Ecoute, jack...

[Amirou]

Didine Rayan,

--"" Écoutes Jack, dans ce monde insensé, on voit toujours les qualités des autres de loin et leurs défauts de prés. Tant qu'un homme mène une vie normale, on lui fiche la paix. Sur ça, naturellement, personne n'en parle, personne ne peut juger et on garde les louanges pour soi.

Il se trouve que beaucoup de gens mènent une vie double et là, dès qu'une imprudence vienne à révéler leurs vies secrètes, toute l'opinion se retourne contre eux et, du jour au lendemain, il se voient mis à l'index. Alors, à défaut de faire taire les bagouts, certains préfèrent mettre un pruneau dans la tête que de subir l'honneur des commérages.

Alors, décampe d'ici, c'est un coin pour les voyous, c'est pire qu'une jungle remplie de bêtes féroces. N'y pense plus Jack. Reste avec ta femme. Tu as la chance de vivre correctement et sans histoires. Quand on court derrière les jupons, quand on fréquente les truands et qu'on touche à la came, tôt ou tard on aura les emmerd' et tu n'es pas taillé pour ça. Barre-toi et ne remets plus les pieds ici. Allez, décampe, s'il te plait...(Extrait)

[Océane]

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[Amirou]

Il y a tant de personnes arrogantes qui se sentent du matin au soir, d'humeur canaille. Il m'est arrivé de croiser ce soir un spécimen du genre que j'ai connu par le passé. Une nana qui ne fréquentait à l'époque que les rupins qui aimaient voir son joli derche et ses nénés à l'air. Devenue vieille, d'aspect malingre, teint pale, yeux fuyants et l'air soupçonneux, elle a tout l'air de cette fugitive aux abois, prête à bondir par la fenêtre ou se cacher la tronche à ceux qui la connaissent....'Extrait'

Didine Rayan

[tawenza]

c un dialogue de film je dirai...

ambiance china town wela de polanski
wela tarantino et consorts..

[Amirou]

Non, c'est quand Didine Rayan fait jouer son imagination - ce sont quelques extraits du roman 'Ma voisine du palier' que j'ai cessé d'écrire par manque d'inspiration -

[Amirou]

Elle portait une chemise en soie légère d'un blanc sale et un bleu jean calculé pour mettre en relief sa jolie silhouette, une chevelure blonde, retournée et savamment négligée qui lui tombait sauvagement sur les épaules et des bottillons rouges scintillants.

Elle a tout pour plaire avec son visage d'ange au teint clair, des yeux bridés très bien dessinés, un nez court et étroit, une bouche pulpeuse outragesement barbouillée d'un rouge vif et violent qui offre l'image d'une jeunesse délinquante qu'on trouve tout le long de la rue à partir de 22 heures.

Une jeunesse agressive, blasée sur la plan affectif, déçue et marquée par la vie ; un spectacle inhabituel qui nous scotche le temps d'un instant et qui nous cause la fallacieuse impression d'insécurité...(extrait) Didine Rayan

[Océane]

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[Amirou]

Non, au palier, il n'y a que ma voisine -

celle que je viens de décrire est un spécimen qu'on trouve, à partir de 22 heures, sur le trottoir racoler les passants. Elles sont pour la plupart de jeunes filles en quête d'argent facile.

[Océane]

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[Amirou]

oui, beaucoup - Il y a comme dans tous les romans policiers, on trouve les flics, la pègre et les prostituées d'un coté et de l'autre, il y a la notoriété, l'argent, la drogue et la violence - Le tout sur fond d'intrigue policière -

[Océane]

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[Amirou]

je suis devenu fainéant et moins inspiré qu'auparavant - J'ai aussi laissé tomber mes mémoires - et puis, je n'ai plus de temps à me consacrer à l'écriture -

[Océane]

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[Amirou]

Le milieu dans lequel je vis le jour ne me le permet pas d'écrire la nuit - Je risque d'écrire des chinoiseries comme Douze chinetoques et une souris

[Océane]

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