C'était la rumeur de l'été. C'est devenu une hypothèse que tout le monde prend désormais au sérieux, à commencer par le président de la République lui-même : la candidature de l'ancien président Liamine Zéroual aux présidentielles d'avril 2009 !
Depuis six mois, l'ancien chef de l'Etat est sollicité par d'anciens compagnons d'armes, des hommes politiques et des représentants de la société civile pour postuler à la succession d'Abdelaziz Bouteflika. Retranché à Batna, Zéroual a reçu les émissaires venus lui signifier qu'il restait "la seule alternative qui reste au pays" en raison du capital confiance qu'il détient auprès de la population, de l'image d'homme intègre et patriote qu'il "est l'un des rares" à encore posséder.
Dans un premier temps, il avait réservé sa réponse, partageant toutefois l'avis de ses visiteurs sur le "bilan catastrophique" des deux mandats de Bouteflika et sur le fait que "les choses ne peuvent continuer ainsi".
Mais l'élément nouveau qu'a recueilli Le Matin de sources proches de l'ancien président, et qui rend, du coup, l'hypothèse Zéroual très sérieuse, est que, pour la première fois, l'ancien chef de l'Etat n'exclut pas de postuler en avril 2009, semi-accord assorti de conditions : "être élu démocratiquement", l'aider à engager le pays dans la voie du "renouveau démocratique"...
Des "lobbies" pro-Zéroual s'activent , depuis l'été, à rendre effective sa candidature.
Bien entendu, la question qui vient sur toutes les lèvres est celle de savoir si ces lobbies agissent en concertation avec les "vrais décideurs". Eux s'en défendent, mais les connaisseurs du sérail voient mal Zéroual parlementer avec des individus qui ne représenteraient qu'eux-mêmes. "A moins d'être dans une nouvelle farce pilotée d'en haut et qui consisterait à crédibiiser les élections de 2009 au bénéfice de Bouteflika", souligne un vieux briscard.
En attendant, Abdelaziz Bouteflika sort du bois : il vient de proposer à Zéroual une luxueuse résidence dans la nouvelle zone résidentielle d'Etat des Dunes. L'ancien président a poliment décliné l'offre.
S.F. - Le Matin
Depuis six mois, l'ancien chef de l'Etat est sollicité par d'anciens compagnons d'armes, des hommes politiques et des représentants de la société civile pour postuler à la succession d'Abdelaziz Bouteflika. Retranché à Batna, Zéroual a reçu les émissaires venus lui signifier qu'il restait "la seule alternative qui reste au pays" en raison du capital confiance qu'il détient auprès de la population, de l'image d'homme intègre et patriote qu'il "est l'un des rares" à encore posséder.
Dans un premier temps, il avait réservé sa réponse, partageant toutefois l'avis de ses visiteurs sur le "bilan catastrophique" des deux mandats de Bouteflika et sur le fait que "les choses ne peuvent continuer ainsi".
Mais l'élément nouveau qu'a recueilli Le Matin de sources proches de l'ancien président, et qui rend, du coup, l'hypothèse Zéroual très sérieuse, est que, pour la première fois, l'ancien chef de l'Etat n'exclut pas de postuler en avril 2009, semi-accord assorti de conditions : "être élu démocratiquement", l'aider à engager le pays dans la voie du "renouveau démocratique"...
Des "lobbies" pro-Zéroual s'activent , depuis l'été, à rendre effective sa candidature.
Bien entendu, la question qui vient sur toutes les lèvres est celle de savoir si ces lobbies agissent en concertation avec les "vrais décideurs". Eux s'en défendent, mais les connaisseurs du sérail voient mal Zéroual parlementer avec des individus qui ne représenteraient qu'eux-mêmes. "A moins d'être dans une nouvelle farce pilotée d'en haut et qui consisterait à crédibiiser les élections de 2009 au bénéfice de Bouteflika", souligne un vieux briscard.
En attendant, Abdelaziz Bouteflika sort du bois : il vient de proposer à Zéroual une luxueuse résidence dans la nouvelle zone résidentielle d'Etat des Dunes. L'ancien président a poliment décliné l'offre.
S.F. - Le Matin
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