L'écrivain turc Orhan Pamuk est la bête noire des autorités turques car il n'est pas docile. Il risquait déja 4 ans de prison pour avoir osé s'exprimer dans une revue suisse Tages-Anzeiger le 6 février dernier et il avait déclaré "Sur cette terre, un million d’Arméniens, 30 000 Kurdes ont été tués" suscitant de vives critiques au sein de l’opinion publique et dans la classe politique turques et il était poursuivi pour ""insulte délibérée à l'identité turque".
Et le voici de nouveau menacé de procès pour un entretien accordé à Die Welt.
==========
L'écrivain turc Orhan Pamuk, déjà poursuivi pour des propos sur les massacres d'Arméniens commis sous l'empire ottoman, est menacé d'un nouveau procès pour avoir nui à l'image de l'armée dans un entretien au journal allemand Die Welt, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Kemal Kerincsiz, membre d'une association de juristes nationalistes, a porté plainte devant un tribunal stambouliote contre l'auteur après que celui-ci eut décrit dans le quotidien allemand l'armée turque comme un obstacle aux progrès de la démocratie.
"Je ne vois pas l'AKP (Parti de la justice et du développement, au pouvoir) comme une menace pour la démocratie turque. Malheureusement, la principale menace est l'armée qui nuit parfois au développement de la démocratie", a affirmé l'écrivain la semaine dernière dans Die Welt, selon la presse turque.
Le plaigant a demandé au ministère public de juger M. Pamuk pour "atteinte ouverte à l'image de l'armée".
S'il est reconnu coupable, l'écrivain encourt une peine de six mois à deux ans d'emprisonnement.
M. Pamuk est déjà appelé à répondre le 16 décembre devant un tribunal stambouliote d'une accusation d'"insulte délibérée à l'identité turque" pour avoir affirmé dans un magazine suisse : "Un million d'Arméniens et 30.000 Kurdes ont été tuées sur ces terres, mais personne d'autre que moi n'ose le dire".
L'auteur, âgé de 53 ans, qui s'est vu remettre la semaine dernière le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands de 2005, risque entre six mois et trois ans de prison pour ce chef d'accusation.
La question des massacres d'Arméniens commis en Anatolie entre 1915 et 1917 est particulièrement délicate en Turquie, car ce pays ne reconnaît pas le caractère génocidaire de ces événements.
Les Arméniens affirment que jusqu'à 1,5 million des leurs ont péri lors d'un "génocide", Ankara soutenant que 300.000 Arméniens et au moins autant de Turcs ont été tués à la suite du soulèvement des Arméniens, qui ont fait cause commune avec les armées russes en guerre contre l'empire ottoman, et durant la déportation consécutive à cette sédition.
Source AFP
L'écrivain turc Orhan Pamuk
Et le voici de nouveau menacé de procès pour un entretien accordé à Die Welt.
==========
L'écrivain turc Orhan Pamuk, déjà poursuivi pour des propos sur les massacres d'Arméniens commis sous l'empire ottoman, est menacé d'un nouveau procès pour avoir nui à l'image de l'armée dans un entretien au journal allemand Die Welt, a rapporté l'agence de presse Anatolie.
Kemal Kerincsiz, membre d'une association de juristes nationalistes, a porté plainte devant un tribunal stambouliote contre l'auteur après que celui-ci eut décrit dans le quotidien allemand l'armée turque comme un obstacle aux progrès de la démocratie.
"Je ne vois pas l'AKP (Parti de la justice et du développement, au pouvoir) comme une menace pour la démocratie turque. Malheureusement, la principale menace est l'armée qui nuit parfois au développement de la démocratie", a affirmé l'écrivain la semaine dernière dans Die Welt, selon la presse turque.
Le plaigant a demandé au ministère public de juger M. Pamuk pour "atteinte ouverte à l'image de l'armée".
S'il est reconnu coupable, l'écrivain encourt une peine de six mois à deux ans d'emprisonnement.
M. Pamuk est déjà appelé à répondre le 16 décembre devant un tribunal stambouliote d'une accusation d'"insulte délibérée à l'identité turque" pour avoir affirmé dans un magazine suisse : "Un million d'Arméniens et 30.000 Kurdes ont été tuées sur ces terres, mais personne d'autre que moi n'ose le dire".
L'auteur, âgé de 53 ans, qui s'est vu remettre la semaine dernière le prestigieux Prix de la paix des libraires allemands de 2005, risque entre six mois et trois ans de prison pour ce chef d'accusation.
La question des massacres d'Arméniens commis en Anatolie entre 1915 et 1917 est particulièrement délicate en Turquie, car ce pays ne reconnaît pas le caractère génocidaire de ces événements.
Les Arméniens affirment que jusqu'à 1,5 million des leurs ont péri lors d'un "génocide", Ankara soutenant que 300.000 Arméniens et au moins autant de Turcs ont été tués à la suite du soulèvement des Arméniens, qui ont fait cause commune avec les armées russes en guerre contre l'empire ottoman, et durant la déportation consécutive à cette sédition.
Source AFP
L'écrivain turc Orhan Pamuk

Commentaire