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Algérie: frustrations et crispations indentitaires

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  • Algérie: frustrations et crispations indentitaires


    Conséquence de la pensée unique stérilisante qui tient lieu de programme national, la culture algérienne, dans ce qu'elle a de matériel et d'immatériel, est sclérosée.Jamais comme élément dynamique, évolutif et enrichissant. Pis encore: le choix idéologique opéré au lendemain de l'indépendance n'avait aucun enracinement local et réel. Mais, une construction artificielle bâtie sur le sable d'Arabie, l'Algérie a fini par être arrimée à un monde qui n'a jamais été le sien. Un détournement du moi algérien au profit d'un surmoi importé.

    La réappropriation du soi identitaire a longtemps été suspecté et vigoureusement combattue. En opposant à l’extrême les éléments constitutifs d'une identité plurielle, les "identitaristes" ont fini par installer le corps social national sur une poudrière où les populistes tiennent la flamme. L'entreprise de ré-ancrage de la personnalité algérienne dans son sillon naturel serait laborieuse et non sans dégâts.

    Dés qu'il s'agit de questions identitaires, les passions se déchainent, les esprits s’excitent et les surenchères s’enflamment... Jamais abordées dans un climat apaisé,les postures névrotiques l'emportent toujours outrageusement sur les positions rationnelles.

    Signe d'un rapport bien particulier qu'ont les algériens avec leur passé tronçonné, fantasmé, avec la langue arabe sacralisée, tandis que les autres langues sont violentés, leur culture et leur civilisation anesthésiées et dévitalisées.

    Le lien à la religion congèle carrément la pensée. Cet ensemble de représentations sociales et imaginaire devant servir naturellement de libération du génie créatif d'une société a conduit, chez nous, à un asséchement des facultés intellectuelles. La régression politique d'en haut n'a pas permis à l'Algérie d'advenir, les idées novatrices et iconoclastes sont comme assignées à résidence.

    Arezki HAMOUDI
    Dernière modification par infinite1, 13 octobre 2022, 21h38.

  • #2
    L'Algérie algérienne ouverte sur l’universel est un fait d'engagement, une prouesse collective, de chacun(e) et de tous (tes)...

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    • #3
      Signe d'un rapport bien particulier qu'ont les algériens avec leur passé tronçonné, fantasmé, avec la langue arabe sacralisée, tandis que les autres langues sont violentés, leur culture et leur civilisation anesthésiées et dévitalisées.
      à da rezki ,quelle langue officielle crois tu était en cours chez les berbères ces quatorze derniers siècles ?
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        à da rezki ,quelle langue officielle crois tu était en cours chez les berbères ces quatorze derniers siècles ?

        Il n'y a peut être pas de langue officielle, cependant chaque région, chaque ethnie s'exprimait dans son dialecte, la langue arabe été pour l’apprentissage du coran pour ceux que ça intéresse.

        Sinon l'utilité de langue de travail avait commencer avec l'introduction du français.

        Bien sure il y avait quelques parchemins transcrits en arabe chez le Kadi-notaire, qui remplissait la fonction de régisseur en quelque sorte.
        Dernière modification par infinite1, 14 octobre 2022, 13h34.

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        • #5
          Sinon l'utilité de langue de travail avait commencer avec l'introduction du français.
          Donc on comprend qu'avant la colonisation les nords africains ne travaillaient pas , c'est ça ?

          Bien sure il y avait quelques parchemins transcrits en arabe chez le Kadi-notaire, qui remplissait la fonction de régisseur en quelque sorte.
          mmmmm, donc avant la colonisation il n'y avait que des kadi qui savaient écrire ?

          Du coup, puisque l'arabe a été sacralisé après l'indépendance et qu'avant la colonisation, pendant des siècles il n'a été utilisé que par quelques Kadi, ....que devons nous faire pour retrouver notre identité ? revenir au latin balak ?

          Je pense que la crise identitaire n'est que dans la tête de ceux qui n'acceptent pas l'histoire de leur pays et de sa région ...le berbère et l'arabe pur sang n'existent pas, nos dialectes sont représentatifs de ce que nous sommes, et l'adoption de l'arabe classic n'a été qu'une suite logique et naturelle en l'absence d'autres options.

          Maintenant si nous devions accuser l'identité de la sitautation pas très jolie jolie de notre cher et tendre patrie, les exemples ne manquent pas dans le monde de nations qui ne partagent que la localisation (la terre) comme dénominateur commun et s'ensortent pourtant plus que bien ou bla ma nsemiwhom

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          • #6
            Donc on comprend qu'avant la colonisation les nords africains ne travaillaient pas , c'est ça ?

            Il est question de "travail" intellectuel, littéraire, et non pas de casser les pierres.

            mmmmm, donc avant la colonisation il n'y avait que des kadi qui savaient écrire ?

            C'est la langue arabe qui ne trouver preneur que chez les Cadi-notaires pour la transcription d'actes, de parchemins plus ou moins inutiles...

            Du coup, puisque l'arabe a été sacralisé après l'indépendance et qu'avant la colonisation, pendant des siècles il n'a été utilisé que par quelques Kadi, ....que devons nous faire pour retrouver notre identité ? revenir au latin balak ?

            Qu'importe le choix de la langue, pour peut qu'elle produit des connaissances, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe.

            Je pense que la crise identitaire n'est que dans la tête de ceux qui n'acceptent pas l'histoire de leur pays et de sa région ...le berbère et l'arabe pur sang n'existent pas, nos dialectes sont représentatifs de ce que nous sommes, et l'adoption de l'arabe classic n'a été qu'une suite logique et naturelle en l'absence d'autres options.

            En somme la logique, c'est de s'enfermer dans une langue improductive, par soumission à l'idéologie bédouine, m'a33lich que l'avenir de l'Algérien(ne) soit hypothéqué...

            Maintenant si nous devions accuser l'identité de la sitautation pas très jolie jolie de notre cher et tendre patrie, les exemples ne manquent pas dans le monde de nations qui ne partagent que la localisation (la terre) comme dénominateur commun et s'ensortent pourtant plus que bien ou bla ma nsemiwhom

            Justement il faut les nommés ces pays qui s'en sortent plutot bien, et prendre en exemple le choix judicieux de leur langue de travail...
            Dernière modification par infinite1, 16 octobre 2022, 12h42.

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            • #7
              Qu'importe le choix de la langue, pour peut qu'elle produit des connaissances, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe.

              l'Algérie a plusieurs dialectes, et je suis pour qu'elle conserve ses richesses et que chaque tribue garde son dialecte et que le daridja soit utilisé pour les études, mais pour ce qui est de certaine régions qui ne parlent pas la daridja qu'elles étudient dans leur langue tamazight , le niveau scolaire serait bien meilleur , car la compréhension serait beaucoup plus rapide et le niveau intellectuel serait certainement des plus riche. Parce un peuple qui ne sait pas écrire la langue qui parle est en marge de la civilisation. En Algérie on parle tout sauf l'arabe. l'Algérie à son histoire et ses langues il ne sert à rien de vouloir les occulter.


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              • #8
                Pour œuvrer dans l’intérêt du pays, et arrêter avec le régionalisme, il faut faire du "Derdja" une langue de communication, cette langue doit être enrichie de tous les parlers algériens...

                En attendant de préparer les nouvelles générations à l'anglais (question de faisabilités), il faut réhabilité le français comme langue de travail, cela n'altère en rien l'authenticité de l'Algérie, avec la langue française comme outil de travail, l'Algérien se verrait ouvrir des horizons y compris en France et surtout dans les pays francophones.

                Quand à l'arabe classique (que même ceux qui la maitrise ne l'on jamais utilisée à bon escient faut-il le préciser), son rôle doit strictement limiter au volet religieux.

                Il y va de la survie de l'Algérie qui va en finir avec les clivages identitaires.

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                • #9

                  Il est question de "travail" intellectuel, littéraire, et non pas de casser les pierres.
                  Sauf si tu as des statistiques, je crois savoir que le taux d'analphabetisation avant la colonisation n'était pas loins de celui de la france, à environs 40% wa allah a3lam, ce qui fait quand même un bon paquet de 9adi allah ibarek lol


                  Qu'importe le choix de la langue, pour peut qu'elle produit des connaissances, ce qui n'est pas le cas avec l'arabe.
                  Puisque le choix de la langue ne compte pas, pourquoi pas l'arabe, une langue qui a déja fait ses preuves, par le passé, comme langue de science et de savoir...le problème ne serait-il pas l'humain lui meme ( fi we9tkom 9ritou le français, wach dertou biha ?)

                  Les exemples ne manquent ...les Suds-Coreens jusqu'à il y a peu ne parlaient que leur langue et ça ne les a pas empêché de construire leurs pays et leur économie en un temps record, les Nords-coréens qui parlent pourtant la meme langue sont loiiiin derrière leur voisins, pourquoi ? ...le Mali, le Congo, le Burkina et un paquet d'autres pays africains ont adopté le français comme langue officielle, et ça ne marche toujours pas pour eux ( l'accent peut-être, non ? lol)


                  En somme la logique, c'est de s'enfermer dans une langue improductive, par soumission à l'idéologie bédouine, m'a33lich que l'avenir de l'Algérien(ne) soit hypothéqué...
                  N'y a-t-il pas contradiction entre ce que tu veux combattre et ce que tu proposes comme solution ?

                  Tu cris à la crise identitaire et à la violation des autres langues et cultures du pays, tu renies l'appartenance de l'Algérien à cette culture et idéologie bedouine auquelle en appartient bel et bien, une bonne partie de la population ayant pour ancètres des bédouins venus de bédouinie land ...mais tu proposes d'adopter une langue qui n'a rien avoir avec l'Algérie comme langue officielle! en quoi cela va-t-il nous aider concrétement ?

                  Justement il faut les nommés ces pays qui s'en sortent plutot bien, et prendre en exemple le choix judicieux de leur langue de travail...
                  L'indonésie, la Turquie, la Corée du Sud, le Japon, la Russie, l'Allemagne,

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                  • #10

                    Il est question de "travail" intellectuel, littéraire, et non pas de casser les pierres.

                    « En 1830, tous les Algériens savaient lire, écrire et compter, et la plupart des vainqueurs, ajoute la commission de 1833, avaient moins d’instruction que les vaincus.» Michel Habart in Histoire d'un parjure
                    ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                    • #11
                      Puisque le choix de la langue ne compte pas, pourquoi pas l'arabe, une langue qui a déja fait ses preuves, par le passé, comme langue de science et de savoir...le problème ne serait-il pas l'humain lui meme ( fi we9tkom 9ritou le français, wach dertou biha ?)

                      A travers l'histoire, aussi loin que l'on puisse remonter dans le temps la langue n'a jamais produit de connaissances propre à elle, elle a toujours fait dans la traduction traduire c'est trahir, une manière sournoise de faire sienne les réalisations des autres, les œuvres dont fait sienne la langue arabe sont surtout Grecs et Persane.

                      Pensez donc: "la civilisation arabe", vous en êtes très fiers. Et si on vous disiez que cette civilisation n'a jamais existé; que sans l'islam et donc les contacts qu'ils étaient amenés à établir avec d'autres peuples les bédouins d'Arabie seraient restés à l'état de hordes, vous ne nous croirez pas.

                      Pour trouver les témoignages de cette prétendue civilisation, il ne faut pas aller en Arabie où près de 15 siècles après l'avènement de l'islam, sans l'apport des civilisations Occidentales, les Arabes mèneraient encore une vie presque moyenâgeuse, mais en Espagne ou en Iran...

                      Qui peu du reste citer le nom d'un médecin, d'un ingénieur arabe qui se serait fait connaitre avant l'avènement islamique.

                      Non messieurs, il n'y a jamais eu de civilisation arabe, mais seulement une civilisation musulmane à laquelle s'est greffée la langue arabe.

                      L'indonésie, la Turquie, la Corée du Sud, le Japon, la Russie, l'Allemagne,

                      Allons, allons sammy, un peu de rationalité: tu t'échine à faire la promotion de la langue arabe, et tu nous cite, tu nous présente comme exemples de réussites des pays non arabe, qui n'ont rien à voir avec la langue arabe!...
                      Dernière modification par infinite1, 19 octobre 2022, 09h43.

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                      • #12
                        « En 1830, tous les Algériens savaient lire, écrire et compter, et la plupart des vainqueurs, ajoute la commission de 1833, avaient moins d’instruction que les vaincus.» Michel Habart in Histoire d'un parjure

                        delci,

                        Aujourd'hui encore au XXI e siècle, ânonner le coran ne fait pas de vous un érudit, dire qu'avant la colonisation tous les algériens savaient lire et écrire, c'est du simple "foutage de gueule".

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                        • #13
                          Il n'y a peut être pas de langue officielle, cependant chaque région, chaque ethnie s'exprimait dans son dialecte,
                          l'arabe, quelle que soit la région ,tout s'écrivait dans cette langue.
                          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                          • #14
                            l'arabe, quelle que soit la région ,tout s'écrivait dans cette langue.

                            Mais à présent que la langue arabe a démontré ses limites, rien ne peut se faire avec cette langue en dehors de la poésie "échéir", alors il faut arrêter de prendre l'Algérie pour terrain d’expérimentation, on n'a plus à faire de l'algérien un cobaye.
                            Dernière modification par infinite1, 19 octobre 2022, 21h05.

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                            • #15

                              l'arabe, quelle que soit la région ,tout s'écrivait dans cette langue.

                              Y compris la loi coutumiere de la Djemaa en Kabylie.
                              ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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