Précision:
Je parlais dans mon dernier post de la comptine dont j'ai posté précédemment quelques morceaux épars (ya jrada malha...).
@tulipes:
Très belles les deux comptines.
Il y a quelques années, la nuit du mouloud (on prononce el-mouled à Tlemcen), les petites filles du voisinage à Oran se réunissaient dehors pour chanter, en s'accompagnant d'une derbouka. Ce sont aujourd'hui de grandes jeunes filles qui considèrent qu'elles ont dépassé l'âge pour de telles cérémonies infantiles. La génération suivante de fillettes n'a pas perpétué la tradition.
@Hidhabi,
Je ne connaissais pas les comptines postées par tulipes, mais cela ne signifie pas qu'elles (ou quelque chose qui s'en approche) n'étaient pas chantées à Tlemcen ou Oran. C'est que, de mon temps, comptines et chansonnettes étaient souvent laissées aux fillettes. Quant aux garçons, ils avaient des occupations bien plus sérieuses que de donner de la voix en chantant et en faisant des rondes. Ils passaient ainsi leur temps utilement soit à taper sur un machin vaguement sphérique, fruit de leur génie et savoir-faire collectifs, et qu'ils nommaient abusivement boleta (ballon, pelote), soit à user leurs pantalons aux genoux à envoyer des billes percuter d'autres billes ou bien à se raconter encore et encore le dernier film de "Maciste", 'Django" ou "Sartana", en mimant les bagarres et en reproduisant vocalement les bruit des coups, du cheval qui galope, de la musique du film, des épées qui s'entrechoquent ou de la balle qui ricoche sur un rocher.
Je parlerai plus tard des jeux d'antan.
(un bonhomme a demandé à son ami: "ça signifie quoi d'antan?". Réponse: "Ben c'est bekri". Le bonhomme rentre chez lui et pour épater sa dame, il lui dit: "Demain réveille-moi d'antan, je dois aller loin")
Je parlais dans mon dernier post de la comptine dont j'ai posté précédemment quelques morceaux épars (ya jrada malha...).
@tulipes:
Très belles les deux comptines.
Il y a quelques années, la nuit du mouloud (on prononce el-mouled à Tlemcen), les petites filles du voisinage à Oran se réunissaient dehors pour chanter, en s'accompagnant d'une derbouka. Ce sont aujourd'hui de grandes jeunes filles qui considèrent qu'elles ont dépassé l'âge pour de telles cérémonies infantiles. La génération suivante de fillettes n'a pas perpétué la tradition.
@Hidhabi,
Je ne connaissais pas les comptines postées par tulipes, mais cela ne signifie pas qu'elles (ou quelque chose qui s'en approche) n'étaient pas chantées à Tlemcen ou Oran. C'est que, de mon temps, comptines et chansonnettes étaient souvent laissées aux fillettes. Quant aux garçons, ils avaient des occupations bien plus sérieuses que de donner de la voix en chantant et en faisant des rondes. Ils passaient ainsi leur temps utilement soit à taper sur un machin vaguement sphérique, fruit de leur génie et savoir-faire collectifs, et qu'ils nommaient abusivement boleta (ballon, pelote), soit à user leurs pantalons aux genoux à envoyer des billes percuter d'autres billes ou bien à se raconter encore et encore le dernier film de "Maciste", 'Django" ou "Sartana", en mimant les bagarres et en reproduisant vocalement les bruit des coups, du cheval qui galope, de la musique du film, des épées qui s'entrechoquent ou de la balle qui ricoche sur un rocher.
Je parlerai plus tard des jeux d'antan.
(un bonhomme a demandé à son ami: "ça signifie quoi d'antan?". Réponse: "Ben c'est bekri". Le bonhomme rentre chez lui et pour épater sa dame, il lui dit: "Demain réveille-moi d'antan, je dois aller loin")


Commentaire