La démocratie est souvent présentée comme la meilleure trouvaille de l'homme et l'exemple ultime du génie humain. Sous certains cieux, elle est même préférée et privilégiée à la parole divine. Quiconque l'outrepasse est considéré comme un tyran et son action pire qu'un blasphème.
Dans ce contexte peut-on critiquer des décisions prises dans un contexte démocratique sans se mettre sur le dos toutes les critiques du monde?
Comment peut-on avoir de la légitimité en critiquant la source de toute la légitimité?
Léon Degrelle écrivait "
Dans ce contexte peut-on critiquer des décisions prises dans un contexte démocratique sans se mettre sur le dos toutes les critiques du monde?
Comment peut-on avoir de la légitimité en critiquant la source de toute la légitimité?
Léon Degrelle écrivait "
La démocratie [...] est restée le régime des quelconques du Suffrage Universel. Jamais l’addition de mille médiocres n’a produit une intelligence mille fois accrue. Dès l’instant où le destin de l’Etat dépend de la bêtise, des humeurs ou des appétits égoïstes du plus grand nombre, il ne peut que cahoter entre les décisions mesquines ou sordides. Il doit inéluctablement finir par culbuter.
Reconnaître bruyamment au peuple toutes les formes de la plus haute lucidité politique est de la lâcheté. Cent problèmes, pourtant simples, échappent souvent à son analyse. Il ne parvient pas à les saisir. Quant aux problèmes capitaux, celui de l’avenir des grandes communautés humaines, celui de l’organisation de l’énorme machine politique de chaque pays, celui de ses gigantesques problèmes économiques et sociaux, celui de sa vie culturelle et spirituelle, le premier minus habens venu pourrait, à en croire les embobelineurs démocratiques, tout décider là-dessus, engager tout à ce propos, rien qu’à tracer une croix ou à noircir un trou blanc sur un bulletin de vote !
L’affirmer au peuple, le flatter bassement par ce vulgaire mensonge, c’est se moquer de lui. Une telle mission universelle est tout à fait en dehors de sa portée, est au-dessus de ses forces.
Cela ne veut dire nullement que le destin des peuples doive être mené en dehors des peuples et, surtout, contre les peuples. Un pays, c’est avant tout le peuple qui y vit. Ce dernier doit être intimement mêlé à la vie collective de la nation, à son développement, à la qualité de son rayonnement. Mais mêlé honnêtement sans qu’on le flatte et qu’on le roule. Ce sont les meilleurs qui doivent guider les peuples. Les meilleurs, ou mieux encore, le meilleur. Car en tout, même dans une basse-cour, dans un vol d’oiseaux migrateurs, il y a un guide."
Reconnaître bruyamment au peuple toutes les formes de la plus haute lucidité politique est de la lâcheté. Cent problèmes, pourtant simples, échappent souvent à son analyse. Il ne parvient pas à les saisir. Quant aux problèmes capitaux, celui de l’avenir des grandes communautés humaines, celui de l’organisation de l’énorme machine politique de chaque pays, celui de ses gigantesques problèmes économiques et sociaux, celui de sa vie culturelle et spirituelle, le premier minus habens venu pourrait, à en croire les embobelineurs démocratiques, tout décider là-dessus, engager tout à ce propos, rien qu’à tracer une croix ou à noircir un trou blanc sur un bulletin de vote !
L’affirmer au peuple, le flatter bassement par ce vulgaire mensonge, c’est se moquer de lui. Une telle mission universelle est tout à fait en dehors de sa portée, est au-dessus de ses forces.
Cela ne veut dire nullement que le destin des peuples doive être mené en dehors des peuples et, surtout, contre les peuples. Un pays, c’est avant tout le peuple qui y vit. Ce dernier doit être intimement mêlé à la vie collective de la nation, à son développement, à la qualité de son rayonnement. Mais mêlé honnêtement sans qu’on le flatte et qu’on le roule. Ce sont les meilleurs qui doivent guider les peuples. Les meilleurs, ou mieux encore, le meilleur. Car en tout, même dans une basse-cour, dans un vol d’oiseaux migrateurs, il y a un guide."
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