Bonjour,
Tchétchénie, le déshonneur russe d'Anna Politkovskaïa( éditions Folio) est un livre que je vous recommande de lire pour de multiples raisons.
La Tchétchénie, on en parle et on l'oublie. Il y a une guerre civile qui se passe dans cette région du Caucase et cela avec notre approbation car qui parle des massacres? Qui condamne Poutine?
La Tchétchénie a toujours été en butte à l'hostilité de Moscou, c'est un peuple fier et indépendant. Un tchétchène ne dis pas " bonjour comment ça va. " Il dit" "Que la Liberté entre en toi"
Ce peuple est massacré pour servir d'exemples aux autres républiques du Caucase, on ne doit pas se rebeller contre la sacro-sainte russie.
C’est bien sur un violent réquisitoire contre l’état russe mais aussi il nous interpelle et interpelle les consciences car nous sommes tous complices de ces massacres.
On découvre l’abomination faite homme, le fait que l’on viole sans vergogne des femmes même très jeunes et cela en toute impunité car le viol est la mort assuré pour la jeune femme qui en réchappe si sa famille l’apprend. Grâce à Dieu parfois il arrive que certaines femmes soient prises en charge et déplacée de village en village là ou personne ne pourra découvrir ce qui leur est arrivé . Mais la règle d'or est le silence, pas de dépots de plaintes, pas de poursuite impunité totale garanti pourquoi se géner?
La dernière trouvaille à l'epoque de la rédaction du livre était le fagot humain. On entre dans un village, on rassemble femmes enfants vieillards on les attache tous ensemble et on fait exploser des grenades. Comment peux t'on faire cela?
La vie est impossible. Il y a des Zatchistka d’organisées. Ce sont des pogroms des opérations de nettoyage où la violence et la barbarie sont la loi.
Ce livre est très éprouvant à lire mais ce n’est rien. Eux les Tchétchènes subissent tous les jours cela tous les jours toutes les nuits.
Citation du livre:
Pourquoi l'as tu tué?
Je ne sais pas
Pourquoi lui as tu coupé les oreilles?
Je ne sais pas
Pourquoi l'as tu scalpé?
Mais c'est un tchétchène!
Compris ( tiré de l'interrogatoire d'un soldat de 19 ans, de la 22ème brigade du ministère de l'intérieur de Russie; stationnée en Tchétchénie pendant l'été 2001, par un officier de l'instruction du parquet de Grozny)
La solidarité est détruite aussi car il y a foule d’espions et de délateurs tchétchènes eux même qui se mettent du coté des soldats russes dans l’espoir de sauver leur famille des Zatchistka.
La destruction d’un peuple ne se fait pas que physiquement elle se fait moralement en leur faisant oublier qu’ils sont frères . Et là n’existe plus de lois, plus de morales plus rien si ce n’est sauver sa peau et celle de sa famille.
Anna Politkoskaïa est une merveilleuse journaliste russe. Ce qu'elle fait est au péril de sa vie et par foi en l’humanité. Elle est du coté des oppresseurs par sa nationalité russe mais elle est du coté de l’humanisme et des valeurs morales et de l’honneur. Elle le fait par patriotisme car elle aime sa Russie mais pas celle monstrueuse qu'elle dénonce. Elle ecrit avec professionnalisme et de façon très objective ce massacre qui a lieu en Tchétchénie.
Dans sa préface , Glucksmann a écrit " Lisez ce récit passionnément avec l’émotion qu’il suscite, ravalez vos larmes, surmontez vos indignations, feuilletez à nouveau , méditez "
Je n’en suis qu’au stade de l’indignation et des larmes non ravalé.
Tchétchénie, le déshonneur russe d'Anna Politkovskaïa( éditions Folio) est un livre que je vous recommande de lire pour de multiples raisons.
La Tchétchénie, on en parle et on l'oublie. Il y a une guerre civile qui se passe dans cette région du Caucase et cela avec notre approbation car qui parle des massacres? Qui condamne Poutine?
La Tchétchénie a toujours été en butte à l'hostilité de Moscou, c'est un peuple fier et indépendant. Un tchétchène ne dis pas " bonjour comment ça va. " Il dit" "Que la Liberté entre en toi"
Ce peuple est massacré pour servir d'exemples aux autres républiques du Caucase, on ne doit pas se rebeller contre la sacro-sainte russie.
C’est bien sur un violent réquisitoire contre l’état russe mais aussi il nous interpelle et interpelle les consciences car nous sommes tous complices de ces massacres.
On découvre l’abomination faite homme, le fait que l’on viole sans vergogne des femmes même très jeunes et cela en toute impunité car le viol est la mort assuré pour la jeune femme qui en réchappe si sa famille l’apprend. Grâce à Dieu parfois il arrive que certaines femmes soient prises en charge et déplacée de village en village là ou personne ne pourra découvrir ce qui leur est arrivé . Mais la règle d'or est le silence, pas de dépots de plaintes, pas de poursuite impunité totale garanti pourquoi se géner?
La dernière trouvaille à l'epoque de la rédaction du livre était le fagot humain. On entre dans un village, on rassemble femmes enfants vieillards on les attache tous ensemble et on fait exploser des grenades. Comment peux t'on faire cela?
La vie est impossible. Il y a des Zatchistka d’organisées. Ce sont des pogroms des opérations de nettoyage où la violence et la barbarie sont la loi.
Ce livre est très éprouvant à lire mais ce n’est rien. Eux les Tchétchènes subissent tous les jours cela tous les jours toutes les nuits.
Citation du livre:
Pourquoi l'as tu tué?
Je ne sais pas
Pourquoi lui as tu coupé les oreilles?
Je ne sais pas
Pourquoi l'as tu scalpé?
Mais c'est un tchétchène!
Compris ( tiré de l'interrogatoire d'un soldat de 19 ans, de la 22ème brigade du ministère de l'intérieur de Russie; stationnée en Tchétchénie pendant l'été 2001, par un officier de l'instruction du parquet de Grozny)
La solidarité est détruite aussi car il y a foule d’espions et de délateurs tchétchènes eux même qui se mettent du coté des soldats russes dans l’espoir de sauver leur famille des Zatchistka.
La destruction d’un peuple ne se fait pas que physiquement elle se fait moralement en leur faisant oublier qu’ils sont frères . Et là n’existe plus de lois, plus de morales plus rien si ce n’est sauver sa peau et celle de sa famille.
Anna Politkoskaïa est une merveilleuse journaliste russe. Ce qu'elle fait est au péril de sa vie et par foi en l’humanité. Elle est du coté des oppresseurs par sa nationalité russe mais elle est du coté de l’humanisme et des valeurs morales et de l’honneur. Elle le fait par patriotisme car elle aime sa Russie mais pas celle monstrueuse qu'elle dénonce. Elle ecrit avec professionnalisme et de façon très objective ce massacre qui a lieu en Tchétchénie.
Dans sa préface , Glucksmann a écrit " Lisez ce récit passionnément avec l’émotion qu’il suscite, ravalez vos larmes, surmontez vos indignations, feuilletez à nouveau , méditez "
Je n’en suis qu’au stade de l’indignation et des larmes non ravalé.
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