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Révision Constitutionnelle : Quelle portée et conséquences.

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  • Révision Constitutionnelle : Quelle portée et conséquences.

    Les informations distillées içi et là pour annoncer la candidature, à sa propre succession, de l'actuel occupant du palais d'El Mouradia visent à mon sens à plomber le débat. Elles tentent une focalisation sur la personne de Bouteflika, détournant ainsi les regards du véritable danger qu'est la trituration constitutionnelle.

    J'aimerais soumettre une question au débat: Quelle sera la valeur et la crédibilité de la constitution une fois retaillée à la convenance d'un homme.
    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

  • #2
    aucune credibilite puisqu'elle obeit a un instinct de survie et du caprice d'un homme egocentrique , megalomane qui ne pense qu'a lui meme et ses proches
    Valeurs ???? hihihihi il n'en a aucune a mon avis si il avait des valeurs infimes soit-elle il sortirai au bout de cette deuxieme investiture le plus normalement du monde en laissant l'alternance faire son chemin comme dans d autres pays a l image des USA(mais on est tres loin treeeeeeessss loins de ce pays)
    donc de preference qu'il arrete cette mascarde ,il sort tranquillement et peut etre on oubliera ce qu'il a fait pour ce pays dans 15,20 ou 30 ans .
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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    • #3
      Moha

      Ben c'est simple, une fois qu'il l'aura gribouillé, 2 solutions sont disponibles:
      *Soit la constitution est sacrée, et là le peuple va sortir dans les rues pour virer "monsieur 3 mandats", ou encore l'Armée va décider qu'elle en est la garante et que donc si le nain y touche, elle le jette à la mer.
      *Soit tout le monde s'enpiffre de Dinars volés et ça leur plait ou encore tout le monde s'en fou et ne pense plus qu'à sa nouvelle vie dans un nouveau pays, et dans les deux cas, mister abdeka fera ce qu'il voudra et la constitution ne deviendra plus qu'un "pti bouquin" à ranger au fond du placard.

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      • #4
        Honte à toi Boutchelika

        trituration constitutionnelle
        La portée et la conséquence de celà? L'essentiel c'est que monsieur "Ouhda thalita" s'accroche au kourssi et continu son chef d'œuvre, celui d'enfoncer de plus en plus le pays dans le sous développement et l'anarchie. Pendant ce temps là, les terroristes continuent d'être les vrais maitres du pays, avec la complicité d'el mouradia et ces généraux. Le reste, tout le monde s'en fout, sauf le peuple, le vrai bien sûr.
        La constitution est aujourd'hui comme un vieux bout de tissu qu'on taille sur mesure, juste pour rester au pouvoir.
        Cette même constitution est censée être protégée par l'armée populaire nationale. Puisque on va y toucher par intérêt personnel, je vois pas ce qu'elle attend pour intervenir et éjecter ce vieux schnock de Boutchelika.
        C'est la honte, car il faut penser à l'image du pays à l'extérieur, qui est déjà très moche depuis longtemps, mais avec cette trituration constitutionnelle, on est définitivement une république bananiére. On va bie rire de nous.

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        • #5
          soulyfarah

          parceque tu croit qu'on ne rit aps de nous assez comme ca ??? hihihi
          PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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          • #6
            En se focalisant sur la révision de la Constitution, le débat aurait tendance à tourner autour de changements dans le cadre du système et à occulter, par là, la question de changement du système.

            Comme cela a été signalé à juste titre, le positionnement pour ou contre cet amendement, se fait en fonction de l’appréciation du bilan du règne de Bouteflika, un bilan personnalisé.

            Première hypothèse : la Constitution est amendée.
            Dans ce cas, pas de doute possible, c’est Bouteflika qui passe. Pour cela, on reproduira le scénario de 2004 : usage des médias lourds (TV, radios) au service quasi exclusif du président-candidat, mobilisation des ressources de l’Etat pour sa «campagne électoral», parti pris flagrant de l’administration en sa faveur, etc.
            Dans ces conditions, tout autre candidat ne servira que de faire-valoir pour maquiller un processus électoral foncièrement antidémocratique en processus démocratique.

            La révision de la Constitution confirmera l’idée, tout à fait justifiée chez nous, que les lois peuvent être triturées sans égards, au gré des intérêts et des humeurs des puissants, quand elles ne sont pas tout simplement violées impunément. Et certains pourront toujours aller prêcher la bonne parole en appelant au civisme et en distribuant gratuitement des drapeaux.

            Dans les conditions de bouclage du champ politique et syndical par le pouvoir, de la surdité de celui-ci et ses réactions violentes face aux revendications des citoyens, le mécontentement populaire, notamment des jeunes, va «naturellement» continuer à s’exprimer en émeutes, harga, radicalisme islamiste ou autre, repli régionaliste, etc.

            Deuxième hypothèse : la Constitution n’est pas amendée.
            Se pose alors la question : qui va remplacer Bouteflika ? Ouyahia semble être le mieux placé et on prononce, çà et là, le nom de Zeroual.
            Dans tous les cas, ce sera quelqu’un du sérail et qui aura pour mission de garantir la survie du système, la préservation des positions acquises, et cela quelle que soit l’orientation apparente de son programme : rupture de pure forme ou continuation de l’« œuvre » de son prédécesseur.

            Autre question : le système est-il capable de s’auto-réformer dans le sens d’une ouverture démocratique, d’une lutte plus conséquente contre le terrorisme et l’idéologie obscurantiste. Autrement dit, et de façon nettement orientée, n’est-il pas illusoire d’espérer un changement « positif et radical » qui émanerait des appareils et des centres du pouvoir en Algérie ? N’est-ce pas cette illusion que se sont bercés bon nombre d’Algériens en 1999 quand ils ont accordé leur confiance à l’actuel locataire d’El Mouradia ?

            Tout cela pour dire que cette affaire de révision de la Constitution vient escamoter encore plus l’autre débat : comment et dans quel sens réformer le système politique actuel que bon nombre d’Algériens trouvent dépassé.
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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            • #7
              Parlant de revision de la Constitution:

              En lisant des allusions un peu partout a une révision de la Constitution, je reste perplexe pour plusieurs raisons:

              D'abord le gouvernement devrait annoncer ses intention de le faire.
              Ensuite, une équipe formé de législateur s'occupe de formuler une révision.
              Or pour aboutir a une Nouvelle constitution

              -Cela prend beaucoup de matière grise
              -Des débat a l'ANP
              -et surtout beacoup de temps pour avoir un résultat valable... et surtout, j'imagine, on doit soumettre ce projet a un référendum, ce qui implique une campagne pour le Pour ou pour le Contre.

              Or, nous sommes a court de temps: le terme du président expire en Avril 2009 si je ne me trompe....

              Alors, est-ce que le peuple se prononcera ?

              Ou bien est-ce qu'au lieu de la Révision de la Constitution, il y auar un coup d'état LÉGAL sous forme de faire adopter un amendement a la constitution qui lira comme suit:

              date...2008 (ou 2009):
              Amendement No 1: article...(X) Le nombre de termes pour un président est illimité.

              J'appelle ça un coup d'éta légal, car a ma connaissance, pour le moment il n'y a rien de débattu a l'Assemblée Nationale... et je pense que ce n'est point sérieux ce qui se fait en dernière minute, a la vieille des prochaines présidentielles!
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                Bouteflika restera dans l'histoire

                Si sur le plan concret l’ANP a été le rempart sur lequel est venue butter la réaction intégriste ; sur le plan institutionnel c’est la constitution à qui est revenue ce rôle. D’ailleurs l’un des premiers et principaux mot d’ordre islamiste (Ni mitak ni doustour) est dirrigé contre la constitution.

                Les politiques d’entente et de conciliation avec l’islamisme sont dans leur totalité une violation, si ce n’est de la lettre de la constitution, de son esprit.
                Malmenée depuis la confiscation de l’été 62 ; elle n’aura pourtant jamais connue l’affront qu’on se prépare à lui faire subir. Celui de la modeler à la taille d’un homme. Cette ultime forfaiture, lui ôtera toute crédibilité, réduisant à néant toutes les garanties qu’elle porte pour les libertés individuelles ; la libre conscience, l’égalité entre les hommes et les femmes de cette nation, la protection de l’enfance et de la vie privée. Car en fin de compte, cette constitution n’est que peu la légitimation de ce système, qui le plus souvent est obligé de la bafouer et de la violer.

                Est-ce un hasard si le plus fervent partisan de cette révision est justement le chef de fil des barbes-fln ?En crypto-islamiste conséquent Belkhadem entends se conformer au mot d’ordre clef de sa mouvance et fouler au pied le texte constitutionnel.

                Bouteflika, restera dans l’histoire. Il le restera, tel Bani Sadr, comme marche pied de l’islamisme dans sa quête du pouvoir.
                Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                • #9
                  Je crois que tu accordes trop d'importance à la constitution...
                  Dans des régimes tels que celui de l'Algérie, elle n'est là que pour la vitrine.
                  El rais et sa gang font ce qu'ils veulent, constitution ou pas.

                  Et le peuple est pour le moment fatigué, désabusé, et s'en fout de ces choses abstraites.

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                  • #10
                    Moha

                    Non, désolé bachi, tu es peut être fatigué, mais le citoyen algérien, le peuple algérien doit refuser qu'on lui piétine sa constitution, car même si elle n'est pas respectée, c'est en silence, et la plupart des gens ne le savent pas. Mais venir nous le dire en face, voilà, on en fait ce qu'on veut et vous vous taisez, c'est NON!!!!!!
                    Je te pose une question, serais tu prêt à défendre la démocratie, si un président décidait de changer le pays en empire à la lybienne?? ou bien est tu trop fatigué pour???

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                    • #11
                      Moha blablabla
                      Je te pose une question, serais tu prêt à défendre la démocratie, si un président décidait de changer le pays en empire à la lybienne??
                      L'Algérie, niveau état de droit, de démocratie, de respect de la constitution est déjà pire que la Lybie dont tu te gausses.

                      Je ne suis ni devin, ni sociologue, ni "penseur" de ton haut niveau pour être certain de quoi que ce soit, mais je crains fort que le peuple algérien, pour le moment, ne s'insurgera vraiment que sur des questions concrètes telles que le logement, le pain, l'eau, l'électricité, la paie, etc... Jamais pour des choses aussi abstraites que la constitution dont il s'en fout et dans la large majorité, n'entend absolument rien de son contenu.

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                      • #12
                        pourquoi un debat sur un document qui pue le faux depuis l avenement de l independance.
                        En ce temps la, boutef et sa clique n ont pas lesine' a refaire et reconstruire une algerie independante a leur image, une algerie de voleurs, de corrompus, de faux moujahidines etc...
                        si aujourd'ui boutef veut changer 1 paragraphe d une constitution qui est un faux a l origine, who the hell cares, comme cela se fera maintenant que ce pays est lui aussi devenu aussi "faux" que toutes ses vitrines de fourberies, de mensonges, de detournements de fonds, d assassinats, ....

                        ce debat ne credibilisera pas du tout une constitution qui etait fausse des sa naissance. Elle est nee avec bouteflika, et survivra a` bouteflika. Ce dernier n a pas avance' d une case: pion en 1962, toujours aussi 'pion' en 2008: l image meme de l algerie de l armee des frontieres! Celle qui a assassine' ceux de nos aines qui nous permettent aujourd'ui de rappeler cette verite amere a leurs assassins d hier.

                        ....
                        M.
                        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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                        • #13
                          Envoyé par Bachi
                          L'Algérie, niveau état de droit, de démocratie, de respect de la constitution est déjà pire que la Lybie dont tu te gausses.

                          Je ne suis ni devin, ni sociologue, ni "penseur" de ton haut niveau pour être certain de quoi que ce soit, mais je crains fort que le peuple algérien, pour le moment, ne s'insurgera vraiment que sur des questions concrètes telles que le logement, le pain, l'eau, l'électricité, la paie, etc... Jamais pour des choses aussi abstraites que la constitution dont il s'en fout et dans la large majorité, n'entend absolument rien de son contenu.
                          Penses tu que cela soit normal qu'un peuple ne s'insurge pas pour défendre la loi fondamentale de son payé ?

                          La constitution n'a rien d'abstrait, bien au contraire. C'est de cette constitution que peuvent découler toutes les solution nécessaire au payé.
                          Le monde est dangereux à vivre! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
                          Albert Einstein

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                          • #14
                            Penses tu que cela soit normal qu'un peuple ne s'insurge pas pour défendre la loi fondamentale de son payé ?
                            Ce que je puis penser moi de la valeur d'une constitution ne vaut pas grand chose. C'est l'importance qu'accorde ou pas le peuple algérien qui compte.

                            Sans même vivre en Algérie, les fois où j'y vais me font penser que ce peuple a bien d'autres préoccupations.

                            Tu en penses quoi toi là-dessus?

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                            • #15
                              Résistance, légitimité et réforme

                              Comme loi fondamentale, la constitution est source de légitimité pour tous les règlements et lois. La constitution qui a cours actuellement en Algérie est le résultat le plus tangible des événements d’Octobre dont nous commémoreront le vingtième anniversaire.

                              Elle consacre le pluralisme politique, la séparation et l’équilibre entre les pouvoirs. Le peuple y est consacré en seule source de légitimité. Le respect des libertés individuelles y est inscrit, de même que celui de la liberté de conscience ; du respect de la vie privée. Le racisme, le sexisme, le régionalisme y sont dénoncé et condamnés.

                              L’ensemble des algériennes et des algériens, quel que soit leur rang, leur notoriété, sont tenus à son respect. Qu’elle soit perfectible, certainement. Que la vie sociale échappe parfois à ses dispositions, est aussi vrai. Mais, il n’en demeure pas moins qu’elle est le ciment qui unie les algériens. Elle fait la force du juge, en limitant celle du gendarme ou du militaire. Elle protège la plume du journaliste, et raisonne l’action des gouvernants. Qu’on vienne à dire « ceci est mon droit » et nous voici en train de nous référer à la constitution. C’est la faiblesse de la société civile qui la fait paraître comme une élaboration abstraite sans impact réel sur notre vie; alors que sa concrétisation dans la vie des citoyens est quotidienne.

                              Je me refuse totalement à vivre sous une théocratie. Et, face à la théocratie la constitution actuelle, malgré ses limites est un rempart qui ne doit aucunement être fragilisé. Jamais Zaouahri ne régira ma vie ; ni lui ni aucun autre inquisiteur en fois.

                              Face à l’hégémonisme de la bureaucratie rentière qui s’est accaparé de l’état, je revendique l’élaboration démocratique des textes et lois régissant la vie de la cité. La primauté de la loi sur la force doit être scrupuleusement observée. Je refuse de me délester des acquis des luttes démocratiques menées depuis l’émergence du mouvement de libération national. Qu’il s’agisse du caractère républicain de l’état, de la reconnaissance des composantes de l’identité nationale, du pluralisme politique ; de la proclamation des principes humanistes d’égalité des sexes, du bannissement des ségrégations

                              En parlant de limite de l’actuelle constitution la priorité est pour moi de récuser toute sacralisation du temporel, et toute politisation du spirituel. La raison est commune à tous et est de nature à ordonner l’espace publique alors que la fois est propre à chacun et ne trouve sa plénitude que dans la sphère privé loin de toute inquisition.

                              La démarche de Bouteflika entends assoir un pouvoir absolu en rampant l’équilibre des pouvoirs. Ce n’est pas un simple accommodement de la constitution, c’est une atteinte à la fois à la crédibilité du texte (les profits sont énormes pour les islamistes) ; et un total dénoyautage de ce fondement institutionnel. N’ayant pas peur des mots c’est un changement de régime qui se profile derrière ce triturage.

                              Peut être suis-je naif ? Ou bien suis-je alarmiste ? Mais assurément j’essaie de discuter de cette question avec sérieux et sincérité.
                              Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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