D'inspiration diverse. Le bijou est un témoignage vivant d'un génie qui a traversé les âges. De la préhistoire, de l'antiquité au moyen âge, de l'ère romano-byzantines à l'avènement de l'islam le bijou traditionnel a su synthétiser la quintessence de toutes ces périodes dans une symbolique harmonieuse. Alger, Tlemcen et Constantine étaient à une époque pas si lointaine, le reflet vivant de l'essor de la bijouterie, concrétisé par le nombre impressionnant d'échoppes. D'autres régions sont aussi célèbres pour la qualité de leur bijouterie.
Les bijoux kabyles (Beni Yenni)
Les Ath Yenni sont connus par les bijoux faits en argent. Les formes et les couleurs sont un mode d'expression unique et propre à la région, la technique de l'émaillage a été adoptée aux environs du 15' siècle. Parmi les bijoux, on agitera avec fièreté sans cesse l'Ameslukh renouvelée, l'Ikhelkhalen (chevillières), le Taharabt, le Tbessaht, les Letrak, le Tigwedmatin, l'Adwir, les Tibzimin, le Tabzimt.
Les bijoux Chaouis
Comme pour le bijou kabyle dont il diffère dans la forme, le bijou chaoui qui est 'plein', ou, 'creux' a su résister à l'épreuve du temps en gardant une authenticité, il est représenté par la 'Alaq Tchoutchara' (une boucle d'oreille) qui ne se fabrique malheureusement plus de nos jours, le Timcherreft (boucle d'oreille aussi), la Khorsa Bel Quota qui est de création récente, 'Amquyas', l'Abzim dont la ressemblance avec la fibule kabyle s'explique sûrement par une analogie ethnique évidente, Lamessak, fidèle au style Chaoui malgré son caractère récent, le Tinahissin, le Cherketh ou Semsem, l'Akhelkhal (bijou très ancien que les femmes de région ne retirent jamais), le Guerrar, le Skhab ou le harz qu'on retrouve dans tout le Maghreb.
Les bijoux de M'sila
Grande ressemblance avec le bijou Chaoui de style hybride (apports extérieurs genres romain ou byzantin) et traditions liées à la vie quotidienne et à l'environnement. Outre l'Akhlkhal, on retrouve des Abzim et des colliers dont la particularité reste la frappante ressemblance avec le bijou Chaoui avec un style moins recherché.
Les bijoux Targuis
C'est une tradition bien gardée et savamment entretenue. Le mérite revient aux légendaires Inaden. Un véritable mythe social. La société Touareg voue un véritable culte à l'artisan et aux métiers nobles, dont la bijouterie. La symbolique tire son essence de la quête perpétuelle du targui dans la maîtrise des éléments naturels. Pendentifs, bagues, pectoraux, boucles d'oreilles, chevilleras, anneaux en laiton, colliers de coquillages ... etc, autant de signes de fidélité à une période révolue. On citera également le Tareout, le Tasralt, le Tineralt, la Khomessa, le Tareout N'azeref, le Tiseguin, les lhebsan, l'Asarou ouam Afer qui allient l'utile à l'agréable en rappelant la toute proche Afrique noire par ses côtés mystiques. Le bijou Targui traduit un goût très prononcé pour la recherche esthétique.
Les bijoux kabyles (Beni Yenni)
Les Ath Yenni sont connus par les bijoux faits en argent. Les formes et les couleurs sont un mode d'expression unique et propre à la région, la technique de l'émaillage a été adoptée aux environs du 15' siècle. Parmi les bijoux, on agitera avec fièreté sans cesse l'Ameslukh renouvelée, l'Ikhelkhalen (chevillières), le Taharabt, le Tbessaht, les Letrak, le Tigwedmatin, l'Adwir, les Tibzimin, le Tabzimt.
Les bijoux Chaouis
Comme pour le bijou kabyle dont il diffère dans la forme, le bijou chaoui qui est 'plein', ou, 'creux' a su résister à l'épreuve du temps en gardant une authenticité, il est représenté par la 'Alaq Tchoutchara' (une boucle d'oreille) qui ne se fabrique malheureusement plus de nos jours, le Timcherreft (boucle d'oreille aussi), la Khorsa Bel Quota qui est de création récente, 'Amquyas', l'Abzim dont la ressemblance avec la fibule kabyle s'explique sûrement par une analogie ethnique évidente, Lamessak, fidèle au style Chaoui malgré son caractère récent, le Tinahissin, le Cherketh ou Semsem, l'Akhelkhal (bijou très ancien que les femmes de région ne retirent jamais), le Guerrar, le Skhab ou le harz qu'on retrouve dans tout le Maghreb.
Les bijoux de M'sila
Grande ressemblance avec le bijou Chaoui de style hybride (apports extérieurs genres romain ou byzantin) et traditions liées à la vie quotidienne et à l'environnement. Outre l'Akhlkhal, on retrouve des Abzim et des colliers dont la particularité reste la frappante ressemblance avec le bijou Chaoui avec un style moins recherché.
Les bijoux Targuis
C'est une tradition bien gardée et savamment entretenue. Le mérite revient aux légendaires Inaden. Un véritable mythe social. La société Touareg voue un véritable culte à l'artisan et aux métiers nobles, dont la bijouterie. La symbolique tire son essence de la quête perpétuelle du targui dans la maîtrise des éléments naturels. Pendentifs, bagues, pectoraux, boucles d'oreilles, chevilleras, anneaux en laiton, colliers de coquillages ... etc, autant de signes de fidélité à une période révolue. On citera également le Tareout, le Tasralt, le Tineralt, la Khomessa, le Tareout N'azeref, le Tiseguin, les lhebsan, l'Asarou ouam Afer qui allient l'utile à l'agréable en rappelant la toute proche Afrique noire par ses côtés mystiques. Le bijou Targui traduit un goût très prononcé pour la recherche esthétique.
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