on peut dire que Jijel et Alger ont fait appel à Aroudj et Khaïr el Din....( Barberousse) .
on en reparle ........
on en reparle ........
Les frères Barberousse. - C'est généralement sous cette appellation que les historiens européens désignent deux célèbres corsaires dont les véritables noms étaient Aroudj et Khaïr-ad-dîn et qui fondèrent dans le nord de l'Afrique la principauté de la Régence d'Alger (L'Histoire de l'Algérie). En fondant cet État, les frères Barberousse n'ont songé qu'à créer une solide base d'opérations pour la lutte engagée à cette époque entre la Turquie musulmane et l'Europe chrétienne. Ils n'ont eu aucun souci du bien-être ou de l'amélioration du sort des populations indigènes au milieu desquelles ils s étaient établis. Toute leur attention se concentra sur les moyens d'augmenter le nombre de leurs corsaires et de s'assurer la paisible possession de leurs prises. Ils ne firent qu'un immense repaire de brigands de tous ces riches pays que la France colonisera quelque temps et ce n'est que grâce à la rivalité jalouse des puissances européennes que leur oeuvre a duré un peu plus de trois siècles. Un troisième frère d'Aroudj, Ishaq, prit une faible part à la fondation de la Régence d'Alger; nommé roi de Ténès avec résidence à El Kalaâ, il fut traîtreusement assassiné en 1518 au moment où il sortait de la capitale qu'il venait de livrer par suite d'une capitulation à l'armée espagnole commandée par Dom Martin d'Argote qui avait amené avec lui les contingents arabes restés fidèles à Abou Hammou, roi de Tlemcen.
Aroudj.
Né à Mola, dans l'île de Mételin, vers 1473, Aroudj (le Barbarossa Horuc des chroniqueurs) était le fils d'un pauvre potier, chrétien, suivant les récits des auteurs européens, musulman, selon les traditions rapportées par les annalistes orientaux. Embarqué à l'âge de vingt ans sur un navire turc qui faisait la course, le jeune Aroudj ne tarda pas à se distinguer au milieu de ses compagnons d'armes par une rare énergie et une très vive intelligence. Capturé par les chrétiens et emmené prisonnier dans l'île de Rhodes, il ne tarda pas à s'échapper des mains de ses vainqueurs et courut aussitôt reprendre la vie d'écumeur de mer. Grâce au renom que lui avaient déjà valu ses premiers exploits, Aroudj obtint bientôt le commandement de deux galiotes et assisté de ses deux frères, Khaïr-ad-dîn et Ishaq, il se rendit sur les côtes de Tunisie (1505) où, fort de l'appui du souverain de Tunis qui l'autorisa à déposer le produit de ses prises d'abord à l'île de Djerba, puis à la Goulette, il ravagea les côtes de la Sicile et de la Calabre et étendit peu à peu ses incursions sur tout le littoral de la Méditerranée dans la partie de cette mer qui est fermée à l'Est par la péninsule italique.
Ces premiers succès enhardirent le célèbre corsaire qui songea, dès ce moment, à se créer un véritable royaume indépendant. Aussi, dans l'espoir de trouver une occasion favorable à l'exécution de son dessein, céda-t-il volontiers aux sollicitations des petits princes algériens qui lui demandèrent assistance pour chasser les Espagnols qui, possédant déjà quelques points de la côte, menaçaient de s'emparer de tout le littoral algérien. Une première entreprise dirigée contre Bougie (Béjaïa), alors au pouvoir des Espagnols, ne fut pas heureuse; grièvement blessé au bras pendant le siège de cette place, Aroudj, après une douloureuse amputation, dut rentrer à Tunis pour y soigner sa blessure et laisser à son frère Khaïr-ad-din le soin d'inquiéter les chrétiens et de les bloquer par d'incessantes croisières. C'est pendant qu'Aroudj était ainsi condamné à l'inaction que l'amiral André Doria débarqua à la Goulette et détruisit, malgré les efforts de Khaïr-ad-dîn, tous les navires des deux corsaires qui s'étaient réfugiés sur ce point. Une nouvelle flotte construite à Djerba permit cependant à Aroudj et à Khaïr-ad-dîn de recommencer bientôt leurs courses aventureuses. Ils cherchèrent, mais en vain, à tirer vengeance de l'échec qu'ils avaient subi devant Bougie (Béjaïa) : leur seconde expédition contre cette ville fut aussi infructueuse que l'avait été la première.
Vivement affecté par cet insuccès et sentant bien que tout avenir était perdu pour lui s'il n'avait pas comme base de ses opérations un port lui appartenant, Aroudj dirigea tous ses efforts contre la petite ville de Djidjelli qu'il réussit à enlever aux Génois (1514). Cette ville devint alors le centre de ses opérations et tandis qu'il faisait en personne la conquête du royaume de Kouko, ses navires écumaient la mer et ramenaient incessamment de riches captures dans le port de Djidjelli. Enrichi par ces dépouilles, les deux corsaires virent accourir de tous côtés des aventuriers qui se rangèrent sous leur bannière et bientôt leur renom fut tel que les musulmans algériens songèrent de nouveau à s'adresser à eux pour chasser les chrétiens du territoire algérien. Les Espagnols, dans le but d'empêcher le développement de la piraterie dans ces parages, avaient bâti la forteresse de Peñon sur un des flots qui commandent le port d'Alger; Selim ben Toumi, prince d'Alger, désespérant de pouvoir, avec ses seules forces, venir à bout de se débarrasser de ce gênant voisinage, s'adressa aux frères Barberousse qui accoururent aussitôt. Tandis que Khaïr-ad-dîn conduisait une puissante flotte devant Alger, Aroudj entraînant avec lui une nombreuse armée de Kabyles, longeait le littoral et, dépassant Alger, allait s'emparer de Cherchell occupée, à ce moment, par un corsaire nommé Kara-Hassan qui aurait pu devenir un compétiteur redoutable.
Aroudj.
Né à Mola, dans l'île de Mételin, vers 1473, Aroudj (le Barbarossa Horuc des chroniqueurs) était le fils d'un pauvre potier, chrétien, suivant les récits des auteurs européens, musulman, selon les traditions rapportées par les annalistes orientaux. Embarqué à l'âge de vingt ans sur un navire turc qui faisait la course, le jeune Aroudj ne tarda pas à se distinguer au milieu de ses compagnons d'armes par une rare énergie et une très vive intelligence. Capturé par les chrétiens et emmené prisonnier dans l'île de Rhodes, il ne tarda pas à s'échapper des mains de ses vainqueurs et courut aussitôt reprendre la vie d'écumeur de mer. Grâce au renom que lui avaient déjà valu ses premiers exploits, Aroudj obtint bientôt le commandement de deux galiotes et assisté de ses deux frères, Khaïr-ad-dîn et Ishaq, il se rendit sur les côtes de Tunisie (1505) où, fort de l'appui du souverain de Tunis qui l'autorisa à déposer le produit de ses prises d'abord à l'île de Djerba, puis à la Goulette, il ravagea les côtes de la Sicile et de la Calabre et étendit peu à peu ses incursions sur tout le littoral de la Méditerranée dans la partie de cette mer qui est fermée à l'Est par la péninsule italique.
Ces premiers succès enhardirent le célèbre corsaire qui songea, dès ce moment, à se créer un véritable royaume indépendant. Aussi, dans l'espoir de trouver une occasion favorable à l'exécution de son dessein, céda-t-il volontiers aux sollicitations des petits princes algériens qui lui demandèrent assistance pour chasser les Espagnols qui, possédant déjà quelques points de la côte, menaçaient de s'emparer de tout le littoral algérien. Une première entreprise dirigée contre Bougie (Béjaïa), alors au pouvoir des Espagnols, ne fut pas heureuse; grièvement blessé au bras pendant le siège de cette place, Aroudj, après une douloureuse amputation, dut rentrer à Tunis pour y soigner sa blessure et laisser à son frère Khaïr-ad-din le soin d'inquiéter les chrétiens et de les bloquer par d'incessantes croisières. C'est pendant qu'Aroudj était ainsi condamné à l'inaction que l'amiral André Doria débarqua à la Goulette et détruisit, malgré les efforts de Khaïr-ad-dîn, tous les navires des deux corsaires qui s'étaient réfugiés sur ce point. Une nouvelle flotte construite à Djerba permit cependant à Aroudj et à Khaïr-ad-dîn de recommencer bientôt leurs courses aventureuses. Ils cherchèrent, mais en vain, à tirer vengeance de l'échec qu'ils avaient subi devant Bougie (Béjaïa) : leur seconde expédition contre cette ville fut aussi infructueuse que l'avait été la première.
Vivement affecté par cet insuccès et sentant bien que tout avenir était perdu pour lui s'il n'avait pas comme base de ses opérations un port lui appartenant, Aroudj dirigea tous ses efforts contre la petite ville de Djidjelli qu'il réussit à enlever aux Génois (1514). Cette ville devint alors le centre de ses opérations et tandis qu'il faisait en personne la conquête du royaume de Kouko, ses navires écumaient la mer et ramenaient incessamment de riches captures dans le port de Djidjelli. Enrichi par ces dépouilles, les deux corsaires virent accourir de tous côtés des aventuriers qui se rangèrent sous leur bannière et bientôt leur renom fut tel que les musulmans algériens songèrent de nouveau à s'adresser à eux pour chasser les chrétiens du territoire algérien. Les Espagnols, dans le but d'empêcher le développement de la piraterie dans ces parages, avaient bâti la forteresse de Peñon sur un des flots qui commandent le port d'Alger; Selim ben Toumi, prince d'Alger, désespérant de pouvoir, avec ses seules forces, venir à bout de se débarrasser de ce gênant voisinage, s'adressa aux frères Barberousse qui accoururent aussitôt. Tandis que Khaïr-ad-dîn conduisait une puissante flotte devant Alger, Aroudj entraînant avec lui une nombreuse armée de Kabyles, longeait le littoral et, dépassant Alger, allait s'emparer de Cherchell occupée, à ce moment, par un corsaire nommé Kara-Hassan qui aurait pu devenir un compétiteur redoutable.

venant de turkie
, c'est une nouvelle! c'est la conquête de l'ouest, moi j'aurais été turc je me serais arrêté en Egypte , au liban, c plus proche:22:
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