L’économie nationale arbore ces deux dernières années une santé financière très favorable, marquée notamment par la reconstitution des réserves officielles de change, des soldes excédentaires des balances commerciales et de paiements, ainsi qu’un niveau d’endettement extérieur quasiment nul.
Une situation de relative aisance financière, certes encore vulnérable à d’éventuels chocs externes, mais qui offre, faut-il le souligner, une marge de manœuvre suffisamment confortable pour la poursuite des chantiers de réformes structurelles et la concrétisation des grands défis et objectifs de développement fixés pour le quinquennat à venir.
De fait, comme l’atteste le tableau de bord économique du pays, tel que présenté récemment par le Banque d’Algérie, la balance des paiements – baromètre des flux de biens, services et capitaux avec le reste du monde – affiche un solde positif de 6,347 milliards de dollars au terme de l’exercice écoulé, soit son deuxième excédent consécutif après huit années de déficits continus entre 2014 et 2021. Bien qu’ayant sensiblement reculé par rapport à 2022, où il avait caracolé à plus de 18 milliards de dollars, cet excédent global reste néanmoins confortable et susceptible d’augmenter durant l’année en cours et celles à venir, en fonction surtout de l’amélioration des revenus du pays.
Poste essentiel de la balance des paiements, celle commerciale qui représente, elle, le différentiel des échanges commerciaux avec l’étranger, continue également à afficher des soldes positifs depuis 2022 et devra finir l’année avec un nouvel excédent, au vu des premiers chiffres enregistrés à fin juillet dernier en termes de valeurs globales d’importations et d’exportations. Selon les données dévoilées fin août écoulé par le ministre du Commerce, la balance commerciale de l’Algérie affiche en effet un surplus de 3,75 milliards de dollars au terme des sept premiers mois de 2024, avec un total d’importations évalué à 26,62 milliards de dollars et une valeur globale d’exportations de l’ordre de 30,36 milliards de dollars.
L’accélération attendue du développement des exportations hors hydrocarbures et la poursuite des efforts visant la maîtrise des dépenses à l’importation devraient permettre de maintenir cet excédent commercial et de conforter ainsi le solde positif de la balance des paiements, tout en préservant les réserves officielles de changes. Des réserves en devises, qui devront tenir lieu de rempart contre d’éventuels chocs externes et dont le stock a été reconstruit à la faveur des soldes positifs de la balance des paiements, atteignant ainsi un montant de près de 69 milliards de dollars (or non compris) à la fin de l’année dernière, selon les données de la Banque centrale.
Un matelas de devises qui équivaut à plus de 16 mois d’importations de biens et services, «soit un niveau largement supérieur aux recommandations minimales des standards internationaux et qui témoigne de la solidité de la position extérieure de l’Algérie», précise la même institution. Une position financière extérieure des plus avantageuses, d’autant que l’encours global de la dette extérieure ne dépasse guère les 3,186 milliards de dollars à fin 2023, soit environ un point de pourcentage du Produit intérieur brut (PIB), mettant ainsi le pays largement à l’abri des risques liés à l’endettement extérieur.
Autant d’atouts considérables, dont disposent en somme les pouvoirs publics pour financer et concrétiser les grands objectifs de développement socio-économiques fixés pour le prochain quinquennat, pour peu qu’ils gardent un œil vigilant sur la bonne tenue de ces équilibres macro-financiers, la discipline budgétaire et l’allocation rationnelle et efficiente des ressources financières disponibles. L’économie du pays, est-il toujours utile de rappeler, étant encore vulnérable à d’éventuelles volte-face du marché pétrolier.
lalgerieaujourdhui . dz
Une situation de relative aisance financière, certes encore vulnérable à d’éventuels chocs externes, mais qui offre, faut-il le souligner, une marge de manœuvre suffisamment confortable pour la poursuite des chantiers de réformes structurelles et la concrétisation des grands défis et objectifs de développement fixés pour le quinquennat à venir.
De fait, comme l’atteste le tableau de bord économique du pays, tel que présenté récemment par le Banque d’Algérie, la balance des paiements – baromètre des flux de biens, services et capitaux avec le reste du monde – affiche un solde positif de 6,347 milliards de dollars au terme de l’exercice écoulé, soit son deuxième excédent consécutif après huit années de déficits continus entre 2014 et 2021. Bien qu’ayant sensiblement reculé par rapport à 2022, où il avait caracolé à plus de 18 milliards de dollars, cet excédent global reste néanmoins confortable et susceptible d’augmenter durant l’année en cours et celles à venir, en fonction surtout de l’amélioration des revenus du pays.
Poste essentiel de la balance des paiements, celle commerciale qui représente, elle, le différentiel des échanges commerciaux avec l’étranger, continue également à afficher des soldes positifs depuis 2022 et devra finir l’année avec un nouvel excédent, au vu des premiers chiffres enregistrés à fin juillet dernier en termes de valeurs globales d’importations et d’exportations. Selon les données dévoilées fin août écoulé par le ministre du Commerce, la balance commerciale de l’Algérie affiche en effet un surplus de 3,75 milliards de dollars au terme des sept premiers mois de 2024, avec un total d’importations évalué à 26,62 milliards de dollars et une valeur globale d’exportations de l’ordre de 30,36 milliards de dollars.
L’accélération attendue du développement des exportations hors hydrocarbures et la poursuite des efforts visant la maîtrise des dépenses à l’importation devraient permettre de maintenir cet excédent commercial et de conforter ainsi le solde positif de la balance des paiements, tout en préservant les réserves officielles de changes. Des réserves en devises, qui devront tenir lieu de rempart contre d’éventuels chocs externes et dont le stock a été reconstruit à la faveur des soldes positifs de la balance des paiements, atteignant ainsi un montant de près de 69 milliards de dollars (or non compris) à la fin de l’année dernière, selon les données de la Banque centrale.
Un matelas de devises qui équivaut à plus de 16 mois d’importations de biens et services, «soit un niveau largement supérieur aux recommandations minimales des standards internationaux et qui témoigne de la solidité de la position extérieure de l’Algérie», précise la même institution. Une position financière extérieure des plus avantageuses, d’autant que l’encours global de la dette extérieure ne dépasse guère les 3,186 milliards de dollars à fin 2023, soit environ un point de pourcentage du Produit intérieur brut (PIB), mettant ainsi le pays largement à l’abri des risques liés à l’endettement extérieur.
Autant d’atouts considérables, dont disposent en somme les pouvoirs publics pour financer et concrétiser les grands objectifs de développement socio-économiques fixés pour le prochain quinquennat, pour peu qu’ils gardent un œil vigilant sur la bonne tenue de ces équilibres macro-financiers, la discipline budgétaire et l’allocation rationnelle et efficiente des ressources financières disponibles. L’économie du pays, est-il toujours utile de rappeler, étant encore vulnérable à d’éventuelles volte-face du marché pétrolier.
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