Voilà, comme suggéré par MSILIYA, on ouvre ici un petit coin pour amateurs d'histoire locale, afin de s'entraider dans les recherches sur nos familles respectives et leurs diverses origines en Algérie.
La première chose à faire, c'est d'identifier la tribu ou le clan dont est issu la famille. Pour cela, si on ignore le fait, le plus sur et le plus commode est de retrouver l'acte de naissance de l'ancêtre le plus haut possible. La tenue de l’état-civile en Algérie n'ayant commencé à se mettre en place qu'à partir des années 1870, le plus souvent ça sera à l'arrière-grand-père que l'on pourra remonter dans le meilleur des cas. On prend alors note du nom de la tribu où il est né, et on essaye de l'identifier sur la carte des tribus d'Algérie de 1846 :
Si on ne retrouve pas le nom, il ne faut pas paniquer car, à partir de 1863, l'application des dispositions d'un sénatus-consulte impliqua les changements dans beaucoup de dénominations tribales à travers le pays. Il suffit alors de retrouver le décret d'application de telle ou telle zone pour connaitre l'ancien nom des tribus couvertes par le territoire de tel ou tel "douar-commune" crée par le sénatus-consulte. C'est moins simple, mais pas si difficile.
Une fois cette étape passée, on recherche sur le net tout ce qui a été publié sur la tribu ou sur le territoire durant la période coloniale. Pour les plus heureux, on trouvera des monographies dédiées, plus ou moins détaillées, qui offriront sur un plateau une somme de tout ce qui était connu à propos de ladite tribu avant l'arrivée des français. On peut aussi retrouver les décret d'application du sénatus-consulte, qui contient souvent un résumé de l'histoire connue de la tribu à côté de la délimitation de son territoire.
Si la zone où vécut la tribu à été colonisé par des européens, on risque d'être mieux informés sur l'histoire locale ancienne, mais on risque aussi de perdre définitivement le fil car la "colonie" ignorera généralement jusqu'à l'existence des "indigènes" pour se consacrer à sa propre histoire tout au long du siècle. Les zones qui n'ont pas été colonisées ont gardé plus longtemps leur caractère tribal, mais ont présenté moins d'intérêt pour les européens, d'où la rareté relative des documents qu'on risque de retrouver.
La première chose à faire, c'est d'identifier la tribu ou le clan dont est issu la famille. Pour cela, si on ignore le fait, le plus sur et le plus commode est de retrouver l'acte de naissance de l'ancêtre le plus haut possible. La tenue de l’état-civile en Algérie n'ayant commencé à se mettre en place qu'à partir des années 1870, le plus souvent ça sera à l'arrière-grand-père que l'on pourra remonter dans le meilleur des cas. On prend alors note du nom de la tribu où il est né, et on essaye de l'identifier sur la carte des tribus d'Algérie de 1846 :
Si on ne retrouve pas le nom, il ne faut pas paniquer car, à partir de 1863, l'application des dispositions d'un sénatus-consulte impliqua les changements dans beaucoup de dénominations tribales à travers le pays. Il suffit alors de retrouver le décret d'application de telle ou telle zone pour connaitre l'ancien nom des tribus couvertes par le territoire de tel ou tel "douar-commune" crée par le sénatus-consulte. C'est moins simple, mais pas si difficile.
Une fois cette étape passée, on recherche sur le net tout ce qui a été publié sur la tribu ou sur le territoire durant la période coloniale. Pour les plus heureux, on trouvera des monographies dédiées, plus ou moins détaillées, qui offriront sur un plateau une somme de tout ce qui était connu à propos de ladite tribu avant l'arrivée des français. On peut aussi retrouver les décret d'application du sénatus-consulte, qui contient souvent un résumé de l'histoire connue de la tribu à côté de la délimitation de son territoire.
Si la zone où vécut la tribu à été colonisé par des européens, on risque d'être mieux informés sur l'histoire locale ancienne, mais on risque aussi de perdre définitivement le fil car la "colonie" ignorera généralement jusqu'à l'existence des "indigènes" pour se consacrer à sa propre histoire tout au long du siècle. Les zones qui n'ont pas été colonisées ont gardé plus longtemps leur caractère tribal, mais ont présenté moins d'intérêt pour les européens, d'où la rareté relative des documents qu'on risque de retrouver.


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