En 2022, le salaire net moyen mensuel (hors agriculture et administration) en Algérie était de 43 500 DA. Un salaire qui a enregistré une faible progression par rapport aux années précédentes et qui peut atteindre 61 300 DA dans le secteur public et descendre à 35 200 DA dans le secteur privé national.

C’est du moins ce qui ressort de l’enquête réalisée par l’Office national des statistiques (ONS) en mai 2022 auprès de 684 entreprises, représentant tous les secteurs d’activités hormis l’agriculture et l’administration. Selon cette enquête, les activités pétrolières (production et services liés aux hydrocarbures) ainsi que les activités financières (banques et assurances) demeurent les secteurs les plus rémunérateurs, avec des salaires «relativement élevés» de 114 100 DA et 64 300 DA respectivement.
A l’inverse, les secteurs de la construction et de l’immobilier et services aux entreprises se distinguent avec des salaires inférieurs à la moyenne, soit respectivement 33 000 DA et 36 300 DA. Par ailleurs, l’enquête a révélé que les écarts de salaires, selon la qualification et le secteur d’activité sont parfois «très marqués». Et de citer, comme exemple, les agents de maîtrise dans les activités liées aux hydrocarbures qui percevaient un salaire de 110 900 DA, contre seulement 38 900 DA dans le secteur de la construction.
Cette disparité est expliquée par le fait que le niveau des salaires est «fortement influencé» par plusieurs facteurs, notamment «la qualification des salariés, le secteur juridique, la taille de l’entreprise et les spécificités de rémunération propres à certains secteurs». Ainsi, ajoute la même source, selon le secteur d’activité, «le salaire moyen dépend soit de la proportion importante de cadres (comme dans les industries extractives et les activités financières), soit de la prédominance du personnel d’exécution (comme dans la construction)».
En outre, et par qualification, il a été enregistré globalement un salaire net moyen de 83 800 DA pour les cadres contre 51 200 DA pour le personnel de maîtrise et 31 200 DA pour un salarié d’exécution. Par secteur, le privé a enregistré une hausse de salaire légèrement plus prononcée, voire équivalente, dans les sections industrie manufacturière, santé et hôtels et restaurants par rapport aux autres sections, avec des augmentations respectives de +1,7%, +1,6% et +1,5%. Il a été souligné aussi que les agents de maîtrise de la section construction ont bénéficié d’une augmentation relativement significative (+2,45%), comparativement aux cadres et au personnel d’exécution, dont les salaires n’ont progressé que de +0,21% et +0,78% respectivement.
Une hausse de 1,4% par rapport à 2021
En 2022, le salaire net moyen mensuel, tous secteurs juridiques confondus, n’a augmenté que de 1,4% en moyenne par rapport à 2021. Toutes sections confondues, le salaire net moyen mensuel a enregistré une faible progression par rapport aux années précédentes.
Par qualification, cette «hausse» est de 1,1% pour les cadres, 1,8% pour les agents de maîtrise et 1,5% pour le personnel d’exécution. Par ailleurs, l’enquête de l’ONS n’a pas omis de révéler que, dans l’ensemble, le salaire de base représente en moyenne 56% de la rémunération brute totale, tandis que les primes et indemnités en constituent 44%.
Par qualification, la composition du salaire brut est relativement homogène et suit la même tendance que celle observée pour la structure globale. Le salaire de base demeure la principale composante, représentant 59% pour les cadres, 53% pour le personnel de maîtrise et 57% pour le personnel d’exécution.
Par secteur juridique, le salaire de base représente 50% du salaire brut dans le secteur public, alors que dans le privé, cette proportion est de 59%. Toutefois, dans certaines sections, la part du salaire de base est «relativement élevée». Dans le secteur public, elle atteint 59% dans l’industrie extractive et 61% dans les hôtels et restaurants. Dans le secteur privé, elle est particulièrement importante dans les activités financières et la santé, avec respectivement 81% et 71%.
Quant aux salaires nets moyens, composés du salaire brut diminué des différentes retenues (IRG, sécurité sociale et retraite), ils ont été plus élevés dans les industries extractives (production et services d’hydrocarbures, mines-carrières) et les activités financières (banques et assurances), selon la même source.
Mahmoud Mamart
elwatan-dz.com

C’est du moins ce qui ressort de l’enquête réalisée par l’Office national des statistiques (ONS) en mai 2022 auprès de 684 entreprises, représentant tous les secteurs d’activités hormis l’agriculture et l’administration. Selon cette enquête, les activités pétrolières (production et services liés aux hydrocarbures) ainsi que les activités financières (banques et assurances) demeurent les secteurs les plus rémunérateurs, avec des salaires «relativement élevés» de 114 100 DA et 64 300 DA respectivement.
A l’inverse, les secteurs de la construction et de l’immobilier et services aux entreprises se distinguent avec des salaires inférieurs à la moyenne, soit respectivement 33 000 DA et 36 300 DA. Par ailleurs, l’enquête a révélé que les écarts de salaires, selon la qualification et le secteur d’activité sont parfois «très marqués». Et de citer, comme exemple, les agents de maîtrise dans les activités liées aux hydrocarbures qui percevaient un salaire de 110 900 DA, contre seulement 38 900 DA dans le secteur de la construction.
Cette disparité est expliquée par le fait que le niveau des salaires est «fortement influencé» par plusieurs facteurs, notamment «la qualification des salariés, le secteur juridique, la taille de l’entreprise et les spécificités de rémunération propres à certains secteurs». Ainsi, ajoute la même source, selon le secteur d’activité, «le salaire moyen dépend soit de la proportion importante de cadres (comme dans les industries extractives et les activités financières), soit de la prédominance du personnel d’exécution (comme dans la construction)».
En outre, et par qualification, il a été enregistré globalement un salaire net moyen de 83 800 DA pour les cadres contre 51 200 DA pour le personnel de maîtrise et 31 200 DA pour un salarié d’exécution. Par secteur, le privé a enregistré une hausse de salaire légèrement plus prononcée, voire équivalente, dans les sections industrie manufacturière, santé et hôtels et restaurants par rapport aux autres sections, avec des augmentations respectives de +1,7%, +1,6% et +1,5%. Il a été souligné aussi que les agents de maîtrise de la section construction ont bénéficié d’une augmentation relativement significative (+2,45%), comparativement aux cadres et au personnel d’exécution, dont les salaires n’ont progressé que de +0,21% et +0,78% respectivement.
Une hausse de 1,4% par rapport à 2021
En 2022, le salaire net moyen mensuel, tous secteurs juridiques confondus, n’a augmenté que de 1,4% en moyenne par rapport à 2021. Toutes sections confondues, le salaire net moyen mensuel a enregistré une faible progression par rapport aux années précédentes.
Par qualification, cette «hausse» est de 1,1% pour les cadres, 1,8% pour les agents de maîtrise et 1,5% pour le personnel d’exécution. Par ailleurs, l’enquête de l’ONS n’a pas omis de révéler que, dans l’ensemble, le salaire de base représente en moyenne 56% de la rémunération brute totale, tandis que les primes et indemnités en constituent 44%.
Par qualification, la composition du salaire brut est relativement homogène et suit la même tendance que celle observée pour la structure globale. Le salaire de base demeure la principale composante, représentant 59% pour les cadres, 53% pour le personnel de maîtrise et 57% pour le personnel d’exécution.
Par secteur juridique, le salaire de base représente 50% du salaire brut dans le secteur public, alors que dans le privé, cette proportion est de 59%. Toutefois, dans certaines sections, la part du salaire de base est «relativement élevée». Dans le secteur public, elle atteint 59% dans l’industrie extractive et 61% dans les hôtels et restaurants. Dans le secteur privé, elle est particulièrement importante dans les activités financières et la santé, avec respectivement 81% et 71%.
Quant aux salaires nets moyens, composés du salaire brut diminué des différentes retenues (IRG, sécurité sociale et retraite), ils ont été plus élevés dans les industries extractives (production et services d’hydrocarbures, mines-carrières) et les activités financières (banques et assurances), selon la même source.
Mahmoud Mamart
elwatan-dz.com
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