@Bachi
Bien dormi ?
... suite sur la "culture de guerre" ... (le [] sont de moi)
guy.perville. free .fr/spip/article.php3?id_article=55
A propos de la stigmatisation de la pluralité par le FLN et sa propagande basée sur la "culture de la guerre" : il faut parler les patriotes et les traitres.
Bien dormi ?
... suite sur la "culture de guerre" ... (le [] sont de moi)
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Mais on peut soutenir (et je [Guy Pervillé] ne suis pas le seul à le faire) que l’extrême violence de ce nouveau conflit [le terrorisme islamiste en Algérie] est explicable par la culture politique algérienne issue de la guerre de libération nationale, et en particulier par la vision de l’histoire nationale et de la guerre de libération qui a été inculquée aux jeunes algériens par l’enseignement public et par la commémoration officielle. Comme l’a remarqué Benjamin Stora [en 1995],
“la perpétuation de la culture de guerre, qui évacue les origines politiques du nationalisme contemporain, a fini par générer des automatismes redoutables auprès d’une partie de la jeune génération. On ne peut pas impunément enseigner que le principe de la lutte armée est central dans l’édification de la nation, et s’étonner ensuite de sa reprise dans la réalité”
La responsabilité du système politique algérien, institué par le FLN pendant et à l’issue de la guerre d’indépendance, a été mise en évidence par le politologue algérien Lahouari Addi. D’après lui, ce système politique postulait l’unanimité nationale et l’imposait par la force, parce qu’il était
C’est pourquoi la démocratie [le pluralisme] n’a pu s’établir en Algérie après l’indépendance.
“fondé sur le présupposé qu’entre Algériens il n’y a pas de conflits politiques.
Il y a des conflits politiques entre Algériens et étrangers, ou entre Algériens patriotes et Algériens traîtres. Ce type de conflit n’a pas à être institutionnalisé, car les traîtres sont à exterminer physiquement, à ‘éradiquer’, d’où le caractère sanglant de la crise actuelle, qui oppose, pour les uns, les traîtres à la nation, et pour les autres, les traîtres à l’Islam qui définit la nation”
Il y a des conflits politiques entre Algériens et étrangers, ou entre Algériens patriotes et Algériens traîtres. Ce type de conflit n’a pas à être institutionnalisé, car les traîtres sont à exterminer physiquement, à ‘éradiquer’, d’où le caractère sanglant de la crise actuelle, qui oppose, pour les uns, les traîtres à la nation, et pour les autres, les traîtres à l’Islam qui définit la nation”

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