Paris : Un colloque sur Matoub interdit
Devant avoir lieu hier à Paris, un colloque sur le défunt chanteur kabyle Matoub Lounès a été interdit.
C’est ce qu’a annoncé la veuve du « Rebelle », Nadia Matoub, dans un communiqué. Cette rencontre placée sous le thème « La consécration de l’impunité comme mode de gouvernance et son incidence sur la problématique des droits humains » a été pourtant, indique la même source, autorisée en août dernier par la mairie de Paris. « Aujourd’hui, à l’avant-veille de la réunion, ses représentants m’ont informé oralement que celle-ci ne pouvait finalement se tenir, au motif que l’hôtel de ville ne pouvait accueillir des réunions politiques pendant la campagne électorale des municipales de 2008 ! Ce qu’ils ont refusé de me confirmer par écrit », affirme Nadia Matoub. Le motif avancé, selon elle, est invraisemblable d’autant que la campagne électorale en question n’est pas ouverte. « Il m’est difficile de voir dans cette annulation in extremis autre chose que le fruit de pressions auxquelles aurait cédé la mairie de Paris », déclare-t-elle, en estimant que cette interdiction « est le fruit d’une pression des autorités algériennes qui ne supportent pas que se fasse entendre à Paris la voix de ceux qui se battent contre l’impunité en Algérie ».
Madjid Makedhi( Al Watan)
Devant avoir lieu hier à Paris, un colloque sur le défunt chanteur kabyle Matoub Lounès a été interdit.
C’est ce qu’a annoncé la veuve du « Rebelle », Nadia Matoub, dans un communiqué. Cette rencontre placée sous le thème « La consécration de l’impunité comme mode de gouvernance et son incidence sur la problématique des droits humains » a été pourtant, indique la même source, autorisée en août dernier par la mairie de Paris. « Aujourd’hui, à l’avant-veille de la réunion, ses représentants m’ont informé oralement que celle-ci ne pouvait finalement se tenir, au motif que l’hôtel de ville ne pouvait accueillir des réunions politiques pendant la campagne électorale des municipales de 2008 ! Ce qu’ils ont refusé de me confirmer par écrit », affirme Nadia Matoub. Le motif avancé, selon elle, est invraisemblable d’autant que la campagne électorale en question n’est pas ouverte. « Il m’est difficile de voir dans cette annulation in extremis autre chose que le fruit de pressions auxquelles aurait cédé la mairie de Paris », déclare-t-elle, en estimant que cette interdiction « est le fruit d’une pression des autorités algériennes qui ne supportent pas que se fasse entendre à Paris la voix de ceux qui se battent contre l’impunité en Algérie ».
Madjid Makedhi( Al Watan)
Commentaire