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l'Algérie sous occupation ottomane

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  • #61
    Navarin ...

    La bataille de Navarin (20 Octobre 1827) ets a à inscrire dans la guerre séculaire qui opposait l'Empire Ottoman aux puissances occidentales.

    Dans cette bataille là, au large du S. de la Grèce, l'enjeux était l'indépendance que les grecs réclamaient et qu'appuyaient les ennemis traditionnels de l'Empire Ottoman. Il y avait donc les Anglais, les Français et les Russes d'un côté et de l'autre côté la flotte ottomane principale appuyée par celle de l'Egypte et une partie des flottes des Régences d'Alger et de Tunis.

    La défaite fut totale mais il parait qu'une bonne partie de la flotille algérienne parvint a s'échapper et a rentrer saine et sauve à Alger.
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #62
      De toute façon, avec l'industrialisation, le rapport de force était clairement en faveur des occidantaux, donc mème sans Navarin, l'écrasement de la flotille d'Alger n'était pas un problème.

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      • #63
        il parait qu'une bonne partie de la flotille algérienne parvint a s'échapper et a rentrer saine et sauve à Alger.

        Reponse:
        Ca c'etait apres la bataille de Lepante.

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        • #64
          Navarin

          Bonjour
          La flotte d' Alger participa par deux fois à l' hégémonie Turc afin de conquérir la Gréce :
          - En 1821 8 navires d' Alger furent envoyés à la Turquie pour l' assister dans la guerre contre la Gréce. Six de ces navires durent subir d' importantes réparations à leur arrivée à Constantinople, un autre fut démoli.
          - En 1825 8 navires furent expédiés à la flotte ottomane, à l' occasion de la guerre d' indépendance Grecque.

          Bataille de Navarin du 20 Octobre 1827

          82 bateaux Turc représentant 2438 bouches à feu et 16 000 hommes
          26 Navires Anglais-Français-Russe représentant 1270 canons

          A la tombée de la nuit soit 4 heures aprés le début de la bataille, la plupart des navires Ottoman avaient explosés, les survivants s' enfuirent vers Alexandrie
          Bilan:
          Pertes Ottomane 6000 hommes environ
          Coalition 174 morts 475 blessés
          Quant aux navires d' Alger, ils n' apparaissent pas dans l' historique de la bataille.
          On peut supposer que les navires envoyés par Alger étaient
          3 frégates : une de 50 :Les clefs de la guerre sainte
          45 : La Toulonnaise
          40 : le guilde d' alexandre
          2 corvettes:une de 36 : l' objet de la protection divine
          24 : la noire
          1 brick :de 16 :
          2 Goêlettes :une de 24 : la victoire de l' islamisme
          14 : précédemment un chebeck
          Autrefois la croissance de l'Algérie était de zero, depuis nous l'avons multiplié par 10. (Boumédienne)

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          • #65
            @héliopolis

            ... Ca c'etait apres la bataille de Lepante.

            Lépante ? Alors ce fut plus de 200 ans avant Navarin IoI

            Cela-dit, même si les algériens ont refait le coup à Navarin ce fut déja trop tard
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #66
              pour ceux qui sont interessés , y a un site specialisé sur le Beylik de Constantine qui refonctionne et que j'avais deniché ya 2/3 ans

              Y a pas mal d'infos , des biographies et histoires du vivant de certains Beys

              suffit de taper beystory sur google

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              • #67
                les femmes algéroises

                Comment pouvez-vous penser que la femme algéroise de cette époque pouvait-elle être analphabète ? Puisque déjà avant d'arriver a l'algérois il y avait à l'époque de l'invasion des arabes en espagne (7 ème siècle), des milliers de femmes : Poètesses, ecrivains de khalife, oratrices, juristes, conseillères.... Puis vînt alors "l'exode" vers le magrheb d'une partie du peuple arabe apres la reconquête de l'espagne par Blanche de Castille , les croisades. Certaines grandes familles connues ( environ 5 pour commencer) décident de s'exiler vers l'Algérie s'eclatant ainsi en 5 points differents. (Voire le récit d'Ibn Khaldoun sur son fameux livre "des exemples") Et puis nous n'avions pas besoin d'école puisque le savoir se transmettait de bouche à oreille. L'Algéroise communiquait en proses, la liberté d'expression existait, cette liberté d'expression était exprimée en proverbre, en poesie. La langue algérienne de cette époque avait une richesse infinie. Tout se comprennait à demi-mot. LA FONTAINE n'a rien inventé. Ne comparez pas l'enseignement d'aujourd'hui avec celle d'il y a plusieurs siècles, l'école n'est pas la même.
                Je préfère mille fois la femme au language subtil de ces années là, qu'à celle diplomée d'aujourd'hui. Aujourd'hui, il existe encore quelques familles Algéroise
                qui vivent entre autre dans la Casba d'Alger et qui parlent ce laguage d'antan.
                Il y a tellement à dire sur ce theme. J'ai la chance d'avoir une amie, preuve vivante issue d'une longue génération d'Algérois vivant toujours dans la maison (ryad) ancestrale datant du 16è siècle, ayant gardé les mêmes us et coutumes. Servant encore à l'invité le café dans un service à café du 16è siècle (fait main) où est peint en lettres d'or plus ou moins lisible, usé par le temps et parlant le vieil algérois que je savoure, me transmettant à moi algeroise un savoir ; des histoires d'antan sur le voisinage de ses aîeux etc etc. Cette même amie tente d'écrire un livre sur tout ce qu'elle a appris de la bouche de ses grands parents, de ses parents, de ses oncles et tantes décédés depuis. Elle veut transmettre ces contes, ces chansons, et surtout cette langue qu'est la langue algéroise dans toute sa beauté et splendeur.

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                • #68
                  l'Afrique du Nord ottomane

                  ref mon blog: http://www.algeriepyrenees.com/
                  L'Afrique du Nord ottomane par Jean-Paul Roux
                  Directeur de recherche honoraire au CNRS
                  Ancien professeur titulaire de la section d'art islamique à l'École du Louvre.
                  L'arrivée en Tunisie d'Aruj Barabaros, pirate grec de mer Ionienne, plus connu sous le nom de Barberousse, marque au début du XVIe siècle l'émergence de la course ottomane. Dès lors, une lutte acharnée oppose les corsaires de la Sublime Porte aux Habsbourg espagnols pour le contrôle du Maghreb. Jean-Paul Roux nous fait le récit de ce conflit haletant et sans merci dont les Ottomans sortirent vainqueurs.
                  La naissance de la course ottomane
                  Au début du XVIe siècle, l'Afrique du Nord que les Ottomans nomment Maghreb, après avoir connu une brillante civilisation, est en pleine décadence. Frappée de plein fouet par la Grande Peste de 1384, elle n'a pas opéré son redressement démographique et poursuit une désertification amorcée depuis longtemps déjà par les invasions hilaliennes, celles d'Arabes bédouins qui encombraient l'Égypte et que les Fatimides avaient lancés sur elle (1052). La région qui correspond à l'actuelle Algérie, déchirée entre le Maroc et la Tunisie – nommée alors Ifriqiya – sombre dans le chaos. Les chérifs marocains, déjà vers 1500, comme plus tard encore la dynastie sa'adienne (1554-1659), sont impuissants en face des Portugais qui s'emparent de leurs côtes océaniques, étapes sur leur nouvelle route vers le cap de Bonne Espérance. Les Hafsides de Tunis, au pouvoir depuis 1228, s'essoufflent et ne contrôlent plus ni la mer ni les terres. C'est en vain qu'un sang nouveau et riche coule dans ses veines, celui des musulmans d'Espagne qui commencent à affluer après la destruction du royaume de Grenade en 1492 ; en effet, leur arrivée multiplie les problèmes, à commencer par celui de leur assimilation. Enivrés par leurs succès maritimes et coloniaux et par l'achèvement de la Reconquista, Portugais et Espagnols rêvent de s'emparer de l'Afrique, sachant bien qu'il leur est impossible d'obtenir des succès décisifs contre les Turcs ottomans en Europe orientale. Ils ont la maîtrise des mers et devant leur flotte il n'y a guère que des pirates dont les repaires sont encore au Levant, hors de leur portée, des gens que meuvent seulement leur goût de l'aventure, leur soif du gain et de la rapine.
                  Depuis toujours il y a des pirates en Méditerranée et, comme le disait Braudel, la piraterie y est « une institution antique et généralisée ». Les corsaires qui se différencient des pirates – bien que la distinction ne soit pas toujours nette entre les uns et les autres – sont plus récents. Ce sont, en principe, des marins indépendants qui se sont mis au service d'un prince ou d'un État, agissent pour leur compte et dépendent d'eux. Ils sont autorisés à attaquer les vaisseaux et à piller les rivages des ennemis, en temps de guerre certes, mais aussi en temps de paix, pour se dédommager des frais ou des pertes qu'ils ont eus lors des conflits. Bien que les Arabes aient agi en véritables corsaires aux premiers siècles de leur expansion dans le monde, et plus encore à partir du Xe siècle, la course ne fut vraiment institutionnalisée qu'au XIIe siècle par les Européens et, pendant des décennies, vaisseaux gênois et catalans ravagèrent les côtes nord-africaines sans susciter de réactions significatives. La situation change radicalement au début du XVIème siècle. Les corsaires musulmans tiennent désormais le devant de la scène, se montrent partout, deviennent d'une fantastique audace. Ils la conserveront jusqu'au XIXe siècle, mais avec de moins en moins d'efficacité au fur et à mesure que la puissance de l'Europe s'affirmera.
                  La course turque naît de la rencontre de circonstances favorables et d'hommes capables de les exploiter. Les circonstances sont celles qu'offre la Tunisie sur le point de succomber sous les coups des Espagnols. Les hommes sont quatre frères grecs renégats, les Barbaros, dont nous avons transformé le nom en Barberousse, et d'abord de l'un d'eux, Aruj ou Orudj. Depuis longtemps les Barabros se livraient à la piraterie en mer Ionienne d'où, parfois, ils poussaient des pointes jusqu'en Méditerranée occidentale. Le chef de leur famille, Orudj, n'avait pas connu que des succès. Capturé en 1501, il avait ramé trois ans sur les galères des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Quand il recouvre la liberté, il a la chance de recevoir du souverain hafside de Tunis aux abois l'autorisation d'utiliser le port de La Goulette et, peu après, l'île de Djerba. Entré ainsi au service d'un prince, il cesse d'être pirate pour devenir corsaire et bientôt il ne tarde pas à avoir maints émules. De tous ces marins qui se manifestent alors, quelques-uns, très peu, sont des Turcs, comme Dragut – Durgut – ou de naissance musulmane. La plupart sont des chrétiens apostats, des Calabrais, des Siciliens, des Corses, parfois même des hommes du Nord, tels que les Danois. Ils arborent le titre de reis – chef – mais en Europe on les nomme tous « barbaresques », en jouant sur les noms « barbares », « berbères » et « Barbaros ». Certains ne manquent pas de noblesse de cœur. Les autres sont au contraire des hommes sans foi ni loi, des bêtes féroces. Mais ils sont courageux, savent naviguer, se battre et révèlent rapidement une redoutable efficacité.
                  Habsbourg et Ottomans, la lutte pour le Maghreb
                  Orudj remporte de brillants succès. Il arrête à Djerba (1511) la marche triomphale du corsaire Pedro Navarro qui avait pris Oran, Bougie, Tripoli, et à l'appel des Algérois, il parvient à enlever Alger aux Espagnols, tout en leur laissant le fort du Penon, et il s'y fait proclamer sultan (1515). Il meurt peu après au combat contre une armée de Charles Quint évaluée à cent mille hommes. Exagération ? Sans doute. Son frère Hayrettin, qui lui succède, comprend que le Maghreb ne pourra pas résister aux chrétiens, même avec l'appui des corsaires, qu'il lui faut une grande puissance sur qui s'appuyer et il se place spontanément dans la vassalité du sultan de Constantinople qui vient de se rendre maître de tout le Proche-Orient (1518). Il est aussitôt nommé beylerbey, gouverneur de province, et reçoit des renforts en hommes et en canons. L'Algérie entre dans l'Empire ottoman.
                  Une lutte acharnée commence entre les Ottomans et les Habsbourg pour la possession de l'Afrique du Nord. Elle durera sans discontinuité jusqu'en 1581. Aurait-elle pu être abrégée ? On a suggéré que ni Barberousse ni le grand amiral génois Andrea Doria n'ont jamais voulu remporter la victoire décisive qui les eût rendus moins indispensables. C'est peut-être vrai. Les Ottomans réussissent pourtant fort bien. En 1520, Barberousse chasse les Espagnols du Penon, faisant d'Alger une base désormais imprenable. Nommé grand amiral de l'Empire, il s'empare de Tunis (1534), mais est obligé de s'enfuir devant l'immense armada – quatre cents vaisseaux – que Charles Quint mène en personne (1531). La Sublime Porte – le gouvernement ottoman – décide alors de se doter enfin de la flotte qui lui manque encore et elle le fait avec une rapidité stupéfiante. Dès 1551, Dragut prend Tripoli ; en 1560, Piyale Pacha et Djerba. Trente-cinq ans plus tard, après la bataille de Lépante (1571) et l'anéantissement de l'escadre turque – et l'immense cri de joie qu'a poussé toute la Chrétienté – les reis reprennent Tunis (1574), cette fois définitivement. Après Alger, la Tunisie devient province ottomane.
                  C'est quelques mois avant qu'un des héros de Lépante, Cervantès, ne soit capturé par le corsaire algérois, Dali Mami, qui le vendra d'ailleurs à l'un de ses collègues, Hasan Bacha, un Vénitien renégat. L'auteur de Don Quichotte passera cinq ans dans les bagnes algérois avant d'être racheté par les Trinitaires, ces pères missionnaires spécialisés dans la libération des chrétiens tombés aux mains des Barbaresques (1580). Il faut lire ce qu'écrit le célèbre captif sur ces geôles, inhumaines bien sûr, où s'entassent quelque vingt-cinq mille hommes. Nous sommes, il est vrai, sous ce rapport, à la pire époque : il n'en restera plus que trois mille vers 1750, que trois cents à l'arrivée des Français en 1830 ; et il est vrai que le sort des musulmans captifs des Occidentaux n'est pas meilleur.

                  La suite sur mon blog car l'article est trop long....me signale le système

                  Source Clio.fr
                  Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

                  Henri Thoa

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                  • #69
                    Les esclaves d'Alger

                    Bonjour,

                    Je trouve ce forum très intéressant. Je suis à la recherche de toute information possible sur les esclaves à Alger en 1756 en avant. En cherchant mes ancêtres j'ai découvert qu'un de mes ancêtres fût esclave, en premier lieu à Tunis (il était génois, habitait l'île de Tabarka et se dédiait au corail lorsqu'en 1741 le dey de Tunis s'empara de l'île faisant esclaves à tous ses habitants ) puis à partir de 1756 esclaves d'Alger comme conséquence de la guerre d'Alger contre Tunis.
                    Alors je voudrais savoir s'il y à des archives au sujet des esclaves tabarquins.

                    Merci d'avance et bonne année

                    Lola Montecatine

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                    • #70
                      Cervantes est l'un des plus prestigieux des captifs qui étaient detenue à alger sous les turcs, il viva longtemps chez nous avant d'petre liberré et de s'en retourner vers son pays où il deviendra ce qu'il est, cette soufrance accumulé à alger enflammera son imagination et donnera l'un des plus grand ecrivains européen de son époque

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