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Un virtuel Maghreb arabe
L’existence, la composition ou la construction du Maghreb arabe selon les déclarations de Mr Zerhouni, ministre d’état ne peuvent encore prendre forme que dans les consciences à vision limitée pour ne pas dire nulle. En effet, ces manœuvres sournoise aux différents niveaux de l’état et à différentes époques tentent de valider une thèse que de nombreux facteurs dans cette région du monde réfutent et refusent d’accepter. Le Maghreb n’a jamais été arabe et sa réhabilitation identitaire serait plus que nécessaire. Un constat de fait qui s’impose de facto à travers le bouleversement mondial, régional et parfois même local.
S’il fut un temps ou dans l’euphorie de la décolonisation des rives orientales de la méditerranée du sud de la domination de ceux de la rive nord ont répondu d’une façon plus au moins avec engouements et ferveur au nationalisme et au panarabisme incarne par
l’Égypte de Nasser et accessoirement par d’autres voix populistes de leaders de circonstances, mais passe ce stade de populisme flottant ; le Maghreb arabe, virtuel, tarde toujours à voir le jour, et l’effritement de son dogme est entame depuis déjà bien longtemps.
Une fouille superficielle et approfondie démontre largement que le Maghrébin a une tendance et une attirance à tout ce qui vient du nord, à plus forte raison, les harragas sont repêches prés des cotes européennes jamais dans l’espace désertique des contrées d’Arabie.
L’histoire sans cesse falsifie, recompose, écrite ou raconte, dans ces pays dits « arabe » évitent de dévoiler certains faits d’importance dont la compréhension et l’analyse sont plus que révélateurs d’un passe duquel le présent et l’avenir demeurent toujours tributaires.
La conquête des pays d’Afrique du nord par les arabes s’est imposée non pas par une puissance et une force guerrière mais par une fulgurante diffusion d’une doctrine imposée qui n’était dans le fond et dans les faits qu’une forme sournoise et efficace de spoliation de l’autre, et sa propagation est menée par les peuples non arabes souvent à leur détriment.
Les déclarations successives de ministres et compagnie sur l’identité d’un peuple ne sont en réalité qu’un rappel historique d’un instrument d’une norme qu’on cherche à faire perdurer infiniment et indéfiniment par de savantes subtilités ou par un rapport de force s’il est juge nécessaire.
Les races et les identités qui se complaisent dans la médiocrité d’une fausse vérité ne peuvent trouver d’issue positive que si leurs facultés de raisonnement sortent des carcans qui les longtemps asservis et comprimes afin de retrouver et de restaurer leur dignité perdue.
Arezki HAMOUDI
Détenu politique des années 70
( Texte rédiger dans la tourmente des événements du printemps noir de Kabylie , en 2001 )
même en tant que résultante, celle qui est la plus prégnante, la plus saillante, la plus présente, le plus étendue géographiquement et démographiquement, soyons honnête pour le reconnaitre c'est l'arabo-musulmane, du moins pour la Tunisie.
L’existence, la composition ou la construction du Maghreb arabe selon les déclarations de Mr Zerhouni, ministre d’état ne peuvent encore prendre forme que dans les consciences à vision limitée pour ne pas dire nulle. En effet, ces manœuvres sournoise aux différents niveaux de l’état et à différentes époques tentent de valider une thèse que de nombreux facteurs dans cette région du monde réfutent et refusent d’accepter. Le Maghreb n’a jamais été arabe et sa réhabilitation identitaire serait plus que nécessaire. Un constat de fait qui s’impose de facto à travers le bouleversement mondial, régional et parfois même local.
S’il fut un temps ou dans l’euphorie de la décolonisation des rives orientales de la méditerranée du sud de la domination de ceux de la rive nord ont répondu d’une façon plus au moins avec engouements et ferveur au nationalisme et au panarabisme incarne par
l’Égypte de Nasser et accessoirement par d’autres voix populistes de leaders de circonstances, mais passe ce stade de populisme flottant ; le Maghreb arabe, virtuel, tarde toujours à voir le jour, et l’effritement de son dogme est entame depuis déjà bien longtemps.
Une fouille superficielle et approfondie démontre largement que le Maghrébin a une tendance et une attirance à tout ce qui vient du nord, à plus forte raison, les harragas sont repêches prés des cotes européennes jamais dans l’espace désertique des contrées d’Arabie.
L’histoire sans cesse falsifie, recompose, écrite ou raconte, dans ces pays dits « arabe » évitent de dévoiler certains faits d’importance dont la compréhension et l’analyse sont plus que révélateurs d’un passe duquel le présent et l’avenir demeurent toujours tributaires.
La conquête des pays d’Afrique du nord par les arabes s’est imposée non pas par une puissance et une force guerrière mais par une fulgurante diffusion d’une doctrine imposée qui n’était dans le fond et dans les faits qu’une forme sournoise et efficace de spoliation de l’autre, et sa propagation est menée par les peuples non arabes souvent à leur détriment.
Les déclarations successives de ministres et compagnie sur l’identité d’un peuple ne sont en réalité qu’un rappel historique d’un instrument d’une norme qu’on cherche à faire perdurer infiniment et indéfiniment par de savantes subtilités ou par un rapport de force s’il est juge nécessaire.
Les races et les identités qui se complaisent dans la médiocrité d’une fausse vérité ne peuvent trouver d’issue positive que si leurs facultés de raisonnement sortent des carcans qui les longtemps asservis et comprimes afin de retrouver et de restaurer leur dignité perdue.
Arezki HAMOUDI
Détenu politique des années 70
( Texte rédiger dans la tourmente des événements du printemps noir de Kabylie , en 2001 )
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