la langue amazighe constitutionnellement consacrée, la volonté d’éradiquer la langue française et un isolement géopolitique assumé qui met le pays en délicatesse avec le Maroc, le Mali, le Niger, la Libye, l’Espagne et la France, on est en droit et en devoir de poser la question de savoir qui tient le gouvernail et surtout vers quel cap se dirige le vaisseau Algérie. On aurait voulu démonétiser un peu plus le gouvernement que l’on ne s’y serait pas pris autrement.

                    *Voir la fierté comme viatique. Tome II des mémoires de Said Sadi Editions Frantz Fanon
                    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                    • #40
                      Bof !
                      Said Sadi mêle tout...
                      Franchement, s'appuyer sur cette bique de démagogie en même temps qu'un Rahabi, ce n'est pas fort fort.
                      Le Sadi du DRS et de reb edzayer qui parle d'état de droit. Une vipère qui injurie les scorpions.
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                      • #41
                        Farid Alilat explique sur Facebook les motifs de son expulsion de l'aéroport d'Alger. Comme je l'avais dit, le régime en place ne supporte pas les articles critiques, en particulier ceux qui concernent Tebboune et les élections présidentielles.

                        Farid Alilat a eu de la chance, il aurait pu se retrouver en prison comme Ihsane El Kadi, condamné à cinq ans d'emprisonnement pour un simple article.

                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                        • #42
                          Je suis donc expulsé de mon pays sans aucune justification verbale ou écrite.
                          là je ne pense pas que l'Algérie expulse ses enfants sans raisons , il faut nous dire toute la vérité rien que la vérité; au fait pourquoi ce journaliste a choisi de s'installer en France et a choisi de travailler pour jeune afrique lequel ce magazine est connu de n'être pas tendre avec l'Algérie
                          Dernière modification par ACAPULCO, 18 avril 2024, 13h20.
                          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                          (Paul Eluard)

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                          • #43
                            Farid Alilat ne dit pas l'essentiel. La vraie raison de sa visite en Algérie a été dit par Jeune Afrique, son employeur: il était parti en Algérie pour mission. Sûrement un reportage..
                            Il lui fallait une accréditation qu'il n'avait pas.
                            Le refoulement reste sans sens, on aurait dû l'interdire de journalisme et le laisser passer.
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                            • #44
                              Les accréditations de presse sont destinées aux correspondants des médias étrangers travaillant en Algérie ou aux journalistes étrangers désirant réaliser des reportages filmés dans le pays.

                              Farid Alilat n'exerce pas en tant que correspondant de Jeune Afrique en Algérie, ni n'est venu dans le pays pour réaliser un documentaire filmé. En tant que citoyen algérien, il a la liberté de se rendre en Algérie pour rencontrer ses contacts et ses sources professionnelles. Il aurait tout aussi bien pu mener ces activités par téléphone ou par visioconférence, sans nécessairement se déplacer.

                              Il ne faut pas essayer de chercher des justifications à cette décision arbitraire. Si l'absence d'accréditation était effectivement en cause, cela aurait été clairement indiqué par les policiers avec une décision de justice.
                              Dernière modification par shadok, 18 avril 2024, 14h28.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                              • #45
                                Extrait de déclaration de JA

                                Ce 13 avril, notre collaborateur Farid Alilat, de nationalité algérienne, a été expulsé de son propre pays, où il se rendait pour le compte de Jeune Afrique. Aucune explication n’a été fournie par les autorités d’Alger
                                Farid Alilat n’a pas pu sortir de l’aéroport d’Alger. Notre confrère était arrivé en Algérie depuis Paris le 12 avril en fin d’après-midi, alors qu’il devait effectuer dans son pays une mission pour le compte de Jeune Afrique,
                                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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