Le ministre des Affaires religieuses relève le fait : Pourquoi les imams ne dénoncent-ils pas les attentats terroristes ?
Les derniers attentats qui ont fait plusieurs dizaines de morts et de blessés, unanimement condamnés par l’opinion nationale et internationale, ont laissé de marbre nos imams qui n’ont, jusque-là, pas pipé mot dans leurs prêches...
Cela est pour le moins anormal, sachant que la mosquée est tout aussi concernée que les institutions de l’Etat qui sont en première ligne par rapport au terrorisme.
Visiblement au fait de cette défaillance, le ministre des Affaires religieuses a adressé une instruction à toutes les directions au niveau des wilayas, leur ordonnant de convier les imams à dénoncer ces attentats et surtout à lancer des appels aux jeunes qui sont sous l’emprise de la doctrine djihadiste qui les transforme en bombes humaines.
Au-delà de cet aspect factuel, le ministre des Affaires religieuses veut reprendre en main les choses dans certaines mosquées où des pratiques non conformes au rite malékite officiel ont refait leur apparition ces premiers jours de Ramadan. Elles sont le fait de salafistes, de repentis et autres personnes ayant bénéficié de la Réconciliation nationale.
Ces derniers font main basse sur des mosquées dans différentes régions du pays en y instaurant des pratiques religieuses non conformes aux normes officielles de l’exercice du culte, selon le rite malékite.
La presse, arabophone notamment, a rapporté dans ses colonnes des cas où des imams ont appelé à la rupture du jeûne avant l’heure officielle de l’Iftar.
Ailleurs, c’est la prière des Taraouih qui est soit rallongée soit abrégée, en fonction des imams. Il y a aussi le phénomène de la prière du Tahadjoud qui a refait son apparition dans certaines mosquées de la capitale où des groupes, sous influence salafiste, s’adonnent avant la prière du Fadjr à une psalmodie collective et bruyante du Coran.
Devant la multiplication de telles dérives, en totale incohérence avec l’orthodoxie du culte malékite, le département de Ghoulamallah tente de reprendre l’initiative en adressant des instructions fermes aux directions des Affaires religieuses au niveau des wilayas.
A travers ces mesures c’est visiblement une reprise en main de la situation qui est recherchée. Du coup, les lieux de prière non agréés préalablement par les autorités de tutelle sont déclarés hors la loi et ceux qui y officient et s’y rendent encourent des poursuites judiciaires.
Dans le même ordre d’idées, la fonction d’imamat, donc de la conduite de la prière, ne peut être dévolue qu’aux personnes dûment désignées par le ministère des Affaires religieuses.
Il s’agit ainsi de couper l’herbe sous les pieds des salafistes qui s’improvisent imams et pratiquent des prêches radicaux. Par ailleurs, les services de sécurité sont appelés aussi à faire preuve de vigilance en ayant une présence visible à proximité des lieux de culte. En fait, ils sont dotés d’un mandat qui les habilite à procéder à des fouilles à l’entrée des mosquées, en cas de soupçon.
Dans le même ordre d’idées, ordre est donné à ces mêmes services de sécurité de procéder à la saisie de tous documents écrits ou sonores, vendus à proximité de la mosquée, dans le cas où ils ne portent pas le visa du Comité de lecture du ministère des Affaires religieuses.
Il s’agit en fait d’en finir avec cette littérature subversive qui a fait le lit de l’intégrisme au début des années quatre-vingts.
- Pressdz
Les derniers attentats qui ont fait plusieurs dizaines de morts et de blessés, unanimement condamnés par l’opinion nationale et internationale, ont laissé de marbre nos imams qui n’ont, jusque-là, pas pipé mot dans leurs prêches...
Cela est pour le moins anormal, sachant que la mosquée est tout aussi concernée que les institutions de l’Etat qui sont en première ligne par rapport au terrorisme.
Visiblement au fait de cette défaillance, le ministre des Affaires religieuses a adressé une instruction à toutes les directions au niveau des wilayas, leur ordonnant de convier les imams à dénoncer ces attentats et surtout à lancer des appels aux jeunes qui sont sous l’emprise de la doctrine djihadiste qui les transforme en bombes humaines.
Au-delà de cet aspect factuel, le ministre des Affaires religieuses veut reprendre en main les choses dans certaines mosquées où des pratiques non conformes au rite malékite officiel ont refait leur apparition ces premiers jours de Ramadan. Elles sont le fait de salafistes, de repentis et autres personnes ayant bénéficié de la Réconciliation nationale.
Ces derniers font main basse sur des mosquées dans différentes régions du pays en y instaurant des pratiques religieuses non conformes aux normes officielles de l’exercice du culte, selon le rite malékite.
La presse, arabophone notamment, a rapporté dans ses colonnes des cas où des imams ont appelé à la rupture du jeûne avant l’heure officielle de l’Iftar.
Ailleurs, c’est la prière des Taraouih qui est soit rallongée soit abrégée, en fonction des imams. Il y a aussi le phénomène de la prière du Tahadjoud qui a refait son apparition dans certaines mosquées de la capitale où des groupes, sous influence salafiste, s’adonnent avant la prière du Fadjr à une psalmodie collective et bruyante du Coran.
Devant la multiplication de telles dérives, en totale incohérence avec l’orthodoxie du culte malékite, le département de Ghoulamallah tente de reprendre l’initiative en adressant des instructions fermes aux directions des Affaires religieuses au niveau des wilayas.
A travers ces mesures c’est visiblement une reprise en main de la situation qui est recherchée. Du coup, les lieux de prière non agréés préalablement par les autorités de tutelle sont déclarés hors la loi et ceux qui y officient et s’y rendent encourent des poursuites judiciaires.
Dans le même ordre d’idées, la fonction d’imamat, donc de la conduite de la prière, ne peut être dévolue qu’aux personnes dûment désignées par le ministère des Affaires religieuses.
Il s’agit ainsi de couper l’herbe sous les pieds des salafistes qui s’improvisent imams et pratiquent des prêches radicaux. Par ailleurs, les services de sécurité sont appelés aussi à faire preuve de vigilance en ayant une présence visible à proximité des lieux de culte. En fait, ils sont dotés d’un mandat qui les habilite à procéder à des fouilles à l’entrée des mosquées, en cas de soupçon.
Dans le même ordre d’idées, ordre est donné à ces mêmes services de sécurité de procéder à la saisie de tous documents écrits ou sonores, vendus à proximité de la mosquée, dans le cas où ils ne portent pas le visa du Comité de lecture du ministère des Affaires religieuses.
Il s’agit en fait d’en finir avec cette littérature subversive qui a fait le lit de l’intégrisme au début des années quatre-vingts.
- Pressdz
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