Abdelmadjid Tebboune : Un règne marqué par l’échec et l’immobilisme
Depuis son accession à la présidence en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune incarne un pouvoir contesté, illégitime aux yeux d’une grande partie du peuple algérien. Son élection, marquée par une faible participation et un rejet massif du système en place, n’a pas permis de redorer le blason d’un régime déjà fragilisé par des décennies de corruption et de mauvaise gouvernance. Bien au contraire, son mandat a été une succession d’échecs politiques, économiques et diplomatiques, confirmant l’incapacité de son administration à répondre aux attentes des Algériens.
Sur le plan intérieur, la situation socio-économique ne cesse de se dégrader. La « mal-vie », comme la qualifient les Algériens, s’est accentuée sous Tebboune. Le chômage, notamment chez les jeunes, reste alarmant, et les inégalités sociales se creusent. Les promesses de réformes économiques et de lutte contre la corruption sont restées lettre morte. Pourtant, Tebboune avait fait de la lutte contre la corruption un axe central de son discours. Mais aujourd’hui, ce fléau persiste, gangrénant toujours les institutions et empêchant tout développement durable.
Sur le plan diplomatique, les échecs s’accumulent. L’Algérie, sous la présidence de Tebboune, a échoué à intégrer le BRICS en 2023, un revers qui illustre son isolement croissant sur la scène internationale. De plus, le pays n’a pas obtenu l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025, un autre signe de son manque d’influence et de crédibilité. Ces échecs diplomatiques s’ajoutent à une absence notable d’investissements étrangers, essentiels pour relancer une économie en berne.
Sur le plan politique, Tebboune a renforcé l’autoritarisme du régime. Les libertés fondamentales sont de plus en plus restreintes, et la répression contre les voix dissidentes s’est intensifiée. Les manifestations du Hirak, bien que moins visibles, sont toujours réprimées, et les arrestations arbitraires se multiplient. Au lieu d’apaiser les tensions, Tebboune a choisi la voie de la confrontation, creusant encore le fossé entre le pouvoir et le peuple.
Le règne d’Abdelmadjid Tebboune est synonyme d’immobilisme et de régression. Loin d’être un président rassembleur, il incarne l’échec d’un système à bout de souffle, incapable de se réformer et de répondre aux aspirations légitimes des Algériens. Son mandat, marqué par l’autoritarisme et l’absence de réalisations concrètes, confirme que le changement tant attendu ne viendra pas de ce régime illégitime et profondément contesté.
Abdelmadjid Tebboune, président de l’Algérie, fait régulièrement l'objet de critiques sévères en raison de ses déclarations erronées et de son incapacité à mener le pays vers des réformes efficaces. En effet, il est souvent accusé d'être un grand mythomane, propulsant des chiffres et des statistiques sans fondement, créant une image de prospérité et de succès qui ne correspond pas à la réalité sur le terrain. Par exemple, ses annonces sur la croissance économique ou la baisse du chômage sont souvent largement exagérées, voire déconnectées des faits observables.
Ce manque de transparence et la multiplication de ces affirmations irréalistes soulignent une profonde incompétence dans la gestion du pays. Son absence de charisme et sa tendance à éviter la confrontation avec la réalité contribuent à une atmosphère de méfiance et de déception parmi la population. L’Algérie, qui fait face à de nombreux défis économiques, sociaux et politiques, se retrouve dans une situation de plus en plus délicate, où l’illusion semble primer sur les actions concrètes. Le pays, déjà fragilisé, semble s’enliser davantage sous sa gouvernance.
Hakim Boumehdi
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