Fennec, mon préféré dans ceux que t'as cité est Sidi Ouali Dada, dont je suis allé visiter le tombeau à Bab el Oued.
Dans l'imaginaire algérois de l'époque ottomane, Sidi Ouali Dada est un des saints qui a miraculeusement sauvé Alger de l'attaque de Charles Quint en 1541. C'est en donnant trois coups dans l'eau de la baie, dit une des variantes de la tradition, qu'il a soulévé la fameuse tempête qui a englouti la plus grosse partie de la marine chrétienne.
Eh oui, Charles Quint, le maître d'un empire sur lequel on disait que le soleil ne s'y couchait jamais est venu en personne à Alger, accompagné d'une infanterie considérable et de plusieurs centaines de bateaux, commandés par le plus grand amiral de la chrétienté, le Génois Andréa Doria et ce fut la plus grande défaite chrétienne en Afrique du Nord, avec l'appui des éléments.
Sur Lala 'Aryana, je ne sais rien d'autre à part le fait qu'elle a existé. Nos ancètres avaient une sorte de vénération pour les fous, qu'ils auréolaient de sainteté. Léon l'Africain, qui a écrit au début du XVIe siècle, parle assez abondamment de la grande liberté de comportement de personnes considérées comme saintes et ce sur la place publique...
Dans l'imaginaire algérois de l'époque ottomane, Sidi Ouali Dada est un des saints qui a miraculeusement sauvé Alger de l'attaque de Charles Quint en 1541. C'est en donnant trois coups dans l'eau de la baie, dit une des variantes de la tradition, qu'il a soulévé la fameuse tempête qui a englouti la plus grosse partie de la marine chrétienne.
Eh oui, Charles Quint, le maître d'un empire sur lequel on disait que le soleil ne s'y couchait jamais est venu en personne à Alger, accompagné d'une infanterie considérable et de plusieurs centaines de bateaux, commandés par le plus grand amiral de la chrétienté, le Génois Andréa Doria et ce fut la plus grande défaite chrétienne en Afrique du Nord, avec l'appui des éléments.
Sur Lala 'Aryana, je ne sais rien d'autre à part le fait qu'elle a existé. Nos ancètres avaient une sorte de vénération pour les fous, qu'ils auréolaient de sainteté. Léon l'Africain, qui a écrit au début du XVIe siècle, parle assez abondamment de la grande liberté de comportement de personnes considérées comme saintes et ce sur la place publique...
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