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Révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach

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  • Révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach

    L'Algérie a été endeuillée par un tragique accident de bus qui est tombé dans oued El Harrach vendredi 15 août. Ce mardi, le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beida (Alger) a dévoilé des détails glaçants après la fin de l’enquête préliminaire sur cet accident.

    « L’accident a fait 18 morts, dont quatre femmes, et 25 blessés. Il y avait en tout 43 passagers dans le bus. L’accident a eu lieu vers 17h40 quand le bus de marque Isuzu assurait la liaison entre Réghaïa et le centre-ville d’Alger en passant par la RN5 », a précisé d’emblée le représentant du parquet.

    Les éléments de la Protection civile, avec l’aide des citoyens, sont intervenus pour extraire les corps des passagers décédés et les acheminer vers les hôpitaux. Les blessés ont été évacués dans les établissements sanitaires de la capitale, a raconté le procureur.

    Drame du bus à El Harrach : des défaillances en série

    « L’enquête préliminaire a été confiée à une unité de la Brigade de lutte contre la grande criminalité. Dans le même temps, les experts de l’Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale pour réaliser une expertise sur le bus », a indiqué le procureur.

    L’enquête préliminaire a abouti à des « infractions volontaires flagrantes », de « non-respect des règles de sécurité et de prévoyance imposées par la loi et la réglementation », selon le procureur.

    « D’abord, la surcharge non réglementaire. Le bus transportait 45 passagers, plus que sa capacité. L’exploitation des vidéos de surveillance a montré que le bus était rempli de passagers, ce qui est illégal et cela, c’est de la responsabilité du chauffeur et du receveur », a indiqué le procureur. Plus grave, le bus qui a provoqué ce carnage n’était pas autorisé à circuler, selon le procureur de la République près le tribunal de Dar el Beida.

    « Le bus n’était pas autorisé à circuler, suite à une décision prise par la direction des Transports d’Alger. Son propriétaire a confié le bus à une personne qui n’a pas les qualifications légales nécessaires et qui travaille dans une entreprise publique. Le chauffeur du bus, qui conduisait ce bus illégalement chaque vendredi comme activité secondaire, n’était pas assuré. Le receveur n’était pas également assuré », a-t-il ajouté.

    Selon le procureur, la raison principale de cette tragédie est « le blocage du système de direction du bus à cause d’une panne au niveau de la rotule de direction, ce qui a paralysé le bus ».

    À cela s’ajoute la « surcharge » qui a « aggravé la panne et rendu difficile de maîtriser le bus », détaille le procureur qui révèle aussi que le frein à main du bus « n’était pas fonctionnel, ce qui n’a pas permis un arrêt d’urgence du bus ».

    L’inspection mécanique établie par les experts de l’Institut de la gendarmerie nationale de Bouchaoui a montré le manque de maintenance du bus dont le système de freinage était faible ». « Le système de direction souffrait de plusieurs pannes », ajoute la même source.

    Le bus qui a chuté dans oued El Harrach « n’était pas autorisé à circuler »

    En plus du chauffeur et du bus, l’agence du Contrôle technique automobile qui a inspecté le bus n’a pas mentionné les pannes détectées après l’accident. « Le contrôle technique n’a relevé ni panne, ni problème mécanique, ce qui engage la responsabilité du technicien contrôleur, alors que l’enquête a montré des pannes et des défaillances », a ajouté le procureur.

    Ce mardi, les mis en cause ont été présentés et une information judiciaire a été ouverte. Il s’agit du chauffeur et du receveur qui sont poursuivis pour les délits homicide involontaire, blessures involontaires et exposition de la vie d’autrui au danger. Le contrôleur technique et le propriétaire sont également poursuivis dans cette affaire. Les quatre mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt après leur audition par le juge d’instruction. L’enquête est en cours.

    TSA
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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    • #3
      20 ans minimum.
      « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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      • #4
        « Le contrôle technique n’a relevé ni panne, ni problème mécanique, ce qui engage la responsabilité du technicien contrôleur, alors que l’enquête a montré des pannes et des défaillances », a ajouté le procureur.
        Ca sent la Rachwa et le passe-droit !

        Un système pourri

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        • #5
          les contrôles techniques bidons malheureusement c’est dans toute l Algerie maintenant il faut lancer des contrôles dans tous les centres de contrôle technique et sévir sans pitié avec des années de prison là ils vont comprendre

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          • #6
            quelle infraction reproche t'on au receveur,?????

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            • #7
              l'enquête va surement dévoiler toute la chaine qui est derrière cette catastrophe , c'est beaucoup plus de têtes qui tomberont
              Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
              (Paul Eluard)

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              • #8
                quelle infraction reproche t'on au receveur,?????
                pardi, d'avoir fait monter beaucoup trop de passagers que la loi ne permet, le chauffeur est surement complice avec lui pour gagner beaucoup plus d'argent au détriment de la sécurité et du confort des passagers
                Dernière modification par ACAPULCO, 20 août 2025, 13h32.
                Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                (Paul Eluard)

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                • #9
                  A lire le scénario, vendredi, double emploi, problèmes mécaniques, surcharge, pas d'assurance,......, cela pourrait faire penser au documentaire "les routes de l'impossible", alors que c'est à Alger et non dans un pays pauvre. C'est "le bus de l'impossible".


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                  • #10
                    quelle infraction reproche t'on au receveur,?????
                    Il travaille dans une entreprise et, le vendredi, comme chauffeur de bus. C’est illégal et, en plus, il n’est pas assuré
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                    • #11
                      Il travaille dans une entreprise et, le vendredi, comme chauffeur de bus. C’est illégal et, en plus, il n’est pas assuré
                      non , il parle du receveur et non du chauffeur
                      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                      (Paul Eluard)

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                      • #12
                        Y a pas de révélation qui tienne. y a des centaines , voire des milliers de bus comme celui qui a plongé. Des tombeaux roulants.
                        tout ceci est la faute de l'état qui laisse faire depuis des décennies.
                        Les chiffres des morts et des blessés de la route par année à eux seuls auraient dû suffire pour imposer des regles de controle et de conduite beaucoup plus fermes. Ce n'est pas que les autobus, c'est tout ce qui prend la route.
                        Dernière modification par Bachi, 20 août 2025, 14h52.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #13
                          Révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach.
                          Cette enquête prouve que le privé n’est pas suffisamment mature pour prendre des responsabilités importantes. L’état doit peut-être reprendre le transport même communal.

                          Mais il reste à déterminer les responsabilités de l’état. La responsabilité du ministère du transport dans l’audit et le contrôle des fournisseurs de contrôle technique, dans le contrôle inopiné des bus en circulation détenant un certificat de conformité, le ministère de l’intérieur pour sa police qui permet la circulation de bus surchargés conduits par des conducteurs non qualifiés, la qualité de l’intervention des secours, L’APC d’El Harach, la Wilaya d’Alger et/ou le ministère des travaux publics pour la qualité des travaux d’un pont qui n’a pas pu retenir le bus de tomber dans le vide, les responsables de la l’état du Oued dans lequel le bus est tombé, peut-être même les responsables de la pollution du Oued…il y a dizaine d’accidents de bus et de camions mortels qui ont lieu chaque mois à travers le territoire national qui passent inaperçus. Le premier resposable reste l'etat.

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                          • #14
                            Y a pas de révélation qui tienne. y a des centaines , voire des milliers de bus comme celui qui a plongé. Des tombeaux roulants.
                            Exactement ! Sur la liste des mis en cause du procureur, il manque quelques noms du ministère du transport, si, toutefois, on veut être sérieux.
                            "When the sun of culture is low, even dwarves will cast long shadows" - Karl Kraus

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                            • #15
                              tout ceci est la faute de l'état qui laisse faire depuis des décennies.
                              Au lieu de s’attaquer au vrai problème, la gestion chaotique des bus privés, on préfère désigner quelques personnes comme boucs émissaires pour calmer la grogne populaire.

                              Il serait temps que l’État assume enfin ses responsabilités et organise le transport public comme cela se fait partout ailleurs : soit à un niveau centralisé, soit directement par les villes.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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