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l'Algérie sous occupation ottomane

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  • #31
    le drapeau "e'raya"


    Salut Momo d'Alger

    Pourquoi le drapeau des Pirates etais Noir !?
    Les meilleurs Pirates du temps c'etais dans le bassin de la Mediterranee ca etais dit dans les recis des Historiens Occidentaux toujours avec le pavillon Noir et le Blanc en signe d'amitie. Il faut pas oublier que la Piraterie ou la Course etais faite par les Chretiens aussi (francais, anglais, espagnole, italiens, hollandais, maltais meme russe) de la rive nord et sans oublier notre rive par les Algeriens, le terrain etais le bassin de la Mediterranee. La force principale de toute la marine ottomane reposait sur les corsaires Algeriens.
    Les "chebecs" d'Alger (MON AVATAR) avaient des Bannieres noir car c'etais le drapeau des musulmans car c'etais aussi le drapeau du prophete "E'raya souda" (le drapeau Noir) c'etais la meme "raya" des croises , aussi y avait des Corsaires Algerois meme des "Rais" etaient appelles par les chretiens des renegats (Chretiens convertis vers l'islam). Alger etais une mixture de langues, de peuples et de religions on peut dire que c'etais les Etats Unies d'Amerique de maintenant.
    @+

    Dernière modification par fennec, 03 juillet 2005, 02h24.

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    • #32
      Histoire de l'Algerie Encienne.



      salut tout le monde

      voici un link de e-books (livres eletroniques) a telecharger Gratuitement sur l'histoire de l'Algerie il y a certe du vrai comme du faux, il faut lire entre les lignes

      http://www.algerie-ancienne.com/livres/livres.htm


      @+

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      • #33
        Simple Chronologie d'ElDjazair

        952
        Bologuine Ibn Ziri Ibn Manad fortifie et agrandit le site occupé par les Beni Mezghana et lui donne le nom d'El-Djazair futur Alger par référence aux quatre îlots qui font face au rivage

        1236
        Le Maghreb est divisé en Trois nouveaux royaumes avec Tlemcen comme capitale du Maghreb central Tunis et Fez pour les deux autres

        1375
        Par altération ElDjezaïre donne Alguère en Catalan avant de devenir Alger.

        1450
        La Cie marseillaise des Concessions d'Afrique s'installe sur la cote Barbaresque entre Bône et Tunis et installe le Bastion de France à la Calle Les Français y pêchent le corail et font le commerce du cuir de la laine de la cire etc.

        1492
        2 Janvier :En Espagne les rois Catholiques entre dans Grenade la dernière ville occupée par les Musulmans
        Les Juifs et les Musulmans sont persécutés et ils doivent soit se convertir au Christianisme soit s'exiler au Maghreb

        1493
        Les pirates et corsaires maghrébins attaquent les cotes d'Espagne

        1505
        15 Septembre :Une flotte Espagnole prend Mers El-kébir

        1509
        19 Mai :Une armada espagnole s'empare d'Oran.

        1510
        La ville de Bougie est prise par les Espagnols puis ils mettent le siège devant Alger qui sans combattre livre les îlots rocheux El-Djezair sur lesquels les Espagnols construisent une Redoute

        1514
        Aroudj Barberousse et ses frères dont l'intervention était sollicitée par le Cheik d'Alger Salim El Toumi s'emparent de Djidjelli Alger Cherchell Ténès et Tlemcen

        1516
        Aroudj un des quatre frères Barberousse des pirates Gréco-turcs crée l'État d'Alger après avoir étranglé Salim elToumi, le Cheik d'Alger qui lui avait demandé son aide face aux Espagnols.
        Échec d'une expédition espagnole conduite par Francisco de Vero.

        1518
        Aroudj Barberousse est tué par les Espagnols qui tiennent le fortin construit sur les îlots devant Alger Son frère Khair-Eddine plus connu sous le nom de Barberousse devant la menace des Espagnols et de ses voisins Arabes se met sous la protection du Sultan Ottoman d'Istanbul qui le nome Pacha de la Régence d'Alger.

        1529
        Barberousse réussi à s'emparer de la redoute Espagnole devant Alger la détruit et relie l'îlot à la terre ferme avec les débris, créant ainsi le port d'Alger El-Djezaïr signifie les îles en Arabe qui n'était qu'un abri. Les territoires d'Alger Constantine et Oran deviennent des Beyliks. Les ports servant de refuges aux pirates Barbaresques qui écument la Méditerranée et les cotes Espagnoles Françaises et Italiennes
        La Régence Turc, impose fortement les comptoirs français installés autour de La Calle (El Kala) dans le Constantinois

        1533
        Khair-eddine est nommé Amiral en chef de Soliman.

        1541
        23 Octobre : Les troupes de Charles Quint, Empereur d'Espagne débarquent à l'embouchure de l'Harrach prés de la future Maison Carré installent leur camps sur les hauteurs d'Alger, à l'emplacement qui deviendra le Fort-l'Empereur et assiègent Alger
        26 Octobre : Une tempête détruit une grande partie de la Flotte de Charles Quint
        27 Octobre :Au cours du siège d'Alger, un Français le Sir Pons de Balaguer Chevalier de Malte plante sa dague dans la porte Bab-Azoun en prononçant prophétique :Nous reviendrons
        1 Novembre :Les troupes de Charles Quint rembarquent au cap Matifou à l'Est d'Alger

        1543
        15 Août :Une armada Barbaresque de prés de 200 navires aidée de 20 galères françaises la France est l'allié des Barbaresques arrive dans la baie des Anges et met le siège devant Nice qui ne deviendra française qu'en 1860 sous Napoléon III Catherine Segurane s'y distingue en s'emparant d'un étendard Turc et en haranguant les défenseurs Niçois

        1546
        Mort de Khair-eddine

        1571
        Miguel de Cervantès l'auteur de Don Quichotte de la Manche est retenu prisonnier à Alger par les pirates qui l'ont capturé au cours de la bataille de Lépante Il y passera 5 ans à Alger une grotte porte son nom avant d'être racheté six cents ducats par des religieux

        1572
        Début de l'épidémie de peste qui jusqu'en 1574 tuera le tiers de la population d'Alger

        1580
        Une famine décime la population d'Alger

        1587
        Création de la Régence d'Alger par les Turcs

        1622
        Bombardement d'Alger par les Anglais

        1672
        Bombardement d'Alger par les Anglais en représailles à la piraterie pratiquée par la Régence

        1681
        18 Octobre :La Régence d'Alger déclare la guerre à la France
        15 Décembre :Les Barbaresques capturent un bâtiment de la marine royale française son commandant le Chevalier de Beaujeu et l'équipage sont vendus comme esclaves à Alger

        1682
        30 Août :Sur ordre de Louis XIV la marine française bombarde Alger avec des bombes incendiaires

        1683
        30 Juin :La marine française bombarde à nouveau Alger
        29 Juillet :Le Consul français le père Jean Le Vacher accusé de communiquer par signaux avec la marine française présente devant Alger d'espionnage est attaché à la bouche d'un canon et exécuté, avec 16 autres chrétiens

        1684
        Paix signée entre le roi de France et la Régence d'Alger

        1686
        Rupture de la paix la Régence reprend sa course contre les navires français

        1688
        Bombardement d'Alger par d'Estrées

        1692
        La France obtient le droit exclusif d'exploiter les bancs de corail sur les concessions de côtes, qu'elle possède près de Bône

        1696
        Construction de la Mosquée Sidi Abderrahmane

        1714
        La France obtient le renouvellement de ses concessions à La Calle Bône et Collo pour la pêche du corail

        1732
        Prise d'Oran par les Espagnols

        1764
        Traité entre la France et Alger

        1770
        Expédition du Danemark contre Alger

        1785
        Paix entre l'Espagne et Alger

        1787
        Famine à Alger qui fait 17.000 victimes

        1792
        Par convention l'Espagne cède Oran à Alger

        1794
        Construction de la Mosquée Ketchawa

        1797
        Le Directoire Français commande du blé par l'intermédiaire de deux juifs d'Alger Bacri et Bushnac qui détenant un monopole de vente le vendent au triple du prix avec des intérêts usuraires pour 24 millions de Francs La livraison reste impayée C'est la créance de cette commande qui déclenchera 30 ans plus tard l'incident qui va aboutir à la prise d'Alger

        1805
        Blocus du port d'Alger par les Américains

        1807
        La Régence supprime les Concessions Françaises de La Calle et offre ces concessions aux Anglais

        1808
        24 mai :Un officier Français du Génie le colonel Vincent Boutin, arrive secrètement en Berbérie future Algérie pour y faire des relevés en vue d'un débarquement projeté par Napoléon Bonaparte il y restera jusqu'au 17 juillet 1808
        Le premier Consul Napoléon Bonaparte écrit au Dey Mustapha :Je débarquerais 80.000 hommes sur vos cotes et je détruirais votre Régence

        1815
        Giuseppe Vantini natif de l'Île d'Elbe Française à l'époque âgé de 6 ans est capturé par des pirates barbaresques au cours d'une traversée. Il est vendu au Bey de Tunis. En 1830 il s'évadera sur un navire Français et rejoindra l'Armée Française en Berbèrie Algérie où il deviendra un célèbre colonel de Spahis sous le nom de Yusuf
        7 Avril 1815 :Khaznadj Mohamed le Dey d'Alger est étranglé

        1816
        Le Dey Omar refuse de renouveler les concessions de La Calle aux Anglais et les proposent aux Français moyennant une redevance annuelle élevée
        27 Août : Alger est bombardée par l'escadre Anglo-hollandaise de l'Amiral Lord Exmouth
        8 Septembre :Le contre amiral Jurien de la Gravière et le commodore Freemantie mandatés par la France et l'Angleterre demandent au Dey Hussein de renoncer à la course piraterie ce qu'il refuse

        1817
        8 Septembre 1817 :Omar qui à succédé à Khaznadj Mohamed est étranglé à Alger Ali Kodja lui succède et s'installe dans un palais au milieu de Casbah
        30 Septembre :Le Dey Ali réduit la redevance des concession de La Calle au tiers de ce qu'elle était
        31 Décembre 1817 :En quelques mois Ali à fait périr dans les supplices 1.800 Janissaires

        1818
        Famine et épidémie de peste à Alger
        28 Février 1818 :Ali Kodja meurt de l'épidémie de peste qui sévit dans Hussein ibn El Hussein est élu nouveau Dey d'Alger
        Le Dey demande le triplement de la redevance des concessions de La Calle et comme la France refuse les annexes

        1819
        28 Octobre : Hussein le Dey d'Alger créancier de Bacri et Busnach transige avec la France sur la dette du blé qui est réduite à 7 millions il en recevra 4 en 1820

        1820
        24 Juillet : Le Dey d'Alger accepte de rendre les concessions de La Calle moyennant une redevance légèrement inférieure à ce qu'il exigeait avant de les annexer

        1825
        15 Juin :Le Dey fait perquisitionner la maison du Consul de France à Bône sous prétexte qu'il fourni des armes et des munitions aux Kabyles toujours insoumis dans leurs montagnes

        1827
        1 Janvier :La Berbérie qui est composée de trois Beyliks du Sultanat d'Alger ainsi que d'une multitudes de tribus querelleuses a une populations qui s'élève à environ 1.500.000 personnes. Alger est surtout un repaire de pirates barbaresques qui écument la méditerranée et les cotes méditerranéennes chrétiennes
        30 Avril :A Alger le Dey Hussein se plaint au Consul de France Deval que le roi de France Charles X n'a pas répondu à son courrier concernant les 3 millions de francs restants de la dette du blé Le Consul lui répond : Mon maître n'est pas fait pour répondre à un homme tel que vous. Devant cette insolence le Dey Hussein le soufflette avec son éventail et déclare à propos de La Calle je refuse qu'il y ait un seul canon de roumi sur le sol de l'État d'Alger
        La France déclare la guerre à la Régence d 'Alger et met le port d'Alger en état de blocus
        16 Juin :Blocus des ports algériens par la marine française

        1829
        Devant les énormes dépenses que la guerre avec la régence d'Alger engendre, le Ministère de la guerre français recherche la paix et envoie des émissaires à Alger
        3 Août : La Provence le Navire de l'amiral de La Bretonnière arborant le pavillon des parlementaires est pris sous le feu des batteries côtières algéroises
        Dernière modification par fennec, 03 juillet 2005, 08h23.

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        • #34
          Salut fennec,
          Je reviens juste de voyage et je repars aussitôt. En prenant le temps de consulter le forum, j'ai été surpris de trouver certains liens très utiles. Merci pour ta contribution. J'espère qu'il y aura des historiens professionnels qui y puiseront quelque chose pour nous.

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          • #35
            Salut

            Votre topic est trés interessant , j'ai pas eu le temps de tout lire , mais j'ai changer de regard sur pas mal de choses .
            Ce qui me tien le plus à ceour de savoir , c les petites histoires ou encore les légendes qui on pu ce passer à cette période dans les rues d'Alger , alors si vous avez la moindre information , je suis là.

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            • #36
              Des histoires et des des histoires vraies en plus, il n'y a quasiment que ça dans les rues d'Alger ottoman.
              Connaissais-tu l'existence de Lala 'Aryana, qui marchait nue dans les rues d'Alger mais que les gens respectaient et ne touchaient pas parce qu'ils pensaient qu'elle était sainte, une sorte de maraboute si tu veux.

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              • #37
                ce sujet est tres interressant et instructif
                pouvez vous m'eclaire sur les relation qu'avait le pouvoir central d'alger avec l'arriere pays notament la kabylie sur tout les plans economique politique et culturel
                merci d'avance
                "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

                Commentaire


                • #38
                  Tostao, j'en ai des tartines là dessus. Mais je peux pas tout livrer sur internet. Il faut qu'il en reste pour mes articles: lol
                  Je te conseillerais des bouquins là dessus la prochaine fois

                  Commentaire


                  • #39
                    Salut

                    Dis le moi tout de suite , puisque on est là

                    Commentaire


                    • #40
                      Il y a un livre édité chez Bouchène et qu'on trouve en Algérie sur les rapports entre les Turcs et la Kabylie du Djurdjura. L'auteur est Joseph Nil Robin mais je n'ai pas le titre exact sur moi...Donc pour la prochaine fois.
                      Mais vous pouvez facilement le retrouver sur le net.

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                      • #41
                        C noté , je vais chercher
                        merci

                        Commentaire


                        • #42
                          merci de tout tes effort et bon courage pour la suite de tes traveaux
                          "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

                          Commentaire


                          • #43
                            Salut tout le monde, ce topic est vraiment passionant, je suis emerveillé par la culture de tout les partcipants surtout Ismet. J'ai quelques interrogations: on nous dit à l'école que l'Algérie etait une grande puissance à cettte époque, alors comment se fait-il qu'Alger ait été bombardé tant de fois par les européens et les americains?
                            Et je voudrais aussi signalé que c'est la quatrième croisade et non pas la troisième qui aété déclenché par le doge Don Dolo.
                            Et j'ai entendu dire que les Turques etaient racistes vis-à-vis des Autochtones es-ce vrai?

                            Commentaire


                            • #44
                              Quelques infos ...

                              Abou AI-Abbas Ahmed Ibn AI-Qadi aussi dit BELKADI.
                              mourut assassiné par l'un de ses hommes en 1529 dans la plaine de Thénia, prés de l'actuel Boumerdés. Alors qu'îl se préparait à livrer une nouvelle bataille à KHAIREDDINE Barberousse.
                              Forcé d'abandonner Alger aux turcs, ABOU Al-Abbas Ahmed BELKADI s'était replié sur Koukou et Annaba, son autre ville de résidence lorsqu'il gouvernait la partie Est de l'Algérie, à l'époque de AROUDJ, roi autoproclamé d'Alger. L'ouest du pays revenant à un certain Mohamed Ali, dont l'histoire n'a pas gardé la trace.
                              Ce partage du pays en trois régions essentielles, démontre l'existence d'une entité nationale algérienne en ce début de XVI° siècle.
                              DIX NEUF ANS DE LUTTE
                              Abou AI-Abbas Ahmed BELKADI aura lutté pendant 19 ans.
                              D’abord contre les espagnols aux cotés des frères Barberousse, de Bougie à Tlemcen et d'Alger à Djidjell, après avoir rallié à lui les confédérations berbères des deux Kabylies.
                              Il lutta côte à côte à Tlemcen contre l'armada espagnole avec AROUDJ, l'ainé des Barberousse. Qui y laissera la vie.
                              La rumeur turque disait avec insistance, que Abou AI-Abbas Ahmed BELKADI aurait abandonné Aroudj aux troupes espagnoles, en ne le secourant pas, lors du siège du Méchouar de TLEMCEN par les soldats espagnols.
                              Pour venger l'assassinat de son parent, le roi d'Alger SALIM AI-TOUMI par Aroudj l'aîné des frères Barberousse, lors de son entrée à Alger.
                              Les turcs qui cherchaient à s'installer en Algérie procédaient à l’élimination systématique des notables des principales villes algériennes.
                              L’occasion qui se présenta à Tlemcen de voir éliminer l’aîné des Barberousse par les espagnols, fut exploitée par
                              Abou Al-Abbas Ahmed BELKADI.
                              Après l’élimination de Aroudj , Ahmed BELKADI chassa KHAIR-EDDINE Barberousse et ses troupes d’Alger. Ces derniers trouveront refuge à Djidjell, un temps, avant de s'installer durant quelques années dans l'île tunisienne de Djerba où se distinguent encore de vastes fortifications.

                              HEY ISMET !!!

                              J'AIMERAIS BIEN AVOIR D'AUTRE INFO SUR LALA ARYANA !?
                              CONNAIS-TU DJAMAA SABBAT EL HOUT? :-)
                              JE CONAIS LES MARABOUTS D'ALGER Y AVAIS BEAUCOUPS DE ZAOUIATES ET DE MOSQUEES.
                              SIDI DJAMI- SIDI YAKOUB - SIDI KETTANI - SIDI SAADI
                              SIDI ABDERRAHMAN - SIDI TALBI - SIDI AMAR - SIDI SALEM - SIDI FELIH
                              SIDI EL DJOUDI - YOUB - CHORFA - SIDI EL GHOBRINI - TCHEKTOUM
                              SIDI MANSOUR - SIDI ERRAHBI - BEN OKBA - SIDI HELLEL - SIDI OUALI DADA
                              CHEIKH EL BLED - SIDI RAMDAM - SIDI ABD EL AZIZ BOU NAHLA -
                              SIDI ABD EL MOULA - SIDI BEN ALI - SIDI HEDDI - SIDI REMMAN -
                              SIDI BETKA - SIDI ABD EL AZIZ - SIDI ABD EL HAK - SIDI AÏSSA -
                              SIDI ALI EZ ZAOUAOUI - SIDI ABD EL KADER EL DJINANI - SIDI EMBAREK EL BAHRI

                              @+

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                              • #45
                                L’Algérie turque Au début du XVIe siècle, tandis que la Reconquista chrétienne amenait sur la côte algérienne des flots de réfugiés moriques et que des armadas s’emparaient de Mers el-Kébir, d’Oran et de Bougie, les gens d’Alger appelèrent à leur secours des corsaires turcs. Devenus maîtres d’Alger et de Tlemcen, ceux-ci se déclarèrent vassaux du sultan ottoman et reçurent de lui des renforts. Les Turcs réussirent ainsi à étendre leur domination à la majeure partie du territoire algérien. Cet état d’Alger était soumis à une milice turque, l’odjaq, que commandait, au nom du sultan, un beylerbey d’Afrique; celui-ci avait également autorité sur les pachalik de Tunisie et de Tripolitaine. Après 1587, l’Algérie fut réduite au rang de régence, administrée par un simple pacha nommé pour trois ans. A partir de 1671, les maîtres d’Alger furent élus par l’odjaq. D’abord choisis parmi les patrons de la corporation des corsaires, ils le furent de plus en plus parmi les militaires. Le sultan se contenta désormais d’investir les dey, ainsi désignés, comme chefs de la Régence d’Alger. Mais, sur les vingt-huit qui se succédèrent de 1671 à 1830, quatorze furent imposés par l’émeute, après l’assassinat de leurs prédécesseurs. Malgré le relâchement des liens avec Constantinople, les Turcs d’Alger reconnurent toujours la souveraineté des sultans. La Régence d’Alger comprenait une administration centrale formée du diwan (conseil d’officiers et de hauts fonctionnaires), des principaux auxiliaires du dey et de leurs secrétaires, et une administration provinciale qui avait pour fonction essentielle de faire rentrer l’argent nécessaire à la paie des janissaires. La province d’Alger, qui relevait directement du dey, était administrée par un agha et quatre qaïd turcs. Le reste du pays était confié à trois bey, responsables des beylik du Couchant (capitales: Mazouna, puis Mascara et Oran), du Titteri (capitale: Médéa) et de Constantine. Les bey désignaient les qaïd, lesquels investissaient les cheikh des tribus soumises. De nombreuses régions montagneuses restaient cependant insoumises et les Turcs, très peu nombreux (15000 hommes environ au début du XIXe siècle), n’administrèrent jamais l’Algérie tout entière. Ils la contrôlaient toutefois grâce au soutien de tribus privilégiées (deira ou makhzen) et à l’alliance de grandes familles, mais surtout aux rivalités qu’ils suscitaient entre les clans (çoff) et les forces religieuses locales. Pendant les trois siècles de la domination turque, le pays fut islamisé en profondeur par des sociétés mystiques que les Occidentaux ont appelées confréries (en arabe tariqa: voie) et par des personnages religieux, marabouts et chorfa. Ces santons isolés, ces cheikh de confréries ou de confédérations religieuses furent longtemps, avec les grands seigneurs ralliés, les instruments les plus efficaces de la caste militaire turque. La domination ottomane dut cependant faire face à de nombreuses révoltes. Grâce aux profits considérables de la course et de la vente des captifs, l’état d’Alger était prospère au XVIIe siècle. Les patrons corsaires, les raïs, dominaient de leur richesse la ville d’Alger, qui abrita jusqu’à 35000 captifs. Ces ressources diminuèrent ensuite constamment, mais la piraterie algéroise subsistait au début du XIXe siècle. Rien n’avait pu l’arrêter, ni les représentations diplomatiques, ni les bombardements anglais ou français, ni les tentatives de débarquement de l’Espagne. Sept états européens versaient encore, après 1815, des tributs annuels au dey pour se mettre à l’abri des corsaires algériens. Dès la fin du XVIIIe siècle, le commerce extérieur de la Régence passa entièrement entre les mains de juifs livournais, dont certains furent de véritables «rois d’Alger». Leur suprématie et les difficultés économiques et financières des dey accrurent encore l’impopularité du régime turc. De graves insurrections tribales et confrériques secouèrent le pays de 1804 à 1827. Les Turcs n’avaient pas encore rétabli leur autorité, lorsque éclata le conflit avec la France.
                                Auteur : A. PRENANT

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