Pour certains "bagarreurs" de ce forum, il s'avère de faire réflexion sur l'histoire du Maghreb en toute bonne foi.
A ce titre, il convient de faire une dissociation dans les statuts conférés à la Tunisie, au Maroc et à l'Algérie. Cette dernière fut française intégralement et considérée comme la Californie de l'Hexagone, ce qui ne fut pas le cas, heureusement, de ses deux voisins.
Ne serait-ce que pour cause que ceux qui furent appelés "Algériens" étaient les colons et non le peuple autochtone et qui plus est que le salaire moyen des "Algériens" était supérieur de 100'000 francs français anciens en comparaison de ceux de la métrople (16'500.- francs français anciens pour les autochtones (par comparaison, un abonnement annuel à un journal coûtait 1000.- anciens francs français à l'époque).
Avec ces éléments si futiles, comment croire qu'une domination pouvait perdurer sans fin? Donc, ce sont bel et bien les pieds-noirs qui avaient creusé leur "tombe" en Algérie pour ne pas s'être souciés de la misère de 9 millions d'autochtones.
Qu'en pensez-vous?
________________________________
Ségolène Royal, la fille du lieutenant-colonel
Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue. Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France. Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi. Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu. Crachant sur l'hypocrisie des politiques. Marqué par une amertume profonde.
Source:
LE MONDE | 28.06.06 |
A ce titre, il convient de faire une dissociation dans les statuts conférés à la Tunisie, au Maroc et à l'Algérie. Cette dernière fut française intégralement et considérée comme la Californie de l'Hexagone, ce qui ne fut pas le cas, heureusement, de ses deux voisins.
Ne serait-ce que pour cause que ceux qui furent appelés "Algériens" étaient les colons et non le peuple autochtone et qui plus est que le salaire moyen des "Algériens" était supérieur de 100'000 francs français anciens en comparaison de ceux de la métrople (16'500.- francs français anciens pour les autochtones (par comparaison, un abonnement annuel à un journal coûtait 1000.- anciens francs français à l'époque).
Avec ces éléments si futiles, comment croire qu'une domination pouvait perdurer sans fin? Donc, ce sont bel et bien les pieds-noirs qui avaient creusé leur "tombe" en Algérie pour ne pas s'être souciés de la misère de 9 millions d'autochtones.
Qu'en pensez-vous?
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Ségolène Royal, la fille du lieutenant-colonel
Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue. Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France. Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi. Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu. Crachant sur l'hypocrisie des politiques. Marqué par une amertume profonde.
Source:
LE MONDE | 28.06.06 |
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