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Les écrivains arabes chrétiens : pionniers de la modernité

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  • #31
    Grâce aussi à ces intellectuels arabes chrétiens que la pensée arabe s'est ouverte sur les richesses intellectuelles universelles par le biais de la traduction. Ces intellectuels, par leurs curiosités intellectuelles, par leur esprit ouvert sur toute aventure de création furent des traducteurs alertés et sensibles aux richesses universelles littéraires et philosophiques.
    Pour moi, c'est ici que réside l'intérêt de cet article, et c'est ce qui devrait constituer le pivot de ce topic.

    Quant aux petites querelles idéologiques sur les origines ou appartenances des uns et des autres, franchement...

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    • #32
      @Passant

      Et bien, soit dit en passant, commence donc par donner exemple et disserte un tant soit peu autour de ce pivot que tu plante, peut-être serions-nous nombreux a tourner autour ?

      Penses-tu donc que c'est bien par leurs chrétiens que les Arabes se sont ouvert au monde ? Et crois-tu que sans leurs Chrétiens ces arabes auraient certainement sombré dans les abysses de l'inculture ?
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #33
        Harrachi

        Le pivot est déjà planté dès le post #18.
        Il y a une réalité historique qui est avancée dans cet article. Est-elle vraie ou fausse? C'est cela le débat, de mon point de vue.

        Et merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
        Et crois-tu que sans leurs Chrétiens ces arabes auraient certainement sombré dans les abysses de l'inculture ?
        Avec ce genre de questions, on n'est pas loin de la culture-fiction.

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        • #34
          @Passant

          ... Il y a une réalité historique qui est avancée dans cet article. Est-elle vraie ou fausse ? ...

          Si tu entame l'exposé en parlant clairement d'une "réalité historique", penses-tu qu'il soit séant de parler d'un "débat" à la suite ? Et est-ce possible qu'une réalité puisse être "fausse" en définitif ?

          ... C'est cela le débat, de mon point de vue ...

          Soit, et ce qui a été dit c'est de nous parler un peu de ton point de vue sur le débat lui-même, après qu'on ait pris conscience de ton point de vue sur sa nature et ses limites.

          Qu'en penses-tu donc toi-même de cette affaire ?

          ... Et merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit ...

          Fait-on dire aux gens ce qu'ils ne disent pas en usant du mode intérrogatif ? Pourtant, celui-ci souffle la confirmation autant que le déni, et pratiquement à part égale.

          ... Avec ce genre de questions, on n'est pas loin de la culture-fiction.

          Bien. J'en déduis donc que tu as pu déceler des sous-entendus ou des préjugés transparaître des quelques questions que j'ai pu poser un poste plus haut ?! Peut-être alors qu'elles mêmes découlent de ce que j'aurai moi-même pu déceler à travers les propos (plutôt affirmatifs qu'intérrogatifs) de l'auteur de l'article ou de celui qui l'a posté non ?

          Ou serait-ce pêché seulement pour les uns et pas pour les autres ? ...
          Dernière modification par Harrachi78, 13 avril 2010, 20h05.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #35
            Harrachi

            Si tu entame l'exposé en parlant clairement d'une "réalité historique", penses-tu qu'il soit séant de parler d'un "débat" à la suite ? Et est-ce possible qu'une réalité puisse être "fausse" en définitif ?
            Non, j'ai parlé d'une "réalité historique avancée" dans l'article, c'est à dire présentée comme telle par l'auteur.

            Et oui, une réalité peut être fausse, apparente, illusoire, relative, possible... que sais-je encore?


            Mais ne nous éloignons pas du vif du sujet. Le H. S. nous guette encore une fois...

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            • #36
              Nous Algériens, nous n'arrivons pas à comprendre ni à admettre qu'il y ait des Arabes chrétiens. Dans notre imaginaire tout Arabe est musulman. Nous oublions que Jésus est palestinien né à Nazareth et que le christianisme comme l'islam est une religion orientale, une religion de chez nous.
              Avant d'arriver à la réaction de Harrachi, cette phrase m'a paru très réductrice.. L'auteur nous (les algériens) prend pour des imbéciles.

              A la lecture de l'article, on arrive à se demander si les arabes musulmans existent.. ou s'ils ont contribuer à la "modernité" de la langue.

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              • #37
                En fait pheniciens,arabes et arameens descendent tous de migrations nomades depuis le meme centre desertique de la peninsule Arabe,avant seuleument 4500-5000 ans tous ces peuples etaient une seule ethnie parlant une meme langue=semitique occidental.
                La langue la plus conservatrice et proche du semitique occidental de ces langues(arameen,hebreux,arabe)est la langue Arabe.
                Parmi les arabes chretiens,il ya ceux de descendance Arabe(tribus ghassanides,lakhmides,taghlabides,najranides...)et un nombre de descendance Arameene ou Arabo-Arameene;tres peu de descendance canaanite;ironiquement ceux qui habitent les anciennes regions canaanites sont essentiellement(numeriquement)musulmans et juifs.
                Un des saints importants du christianisme (st john)etait Arabe et non Arameen(on ne peut parler de canaanite/phenicien/hebreux vu que ces derniers se sont totalement aramises bien avant l'apparition de l'Islam).
                يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                • #38
                  @Mohamed_Rédha

                  En effet, si au moins la déclaration né'tait pas plus ou moins méprisante et accusatrice à l'égard de "notre imaginaire à nous autres algériens", on aurait plus ou moins pu marcher dans le coup.

                  Par la même occasion, j'aimerais faire remarquer que les prouesses décrites dans la citation reprise dans le post de PASSANT pourraient amplement être abordés sur le plan inverse.

                  En d'autres termes, on pourrait se dire qu'aucun "arabe chrétien" n'aurait eu à traduire la moindre page si les 3/4 des Arabes de son temps ne s'étaient pas fais musulmans, qu'ils n'ai aient pas conquis les pays où ces mêmes arabes chrétiens vivaient en vassaux des Byzantins ou des Perses, et qu'ils aient lancs les jalons de cet Empire qu'ils ont servis.

                  Je me demande donc en fin de compte qui a fait preuve de la plus grande ouverture d'ésprit dans cette affaire ? Celui qui a traduit des choses ou celui qui le paya pour le faire ?
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #39
                    @Passant

                    Non, j'ai parlé d'une "réalité historique avancée" dans l'article, c'est à dire présentée comme telle par l'auteur.
                    D'accord yâ sidi ... Mais cela ne nous éclaire toujours pas sur ce que tu en penserais de la question ?

                    Tu conviendra que je ne peux faire plus pour rester dans le sujet ...
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #40
                      Nous oublions cette réalité historique, que c'est grâce à l'intelligentsia arabe chrétienne des XVIIIe et XIXe siècles, dans une grande partie, que la langue arabe a connu une percée unique et sans précédent dans le renouvellement et la modernité. C'est cette intelligentsia avertie et bien éveillée qui a libéré la langue arabe de sa rhétorique et de sa phraséologie traditionnelle.
                      s'agissant de littérature ou d'un autre domaine de ce genre je pense pas que les chrétiens en particulier ont plus apporté en terme de nouveauté, d'ouverture et modernisme, le seul domaine où on pourrait peut être leur accorder ce "plus" serait celui de l'art par exemple, et cela, peut être davantage au Liban, moins en Egypte contrairement aux préjugés, le 1er a avoir produit, réalisé un film fut une femme, et musulmane dont j'ai oublié le nom, ce fut je crois en 1928, et l'un des pionniers du théâtre 100% égyptiens c'est aussi youssef wahby musulman aussi, les années 20, etc etc
                      l'art, comme la musique, danse, comédie, peinture etc etc étaient en effet moins mal vu chez les familles chrétiennes que chez les musulmanes , et la participation ou l'apport des femmes encore pire, cette apport était aussi on le comprendra plus difficile pour des femmes musulmanes que chrétienne au début du siècles, (tout le monde sait que chez nous fadial dzirya et d'autres ont du s'opposer à leurs familles pour chanter ou pratiquer leurs arts) donc peut être de ce coté là il y a eu une légère main mise arabe chrétienne plutôt que musulmane

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                      • #41
                        @Rica

                        En fait, il y'a un aspect que l'auteur semble méconnaitre, c'est que le rôle prépondérant des élites chrétiennes est surtout le fait d'une période et d'un contexte précis, celui de l'Empire Ottoman au 18e et 19e s., et les raisons sont plus politiques que culturelles.

                        En d'autres termes, ce ne sont pas les élites chrétiennes arabes en particulier qui étaient à la une à cette époque, mais plus largement encore toutes les minorités chrétiennes de l'Empire en question, comme les Arméniens ou les Grecs, sans parler des juifs.

                        Il n'y a donc pas d'exception "arabe" dans ce domaine.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #42
                          Nous Algériens, nous n'arrivons pas à comprendre ni à admettre qu'il y ait des Arabes chrétiens. Dans notre imaginaire tout Arabe est musulman. Nous oublions que Jésus est palestinien né à Nazareth et que le christianisme comme l'islam est une religion orientale, une religion de chez nous.

                          Trop vrai.

                          M. Zaoui implicitement contraste l’arabité (telle qu’exprimée par le biais de la littérature) du Levant et celle de la péninsule arabique. On ne peut nier que dans notre société algérienne relativement monolithique, un algérien lambda se sent Arabe par vertu de son appartenance à l’Islam – donc il y a gouffre entre l’Arabe musulman et l’Arabe non musulman. C’est pas nouveau ni un symptôme de la ‘modernité’ quelle que soit la définition que l’on souhaiterait y attacher : l’Arabe est la langue du livre sacré de l’Islam et ce fait a toujours joué un rôle important dans les conflits politiques et identitaires au sein du monde Arabe. En Algérie, l’association entre Arabe et Musulman a été renforcée par la politique du pays et à présent, à présent personne ne peut nier que le clan de l’arabité représenté par la péninsule arabique a pris le dessus.

                          Zaoui parle de l’apport des chrétiens arabes dans la modernisation de la littérature Arabe, et je suis d’accord avec lui. Pour longtemps, l’emprise la tradition poétique pré-Islamique a persisté, elle constituait LE critère d’évaluation ultime de la ‘qualité’ d’un produit littéraire. Même dans le domaine de la prose, la littérature arabe ne consistait que d’ouvrages d’histoire, science et philosophie, dont une partie importante se composait de traductions à partir du grec, hindou et perse. Les autres formes d’expression littéraire (romans, nouvelles etc) étaient confinées à la catégorie de la littérature populaire. A partir du 19ème siècle, le monde Arabo-musulman s’est ouvert envers le monde extérieur et grâce à l’intelligentsia dont parle Zaoui, une littérature arabe classique et raffinée a commencé à évoluer – une littérature ‘moderne’ en forme et en contenu – l’hégémonie ‘phraséologique’ de l’Arabe traditionnel qui puise son fond dans le contexte bédouin a finalement commencé à se diluer grâce à l’apport des ces intellectuels.

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