encore un qui parle de la différence entre tunis et alger.
La révolution des aghas semble avoir constitué un « carrefour historique » pour les janissaires. Ils pouvaient opter pour une « solution à la tunisienne » ou en revanche pour une réconciliation avec le centre. La solution à la tunisienne impliquait le recrutement local des soldats, l'établissement d'une dynastie locale et par conséquent une détente des liens avec le centre.
Mais les janissaires optèrent pour l'autre solution, celle qui maintenait leur dépendance au centre, ainsi que le recrutement au centre de l'empire, clé du système de l'ocak, c'est-à-dire aux mains du sultan. Désormais, on vit un jeu très élaboré de l'élite ottomane d'Algérie, dans lequel elle essayait d'acquérir le plus d'autonomie possible, tout en manifestant sa loyauté au sultan. Avant même que l'affaire avec le Grand Vizir Köprülü ne soit réglé, l'ocak avait entamé la construction de la Mosquée Neuve, en 1660. Cette construction d'un monument dans le style « impérial » peut être considérée comme la réaffirmation de la souveraineté ottomane à Alger (Raymond, 1984 : 106).
Une des solutions adoptée par l'élite ottomane d'Algérie pour démontrer sa loyauté fut de souligner son identité turque et d'entretenir son caractère turc au point d'en faire une idéologie. Cette idéologie impliquait la prévention d'entrée des éléments « non turcs » dans l'élite ottomane de la province. Elle s'était manifestée sur trois plans différents : le recrutement de soldats, une politique restrictive de mariages des membres de la milice avec des femmes indigènes et l'attitude de la milice par rapport aux fils des janissaires et des femmes indigènes, les kuloğlu.
Mais les janissaires optèrent pour l'autre solution, celle qui maintenait leur dépendance au centre, ainsi que le recrutement au centre de l'empire, clé du système de l'ocak, c'est-à-dire aux mains du sultan. Désormais, on vit un jeu très élaboré de l'élite ottomane d'Algérie, dans lequel elle essayait d'acquérir le plus d'autonomie possible, tout en manifestant sa loyauté au sultan. Avant même que l'affaire avec le Grand Vizir Köprülü ne soit réglé, l'ocak avait entamé la construction de la Mosquée Neuve, en 1660. Cette construction d'un monument dans le style « impérial » peut être considérée comme la réaffirmation de la souveraineté ottomane à Alger (Raymond, 1984 : 106).
Une des solutions adoptée par l'élite ottomane d'Algérie pour démontrer sa loyauté fut de souligner son identité turque et d'entretenir son caractère turc au point d'en faire une idéologie. Cette idéologie impliquait la prévention d'entrée des éléments « non turcs » dans l'élite ottomane de la province. Elle s'était manifestée sur trois plans différents : le recrutement de soldats, une politique restrictive de mariages des membres de la milice avec des femmes indigènes et l'attitude de la milice par rapport aux fils des janissaires et des femmes indigènes, les kuloğlu.





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