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Lancement officiel de la manifestation Un drapeau dans chaque foyer

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  • #16
    Moi, je vois que c'est une utilisation de notre cher Drapeau à des fins commerciaux:
    5 millions de Drapeaux a raison de 700 DDZ minimum la pièce sur facture (la fameuse facture de nos fournisseurs) Je vous laisse faire le total.
    Oui heureusement que ça profite un petit petit petit ....petit peu à nos braves couturières, si ce n'est pas importé de la Chine!( Si c'est le cas, on parlera de $ et pas en DDZ)

    Merci l'imprevisible, tu m'as soulagé, j'avais très mal,et je ne savais que répondre au "meskine" qui n'avait pas de quoi s'acheter une serp.
    Dernière modification par Brouillard, 04 juillet 2008, 00h53.
    Chaleureusement, votre...

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    • #17
      Un peu d'histoire

      A lire même si c'est long.

      ________________________________________



      Qui a été à l’origine de la conception du drapeau algérien ?


      Jamais une telle interrogation n’a suscité peut-être autant de malaise et de gêne. Si pour certains qui avouent humblement ne pas le savoir, pour d’autres, cette question ne mérite pas d’être posée. Quelques-uns nous avouent du bout des lèvres que Madame Messali El Hadj serait à l’origine de sa conception. D’autres, que c’est l’Emir Abdelkader. Certains, que c’est Ferhat Abbas.

      La question a été posée à des hommes politiques, des décideurs, des historiens que nous avons contactés. En vain ! Il est triste aujourd’hui de constater qu’une information de ce genre, qui devrait provoquer une réponse systématique et immédiate chez tous les Algériens, soit méconnue. La somme de contradictions que nous avons relevées chez les uns et les autres est effarante. Certains de nos interlocuteurs croient détenir la véritable version, mais aucune ne ressemble à l’autre. D’autres, en revanche, ont éclaté de rire, surpris et interloqués d’être pris au dépourvu pour répondre à une question aussi singulière.

      L’un d’entre eux nous dira : « Je vous avoue ne pas le savoir. Cela veut dire que les Algériens sont encore à la recherche de leur identité ! » Les différentes réponses que nous avons obtenues au niveau des organisations ou auprès des personnalités ne nous permettent pas d’identifier le concepteur de l’emblème national. La multitude de thèses ou supputations que nous avons recueillies ici et là n’ont fait que nous ramener vers notre point de départ. Personne n’a été en mesure de nous éclairer... Interrogé, un responsable de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) nous affirme avec certitude que c’est la femme de Messali El Hadj qui a conçu le drapeau algérien dans sa forme actuelle.

      Il nous propose de consulter l’étude parue dans le n°150 de la revue du 1er Novembre de l’ONM, réalisée par un chercheur en histoire, M. Yahia, qui a publié une rétrospective sur l’origine de l’emblème. Pour cet historien, la forme officielle du drapeau s’est décidée en 1934, avec les trois couleurs qui y figurent : le vert, le blanc et le rouge symbolisant l’unité des trois pays de l’Afrique du Nord. Madame Messali El Hadj a, quant à elle, conçu la forme actuelle et définitive du drapeau algérien en juillet 1937. C’est pendant les manifestations à Alger, à Belcourt, le 14 juillet 1937, que le drapeau a été vu pour la première fois tel qu’il est actuellement.

      D’ailleurs, Madame Messali El Hadj l’a conçu à cet effet. Cependant, et s’appuyant sur des thèses d’autres chercheurs, M. Yahia n’écarte pas l’hypothèse selon laquelle l’emblème a été érigé pour la première fois en 1933 à l’intérieur du siège de l’Etoile nord-africaine (ENA), à Paris, pour être porté par des Algériens en 1934 à Alger et Tlemcen. Citant l’historien Mohamed Ghnanèche, M. Yahia rapporte qu’en 1940 le drapeau algérien, avec l’étoile de couleur rouge et le croissant de couleur blanche, situés en haut du rectangle, a été adopté. Il a été par la suite transformé à sa forme actuelle en 1943 par le Parti du peuple algérien (PPA) et ne précise pas qui l’a transformé.

      L’étude de M. Yahia précise également que l’Emir Abdelkader utilisait un étendard de couleur blanche et verte. Il a été retrouvé après sa mort à la Maison des vestiges au Caire. Une autre source nous informe cependant que l’étendard de l’Emir Abdelkader existe toujours à Alger. Nous l’avons, après vérification, admiré au Musée de l’armée de Riadh El Feth, exposé dans une vitrine. Il est de couleur bleue foncée, d’environ deux mètres de long sur un mètre de large, bordé de carrés de tissu de couleurs ocre et orange.

      Cet étendard aurait été retrouvé en 1914 dans une mosquée à Taza, au Maroc. Un capitaine de l’armée française l’aurait récupéré et, à sa mort, sa famille l’aurait remis au Musée de l’armée française situé aux Invalides. En 1970, Jacques Chevalier, maire d’Alger pendant la colonisation, l’aurait remis aux autorités algériennes lors d’une visite officielle à Alger. Pour revenir à l’emblème national, l’étude de M. Yahia conclut sur une précision consistant à déclarer que le drapeau algérien a été vu lors des événements du 8 Mai 1945 (Guelma, Sétif et Kherrata) entre les mains du jeune scout, Saâd Bouzid, assassiné lors de cette manifestation. Le chef de cabinet du ministère des Moudjahidine, que nous avons consulté à propos de cette question, nous confirme ces derniers faits.

      Quant à l’identité du concepteur, le chef de cabinet nous avoue son ignorance. Au niveau de la Coordination nationale des enfants de chouhada (CNEC), un responsable nous dira : « L’histoire du drapeau algérien est longue et compliquée. Il est passé par plusieurs étapes avant d’obtenir la forme actuelle. Je crois que la première étape commence avec l’Emir Abdelkader. » Un autre responsable de la CNEC, membre du bureau national, nous confie : « Le drapeau algérien connaît exactement la même histoire que la Révolution algérienne. Ce n’est pas une seule personne qui l’a fait, beaucoup ont contribué à lui donner sa forme actuelle. Nous sommes responsables de ce qui s’est passé avant 1962, mais nous ne savons pas, depuis, ce qui se passe. » A l’Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC), un responsable, que notre question a manifestement agacé, nous répond : « Je vous invite à consulter l’étude réalisée par Chaouchi Abdelkader à propos de cette question.

      Pour ma part, je crois savoir que c’est pendant la Révolution algérienne que l’idée est née. Elle a été commandée par l’association présidée par Abdelhamid Ben Badis, et une femme habitant à la Casbah l’a concrétisée. » Une autre source, qui a préféré garder l’anonymat, nous apprend que le drapeau algérien a été formalisé en Tunisie en 1960. Un ingénieur tunisien avait été chargé par le GPRA pour effectuer une étude sérieuse et mathématique afin de formaliser le drapeau qui existait déjà. Un documentaire avait été réalisé il y a quelques années par la télévision algérienne pour le compte du musée du Djihad. Il retrace l’histoire du drapeau algérien qui se résume à une première apparition en 1926 au niveau de l’ENA. C’était le vendredi 26 juin 1926. Il était de couleur verte, avec en haut, à droite, la maxime brodée en blanc : « L’Algérie notre pays, l’arabe notre langue et l’Islam notre religion », en haut, à gauche, en rouge, une étoile et un croissant.

      En 1944, lors de la fameuse conférence nationale présidée par Ferhat Abbas et tenue à Sétif, les Amis du manifeste et des libertés (AML) avaient utilisé l’emblème qui existait en 1926 au niveau de l’ENA et l’avaient quelque peu transformé pour lui donner sa forme actuelle. Par ailleurs, un document de l’armée française, qui existe au niveau des archives du château de Vincennes, en France, explique, sous forme de rapport de l’état-major de Constantine, qu’à son arrivée à Sétif, Ferhat Abbas avait demandé aux femmes de sa famille de coudre 20 drapeaux. A ce rapport était joint un fac-similé qui montre enfin le drapeau, de forme rectangulaire, avec deux bandes de couleur verte aux extrémités dans le sens de la longueur, un croissant rouge à droite et une étoile également rouge tout à fait à gauche. Tout le reste est en blanc.

      A part ces différentes versions qui retiennent essentiellement comme principaux noms ceux de Ferhat Abbas et Mme Messali El Hadj, aucun document officiel n’existe, à part la loi n°63-145 du 25 avril 1963 portant définition des caractéristiques de l’emblème national algérien, parue dans le Journal officiel du 30 avril 1963, qui explique que « le drapeau constitue le symbole de la souveraineté nationale. L’Algérie devenue un Etat indépendant reconnu comme tel par la communauté des nations se doit de choisir officiellement, à son tour, un emblème national.

      Cet emblème existe déjà : c’est celui que le peuple algérien a adopté spontanément dans les montagnes comme dans les villes, celui sous lequel ont accepté de souffrir et de mourir ses martyrs et derrière lequel se sont rassemblés tous les patriotes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national. La définition de l’emblème national trouvera certes sa place dans la Constitution qui sera adoptée par l’Assemblée nationale constituante dépositaire de la souveraineté populaire et investie du droit de définir la stature de l’Etat, mais l’élaboration et la mise au point définitive de cet important document demandent encore des études approfondies et d’assez longs délais.

      Or, l’Algérie a déjà ouvert des ambassades et des consulats ; d’autres sont en voie d’installation ; il est donc nécessaire de la doter rapidement d’un emblème qui aura reçu la consécration officielle des plus hautes instances du pays ». Cette loi, exécutée comme loi de l’Etat, a été signée par le président Ahmed Ben Bella le 25 avril 1963. Elle contient, à part la définition de l’emblème, les caractéristiques de ce dernier que nous connaissons tous. D’autres lois ont été promulguées plus tard, notamment celle de février 1982 qui dispose dans l’article 160 que quiconque déchire ou dénature l’emblème national est passible de 5 à 10 ans de prison.


      HOUDA B. El Watan, n° 2052 du 20-08-1997



      ..../....
      Dernière modification par l'imprevisible, 04 juillet 2008, 07h08.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #18
        Les années 60, 70 , tous les commerçants avaient un drapeau , qui était exhibé a chaque fête nationale , une tradition héritée des français , qui a fini par disparaitre plus tard !

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        • #19
          Quand on exprime sa colère, sa révolte, sa rage contre le système en place, il faut savoir choisir ses mots, car se sont des armes fatales qui peuvent soit vous servir, soit vous enfoncer

          @l'imprevisible

          depuis quand l'Algerien sait exprimer sa revolte par .....des mots ? je crois que c'est une question qui devrait tadorer nos esprits tous les jours, voila la raison pourquoi nous n'avons pas avancé,
          perso, je suis systematiquement contre tout ce que fait ou ne fait pas notre pouvoir ( c'est lui le seul responsable de notre regression ), mais hélas au grand hélas, je ne vois pas le camp adverse, si tant qu'il existe avec des proposition serieuses et rassurantes, à de rares sinon exeptionnelles personnalités dz, à chaque revolte, une betise, un mauvais slogan, des propositions aussi farfelues qu'inapplicables, ou alors casser, ca c'est encore les plus repandus comme 'meaux', quand aux mots...

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          • #20
            Cet étendard aurait été retrouvé en 1914 dans une mosquée à Taza, au Maroc.
            Je connais Taza et j'avais jamais entendu ca.

            Jama3a kabir?? Jama3a Andalouse??? J'aimerais bien avoir la reponse mais bon ca sera impossible de savoir dans quelle mosquée.

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            • #21
              Juste de passage

              Envoyé par tizi oualou
              depuis quand l'Algerien sait exprimer sa revolte par ..
              La différence majeure entre TOI et moi, moi je crois profondément en l'algérien, donc nous n'avons pas la même approche envers les nôtres.


              Quant aux stupidités des mammouths mon avis est plus que connu.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #22
                je crois profondément en l'algérien, donc nous n'avons pas la même approche envers les nôtres.


                @l'imprevisible

                dont acte.

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                • #23
                  mains propres

                  apres le 05 juillet il faudera en contre partie lancer l'operation mains propres, liberer les innocents surtout, pas les crimnels, et les remplacer par les corrompus. c'est le meilleur hommage aux heros morts pour l'algerie.

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                  • #24
                    Deux réflexions me viennent à l'esprit lorsque je lit cet article.

                    La première est que le pouvoir en place ne sais vraiment pas quoi faire de l'argent dont il dispose. être patriote c'est vraiment bien, mais faut il encore être un vrai patriote, de ceux qui risquent leur vie pour faire que l'Algérie reste debout et qu'on désarme pour les jeter en pâture à un vermine qui veux remplacer ce beau drapeau par un autre dominé par le vert. Comment peut on demander aux algériens d'afficher leur patriotisme alors que ce drapeau que l'on distribue est politiquement interdit à ceux qui tombent au champ d'honneur pour le défendre? Comment peut on croire qu'un drapeau distribué par dans les rue fera de nous des citoyens plus patriotes? De plus, si c'était le cas, ils auraient du le distribuer aux ministres et au président dont le patriotisme est à prouver.

                    La deuxième réflexion est plutôt technique : quel est l'événement organisé par nos bananiers pour le peuple en ce 5 juillet 2008 pour qu'il puisse arborer ces drapeaux tout neufs?
                    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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                    • #25
                      La première est que le pouvoir en place ne sais vraiment pas quoi faire de l'argent dont il dispose.

                      @samirlechequier

                      oh que si cher ami, il sait tres bien ou il met ses sous ! il y'a surement un gagnant dans cette operation d'un million de drapeaux, rien que l'importateur, c'est surement pas un contrat transparent ! mais les problemes sont tels, que les gens ne se mobilisent plus pour ce tout petit million

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                      • #26
                        Tizioulac
                        C'est pas pour défendre le machin, juste pour dire une vérité.
                        Le drapeau (ou même étranger quand y a une visite officielle) est confectionné par une société algérienne publique, une EPE, tenue d'une main de fer par une charmante dame que je connais assez bien.
                        Une entreprise sérieuse pour une EPE on va dire.

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                        • #27
                          tres bien, encore heureux qu'on importe pas des drapeaux en temps normal, mais alors, pour ce million de drapeaux, j'espere que c'est le cas aussi

                          Commentaire


                          • #28
                            5 millions de Drapeaux a raison de 700 DDZ minimum la pièce sur facture (la fameuse facture de nos fournisseurs) Je vous laisse faire le total.
                            Oui heureusement que ça profite un petit petit petit ....petit peu à nos braves couturières, si ce n'est pas importé de la Chine!( Si c'est le cas, on parlera de $ et pas en DDZ)


                            ..............................


                            Il importe surtout de savoir qui des mafieux au pouvoir va beneficier de ce marché juteux (du gré à gré surement).

                            Commentaire


                            • #29
                              ca veut dire que celui qui ne met pas le drapeau, est contre l'etat, remet en cause la republique risque la priison et un amende salé.

                              Commentaire


                              • #30
                                Merci l'Imprévisible pour ton message. Je suis entièrement d'accord.

                                Ce qui est désolant est ce lot d'amalgames ! Nous sommes tous insatisfaits de nos dirigeants, qui sont pour la plupart des incompétents. Certains sont aussi des voleurs mais pas tous !
                                Il existe beaucoup d'algériens intègres !

                                Mais toutes ces insultes par rapport au drapeau, c'est honteux ! Personnellement, je trouve que c'est une belle initiative ! Ceux qui volent le font déjà très bien malheureusement soit dit en passant... ils n'ont nul besoin de drapeaux ou d'excuses bidons...
                                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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