@ Elghifari
Il ne s'agit pas d'opposer, chacun ses choix.
Mais il y a lieu de tirer les leçons de notre expérience historique.
En tant qu'Algériens nous avons payé un prix exorbitant du fait de la confusion des sphères du sacré et du profane.
L'une des leçons est que la conception, vielle de près d'un siècle, que tu défends Ghifari
n'a pas fait avancer la conscience sociale. A défaut d'endiguer la monté du salafisme, elle a fait le lit de l'instrumentalisation du religieux par la réaction. La grandeur de Chebah Mekki, ou de Hadj Bouchama, n'a pas fait le poids devant l'intolérance et le conservatisme. La glorification de Ben Badis n'a pas réussi à ancrer un Islam progressiste, pas plus que le PC soudanais, ou le Toudeh n'ont réussi à le faire.
Confrontés au projet d'Etat théocratique, nous avons failli en tant militants a formuler le mot d'ordre juste que la rue arabe porte résolument aujourd'hui دولة مدنية ديمقراطية , en partie à cause de ce long passé de louvoiement sur la question essentielle de la place du religieux dans la cité.
C'est au musulmans en tant que croyant, et non en tant que citoyens, de libérer leur religion de l’emprise de obscurantisme. Je dis cela parce que l'instrumentalisation de la religion par le pouvoir est la principale force des salafiste en Algérie. Si le salafisme était majoritaire, il aurait pris le pouvoir, quelle qu'aie pu être la puissance et la détermination de l'ANP. Mais lorsque, y compris les détachements d'avant-garde, se compromettent sur cette question, comment attendre des simples croyants d'assumer une tâche historique de grande ampleur.
Nos sacrifices en tant qu'Algériens ne sont pas vains, ils éclairent les mobilisations populaires de ce printemps 2011. Et, peut être qu'en retour, les résultats des transitions Tunisienne, Egyptienne; ainsi que de la révolution Syrienne, si elle est couronnée de succès, vont nous éclairer à notre tour.
Il ne s'agit pas d'opposer, chacun ses choix.
Mais il y a lieu de tirer les leçons de notre expérience historique.
En tant qu'Algériens nous avons payé un prix exorbitant du fait de la confusion des sphères du sacré et du profane.
L'une des leçons est que la conception, vielle de près d'un siècle, que tu défends Ghifari
إسلام المستضعفين
Confrontés au projet d'Etat théocratique, nous avons failli en tant militants a formuler le mot d'ordre juste que la rue arabe porte résolument aujourd'hui دولة مدنية ديمقراطية , en partie à cause de ce long passé de louvoiement sur la question essentielle de la place du religieux dans la cité.
C'est au musulmans en tant que croyant, et non en tant que citoyens, de libérer leur religion de l’emprise de obscurantisme. Je dis cela parce que l'instrumentalisation de la religion par le pouvoir est la principale force des salafiste en Algérie. Si le salafisme était majoritaire, il aurait pris le pouvoir, quelle qu'aie pu être la puissance et la détermination de l'ANP. Mais lorsque, y compris les détachements d'avant-garde, se compromettent sur cette question, comment attendre des simples croyants d'assumer une tâche historique de grande ampleur.
Nos sacrifices en tant qu'Algériens ne sont pas vains, ils éclairent les mobilisations populaires de ce printemps 2011. Et, peut être qu'en retour, les résultats des transitions Tunisienne, Egyptienne; ainsi que de la révolution Syrienne, si elle est couronnée de succès, vont nous éclairer à notre tour.


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